Echos du Large représentait plusieurs compagnies de croisières étrangères sur le marché français - Photo-Libre.fr
Jeudi 6 juin 2013, nous apprenons qu'Echos du Large s'est déclaré en cessation de paiement.
Une information confirmée par l'entreprise, elle-même, dans un communiqué diffusé à ses clients et publié sur son site Internet.
L'agence, qui représente plusieurs compagnies de croisières en France, dont Norwegian Cruise Line (NCL), Princess Cruises, Carnival Cruise Lines, Holland America Line et Crystal Cruises, n'est donc plus en activité sur le marché français.
Dans son communiqué, la direction affirme avoir informé les compagnies précédemment citées de la situation.
"Nous travaillons actuellement sur un état complet des réservations et les implications que notre cessation d'activité entraîne. Aucune réservation en cours (confirmées) ne sera annulée par les armateurs", affirme le texte.
L'expression "réservations confirmées" désigne, en l'occurrence, les dossiers en cours et pour lesquels des acomptes ont été versés.
L'agence de représentation assure par ailleurs avoir demandé à ses partenaires armateurs de ne pas, non plus, annuler les dossiers qui concernent des demandes de réservations ainsi que celles actuellement en option et pour lesquelles aucun paiement n'a encore eu lieu.
Une initiative louable et qui pourrait rassurer les agences de voyages clientes mais qui, dans les faits, ne semble pas (encore) s'appliquer.
Une information confirmée par l'entreprise, elle-même, dans un communiqué diffusé à ses clients et publié sur son site Internet.
L'agence, qui représente plusieurs compagnies de croisières en France, dont Norwegian Cruise Line (NCL), Princess Cruises, Carnival Cruise Lines, Holland America Line et Crystal Cruises, n'est donc plus en activité sur le marché français.
Dans son communiqué, la direction affirme avoir informé les compagnies précédemment citées de la situation.
"Nous travaillons actuellement sur un état complet des réservations et les implications que notre cessation d'activité entraîne. Aucune réservation en cours (confirmées) ne sera annulée par les armateurs", affirme le texte.
L'expression "réservations confirmées" désigne, en l'occurrence, les dossiers en cours et pour lesquels des acomptes ont été versés.
L'agence de représentation assure par ailleurs avoir demandé à ses partenaires armateurs de ne pas, non plus, annuler les dossiers qui concernent des demandes de réservations ainsi que celles actuellement en option et pour lesquelles aucun paiement n'a encore eu lieu.
Une initiative louable et qui pourrait rassurer les agences de voyages clientes mais qui, dans les faits, ne semble pas (encore) s'appliquer.
CIC ne prend pas encore en charge les résas d'Echos du Large
Autres articles
-
Norwegian Cruise commande huit bateaux aux chantiers de Fincantieri
-
Norwegian Dawn : les passagers "abandonnés" à Sao Tomé, de nouveau à bord
-
Norwegian Gem : des croisières de Jacksonville (Floride) en 2025
-
Norwegian Cruise Line se déploie en Israël en 2025
-
Norwegian Cruise Line assouplit son protocole sanitaire covid-19
A la suite de l'annonce de sa cessation de paiement, Echos du Large donne une série de contacts pour joindre les compagnies représentées par ses équipes en France afin que les professionnels puissent assurer le suivi de leurs réservations.
Pour NCL, il est précisé que les prérogatives ont été transférées à Compagnie Internationale de Croisières (CIC), à Paris.
Pourtant, du côté du service commercial de CIC, on explique que "pour le moment, nous ne prenons pas en charge les réservations en cours d'Echos du Large." En revanche, "si des agences de voyages ont des réservations NCL à faire, ils doivent passer par nous désormais."
Traduction : "nous prenons les nouvelles réservations, mais, à l'heure actuelle, nous n'assurons pas le suivi des dossiers ouverts auprès d'Echos du Large. Du moins, pas encore."
Une situation que déplorent certains agents de voyages concernés. C'est le cas, notamment, de Pierre Denizot, Directeur de Cap Jeunes-Cap Voyages, à Marseille.
"NCL n'a pas d'équipes en France mais dispose d'un site pro en anglais auquel nous ne pouvons malheureusement pas nous connecter. Nous sommes forcés de passer par un intermédiaire.
Par conséquent, si celui vient à défaillir, comme c'est le cas aujourd'hui, nos réservations se retrouvent bloquées. Nous qui vendons beaucoup de produits NCL, nous préférerions largement traiter en direct avec la compagnie", regrette-t-il.
Il assure réaliser un volume d'affaires de 50 000 à 60 000 euros par an avec NCL et se retrouve avec "une vingtaine" de dossiers en cours avec la compagnie sur les bras à la suite de la cessation des activités d'Echos du Large.
Pour NCL, il est précisé que les prérogatives ont été transférées à Compagnie Internationale de Croisières (CIC), à Paris.
Pourtant, du côté du service commercial de CIC, on explique que "pour le moment, nous ne prenons pas en charge les réservations en cours d'Echos du Large." En revanche, "si des agences de voyages ont des réservations NCL à faire, ils doivent passer par nous désormais."
Traduction : "nous prenons les nouvelles réservations, mais, à l'heure actuelle, nous n'assurons pas le suivi des dossiers ouverts auprès d'Echos du Large. Du moins, pas encore."
Une situation que déplorent certains agents de voyages concernés. C'est le cas, notamment, de Pierre Denizot, Directeur de Cap Jeunes-Cap Voyages, à Marseille.
"NCL n'a pas d'équipes en France mais dispose d'un site pro en anglais auquel nous ne pouvons malheureusement pas nous connecter. Nous sommes forcés de passer par un intermédiaire.
Par conséquent, si celui vient à défaillir, comme c'est le cas aujourd'hui, nos réservations se retrouvent bloquées. Nous qui vendons beaucoup de produits NCL, nous préférerions largement traiter en direct avec la compagnie", regrette-t-il.
Il assure réaliser un volume d'affaires de 50 000 à 60 000 euros par an avec NCL et se retrouve avec "une vingtaine" de dossiers en cours avec la compagnie sur les bras à la suite de la cessation des activités d'Echos du Large.
Résultat en chute libre entre 2011 et 2012
Un événement que la direction de la société a, semble-t-il, vu venir depuis quelques mois. En effet, au 30 septembre 2012, elle affichait un déficit net de 326 611 € pour un chiffre d'affaires (CA) de 2 941 145 €, selon les chiffres publiés sur Infogreffe.
A titre de comparaison, au 30 septembre 2011, elle affichait un CA inférieur (2 624 227 €) mais restait encore légèrement bénéficiaire. Pour autant, depuis fin 2009, même si le CA se maintenait, le résultat enregistrait des baisses régulières et consécutives.
Immatriculée auprès d'Atout France (IM075100282), Echos du Large avait souscrit sa garantie financière auprès de l'Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST).
Contactée par TourMaG.com, la présidence de l'APST confirme qu'Echos du Large lui a transmis une demande de libération de sa garantie financière, mais n'est, pour le moment, pas en mesure de donner plus d'informations.
Mais, compte tenu de la taille de l'entreprise, elle ne s'attend pas à un sinistre très important.
Un administrateur devrait très prochainement être nommé par le Tribunal de Commerce de Paris pour gérer la clôture de la société.
"Malgré nos nombreux efforts pour trouver des solutions concrètes suite à une année 2012 pleine de défis, marquée par une chute des marges et des tarifs, une forte compétition entre les gros acteurs du marché en France et en Europe, nous pensions sincèrement pouvoir faire face à une situation dégradée et redémarrer l'année 2013 sur de nouvelles bases et de nouveaux projets d'expansion grâce à l'arrivée de partenaires financiers dans notre capital", résume le communiqué de l'agence.
Malheureusement, malgré toutes ses bonnes intentions, après avoir bu une fois la tasse, l'entreprise n'est pas parvenue à sortir la tête de l'eau.
Et ce sont désormais ses clients qui se retrouvent démunis et perdus au beau milieu d'une mer déchaînée de réservations en attente.
A titre de comparaison, au 30 septembre 2011, elle affichait un CA inférieur (2 624 227 €) mais restait encore légèrement bénéficiaire. Pour autant, depuis fin 2009, même si le CA se maintenait, le résultat enregistrait des baisses régulières et consécutives.
Immatriculée auprès d'Atout France (IM075100282), Echos du Large avait souscrit sa garantie financière auprès de l'Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST).
Contactée par TourMaG.com, la présidence de l'APST confirme qu'Echos du Large lui a transmis une demande de libération de sa garantie financière, mais n'est, pour le moment, pas en mesure de donner plus d'informations.
Mais, compte tenu de la taille de l'entreprise, elle ne s'attend pas à un sinistre très important.
Un administrateur devrait très prochainement être nommé par le Tribunal de Commerce de Paris pour gérer la clôture de la société.
"Malgré nos nombreux efforts pour trouver des solutions concrètes suite à une année 2012 pleine de défis, marquée par une chute des marges et des tarifs, une forte compétition entre les gros acteurs du marché en France et en Europe, nous pensions sincèrement pouvoir faire face à une situation dégradée et redémarrer l'année 2013 sur de nouvelles bases et de nouveaux projets d'expansion grâce à l'arrivée de partenaires financiers dans notre capital", résume le communiqué de l'agence.
Malheureusement, malgré toutes ses bonnes intentions, après avoir bu une fois la tasse, l'entreprise n'est pas parvenue à sortir la tête de l'eau.
Et ce sont désormais ses clients qui se retrouvent démunis et perdus au beau milieu d'une mer déchaînée de réservations en attente.