En Guadeloupe le confinement sera allégé progressivement dont une première étape dès le 22 septembre 2022 - Capture écran préfecture de Guadeloupe
Le titre fait la une de la presse française : "le confinement en Guadeloupe est prolongé".
Une bien mauvaise nouvelle pour les habitants, alors que des importantes mesures de freinage de l'épidémie sont en place depuis maintenant plus d'un mois. Malgré tout, la grille de lecture peut aussi être plus positive.
"La situation (sanitaire) continue de s'améliorer, nous pouvons nous en réjouir, mais nous restons encore à des niveaux très élevés. Nous avions 804 cas la semaine dernière, en diminution de moitié par rapport à la semaine précédente," révèle Valérie Denux, la directrice générale de l'ARS Guadeloupe.
Dans son dernier bulletin, l'agence régionale de santé fait état d'indicateurs qui sont tous en baisse.
Malgré tout le taux d'incidence dépasse toujours les 200 (213/100 000 habitants), 108 patients ont été hospitalisés et 30 personnes ont été placées réanimation (contre 36 la semaine précédente). Une embellie qui ne permet pas de desserrer complètement l'étau.
"Nous parlons là de chiffres conséquents, mais nous avons moins de personnes en réanimation, donc nous avons diminué le nombre de lits en réanimation aiguë, passant de 99 à 78 lits," poursuit la responsable.
Une bien mauvaise nouvelle pour les habitants, alors que des importantes mesures de freinage de l'épidémie sont en place depuis maintenant plus d'un mois. Malgré tout, la grille de lecture peut aussi être plus positive.
"La situation (sanitaire) continue de s'améliorer, nous pouvons nous en réjouir, mais nous restons encore à des niveaux très élevés. Nous avions 804 cas la semaine dernière, en diminution de moitié par rapport à la semaine précédente," révèle Valérie Denux, la directrice générale de l'ARS Guadeloupe.
Dans son dernier bulletin, l'agence régionale de santé fait état d'indicateurs qui sont tous en baisse.
Malgré tout le taux d'incidence dépasse toujours les 200 (213/100 000 habitants), 108 patients ont été hospitalisés et 30 personnes ont été placées réanimation (contre 36 la semaine précédente). Une embellie qui ne permet pas de desserrer complètement l'étau.
"Nous parlons là de chiffres conséquents, mais nous avons moins de personnes en réanimation, donc nous avons diminué le nombre de lits en réanimation aiguë, passant de 99 à 78 lits," poursuit la responsable.
Guadeloupe : un allègement du confinement dès le 22 septembre 2021 ?
Si tous les signaux sont au vert, les indicateurs restent encore à des seuils élevés.
La Guadeloupe ne peut toujours pas retrouver une vie normale, sous peine de voir l'épidémie repartir de plus belle. D'autant plus que dans le même temps la vaccination n'a pas explosé, mais poursuit sa hausse.
"Le taux de vaccination, au moins une dose, atteint 41,32% pour les adultes et de 14,76% pour les jeunes de 12 à 17 ans. C'est évidemment peu, très peu et en raison des mouvements qui seront amenés par la rentrée scolaire, nous avons besoin de renforcer la vaccination," plaide Valérie Denux, la directrice générale de l'ARS Guadeloupe.
Dans ces conditions, le relâchement n'est pas pour maintenant. Le déconfinement ne peut pas avoir lieu dès cette semaine, d'après la préfecture de Guadeloupe.
"Ce n'est pas la fin de l'épidémie, mais une baisse des cas, nous devons accompagner cette décroissance. J'ai proposé en comité des élus, une évolution de nos mesures de freinage en 3 phases axées sur l'évolution de seuil très important," a expliqué Alexandre Rochatte.
Concrètement à partir de dimanche rien ne change, le confinement est maintenu, sans qu'aucune date butoir ne soit communiquée. Tout dépendra de l'évolution de l'épidémie.
La première phase pourrait être atteinte dès mercredi 22 septembre 2021 si le taux d'incidence devient inférieur à 200 pour 100 000 habitants et que le taux de positivité reste inférieur à 10. Ce qui semble en bonne voie.
"Le taux de reproductivité est à 0,43, donc nous pouvons estimer que la semaine prochaine encore les indicateurs vont encore diminuer et nous l'espérons," a confié la responsable de l'ARS.
La Guadeloupe ne peut toujours pas retrouver une vie normale, sous peine de voir l'épidémie repartir de plus belle. D'autant plus que dans le même temps la vaccination n'a pas explosé, mais poursuit sa hausse.
"Le taux de vaccination, au moins une dose, atteint 41,32% pour les adultes et de 14,76% pour les jeunes de 12 à 17 ans. C'est évidemment peu, très peu et en raison des mouvements qui seront amenés par la rentrée scolaire, nous avons besoin de renforcer la vaccination," plaide Valérie Denux, la directrice générale de l'ARS Guadeloupe.
Dans ces conditions, le relâchement n'est pas pour maintenant. Le déconfinement ne peut pas avoir lieu dès cette semaine, d'après la préfecture de Guadeloupe.
"Ce n'est pas la fin de l'épidémie, mais une baisse des cas, nous devons accompagner cette décroissance. J'ai proposé en comité des élus, une évolution de nos mesures de freinage en 3 phases axées sur l'évolution de seuil très important," a expliqué Alexandre Rochatte.
Concrètement à partir de dimanche rien ne change, le confinement est maintenu, sans qu'aucune date butoir ne soit communiquée. Tout dépendra de l'évolution de l'épidémie.
La première phase pourrait être atteinte dès mercredi 22 septembre 2021 si le taux d'incidence devient inférieur à 200 pour 100 000 habitants et que le taux de positivité reste inférieur à 10. Ce qui semble en bonne voie.
"Le taux de reproductivité est à 0,43, donc nous pouvons estimer que la semaine prochaine encore les indicateurs vont encore diminuer et nous l'espérons," a confié la responsable de l'ARS.
Guadeloupe : Quelles sont les 3 phases du déconfinement ?
Dans quelques jours donc, le couvre-feu pourrait être reculé à 20 heures (+ 1 heure) et les déplacements seront autorisés dans une limite de 10 km (+ 5km). Les plages et les cours d'eau seront de nouveau ouverts, tout au long de la journée, mais pas le soir.
"Certaines activités pourront rouvrir, ur volontariat d'organisateurs ou de chefs d'entreprises, à condition d'être soumises au pass sanitaire", a précisé Alexandre Rochatte, le préfet de la Guadeloupe.
La 2e phase pourrait être atteinte début octobre 2021 à condition que "le taux d'incidence passe sous la barre des 75 pour 100.000 habitants, un taux de positivité inférieur à 5% et une pression hospitalière à 100% de l'activité habituelle," précise le préfet.
Pour cela les gestes barrières doivent être respectés et la vaccination sensiblement s'accélérer.
Si les indicateurs repassent sous ces seuils, alors le réel déconfinement aura lieu.
La 3e phase sera celle du retour à la vie normale.
"Elle est atteignable à partir de la mi-octobre, elle sera celle de la libération à peu près entière des activités. Nous aurons alors atteint des seuils inférieurs à 50 cas pour 100 000 habitants, de 5 pour la positivité et un retour du niveau hospitalier 2 sur le plan ORSAN.
Vous comprenez que je ne peux pas vous donner de date sur les différentes phases, car elles dépendent de seuils et taux à atteindre," conclut Alexandre Rochatte, le préfet de la Guadeloupe.
"Certaines activités pourront rouvrir, ur volontariat d'organisateurs ou de chefs d'entreprises, à condition d'être soumises au pass sanitaire", a précisé Alexandre Rochatte, le préfet de la Guadeloupe.
La 2e phase pourrait être atteinte début octobre 2021 à condition que "le taux d'incidence passe sous la barre des 75 pour 100.000 habitants, un taux de positivité inférieur à 5% et une pression hospitalière à 100% de l'activité habituelle," précise le préfet.
Pour cela les gestes barrières doivent être respectés et la vaccination sensiblement s'accélérer.
Si les indicateurs repassent sous ces seuils, alors le réel déconfinement aura lieu.
La 3e phase sera celle du retour à la vie normale.
"Elle est atteignable à partir de la mi-octobre, elle sera celle de la libération à peu près entière des activités. Nous aurons alors atteint des seuils inférieurs à 50 cas pour 100 000 habitants, de 5 pour la positivité et un retour du niveau hospitalier 2 sur le plan ORSAN.
Vous comprenez que je ne peux pas vous donner de date sur les différentes phases, car elles dépendent de seuils et taux à atteindre," conclut Alexandre Rochatte, le préfet de la Guadeloupe.