La crise financière mondiale n’a pas fini de faire des vagues. Heureusement (?), peu d’entreprises en France sont directement concernées par les soubresauts des subprimes.
Mais ceux qui en dépendent directement, comme le Club Méditerranée, ont déjà payé très cher cette allégeance.
Décidément, la marque au Trident joue de malchance.
Malgré l’amorce d’un redressement et une stratégie habile de reconversion vers le haut de gamme, initiée par l’arrivée en 2002 d’Henri-Giscard d’Estaing, la célèbre marque ne parvient pas à retrouver un actionnariat stable.
Un actionnariat qui lui permettrait d’envisager un développement et une croissance harmonieuse.
Mais ceux qui en dépendent directement, comme le Club Méditerranée, ont déjà payé très cher cette allégeance.
Décidément, la marque au Trident joue de malchance.
Malgré l’amorce d’un redressement et une stratégie habile de reconversion vers le haut de gamme, initiée par l’arrivée en 2002 d’Henri-Giscard d’Estaing, la célèbre marque ne parvient pas à retrouver un actionnariat stable.
Un actionnariat qui lui permettrait d’envisager un développement et une croissance harmonieuse.
La Bourse et la langue d’Esope...
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Le Club Med, un tourisme de proximité et empreint de convivialité qui perdure
Pourtant, les choses se présentaient plutôt bien lorsqu’en 2004 le Groupe Accor acquiert 28,9 % des parts du Club Med et en devient l'actionnaire principal.
S’ensuit une montée en gamme du meilleur aloi. En effet, les fastes d’antan sont loin et le Club, vieillissant, a sérieusement besoin de redorer son blason. Après le court épisode Bourguignon qui ne parvient pas à faire changer de braquet l’entreprise, l’avènement d’un tel partenaire a de quoi redonner du cœur au ventre.
Las, le soulagement sera de courte durée. En effet, le Groupe hôtelier a presque toujours échoué dans ses efforts de diversification touristique.
Ainsi, l’ambitieux programme de synergies avec la marque au Trident prendra brutalement fin 2 ans plus tard, avec l’arrivée aux commandes de Gérard Pélisson. Accor se recentre alors sur son cœur de métier et revend quelques bijoux de famille.
Et revoilà le Club reparti sur les routes impitoyables de la finance, parsemées de tycoons, de fonds de pension féroces et de prédateurs en tout genre.
Car cette vénérable institution financière est un peu, comme la langue d’Esope, la meilleure et la pire des choses. Parmi ses principaux inconvénients, celui de ne pouvoir choisir ses partenaires.
Or, Richelieu Finance, devenu l’actionnaire de référence de la marque au Trident dont il détiendra jusqu’à 26% du capital, n’est pas un actionnaire ordinaire.
S’ensuit une montée en gamme du meilleur aloi. En effet, les fastes d’antan sont loin et le Club, vieillissant, a sérieusement besoin de redorer son blason. Après le court épisode Bourguignon qui ne parvient pas à faire changer de braquet l’entreprise, l’avènement d’un tel partenaire a de quoi redonner du cœur au ventre.
Las, le soulagement sera de courte durée. En effet, le Groupe hôtelier a presque toujours échoué dans ses efforts de diversification touristique.
Ainsi, l’ambitieux programme de synergies avec la marque au Trident prendra brutalement fin 2 ans plus tard, avec l’arrivée aux commandes de Gérard Pélisson. Accor se recentre alors sur son cœur de métier et revend quelques bijoux de famille.
Et revoilà le Club reparti sur les routes impitoyables de la finance, parsemées de tycoons, de fonds de pension féroces et de prédateurs en tout genre.
Car cette vénérable institution financière est un peu, comme la langue d’Esope, la meilleure et la pire des choses. Parmi ses principaux inconvénients, celui de ne pouvoir choisir ses partenaires.
Or, Richelieu Finance, devenu l’actionnaire de référence de la marque au Trident dont il détiendra jusqu’à 26% du capital, n’est pas un actionnaire ordinaire.
Faire racheter le Club par un major du secteur
Son président Gérard Augustin Normand, qui fait quelques emplettes dans le capital de VDM puis de Kuoni, ne se contente pas de spéculer. Il se pique aussi de stratégie et rêve de synergies entre producteurs dont il détient les liquidités…
Objectif de la société de gestion : faire racheter le Club par un major du secteur et empocher une bonne plus value. Mais la crise financière internationale est passée par là. Pris à la gorge, Richelieu Finance a du s’adosser en fin de semaine au belge KBL European Private Bankers, pour éviter la banqueroute.
Entretemps, c’est la descente aux enfers pour le Club, pas vraiment « Re » et dont la valeur s’est effondré de 41% en 12 mois. Les résultats en demi-teinte annoncés en fin d’année n’ont pas rassuré les analystes .
Triste record aggravé par la crainte de la récession aux Etats-Unis et celle d’un ralentissement de la croissance en Europe, qui n’arrangent pas les choses.
Aujourd’hui, l’avenir de cette enseigne emblématique n’a jamais été aussi incertain. Malgré un patrimoine immobilier conséquent, le Club pourrait voir sa stratégie compromise par un nouvel actionnaire qui ne croirait pas au potentiel du secteur.
Affaire à suivre…
Objectif de la société de gestion : faire racheter le Club par un major du secteur et empocher une bonne plus value. Mais la crise financière internationale est passée par là. Pris à la gorge, Richelieu Finance a du s’adosser en fin de semaine au belge KBL European Private Bankers, pour éviter la banqueroute.
Entretemps, c’est la descente aux enfers pour le Club, pas vraiment « Re » et dont la valeur s’est effondré de 41% en 12 mois. Les résultats en demi-teinte annoncés en fin d’année n’ont pas rassuré les analystes .
Triste record aggravé par la crainte de la récession aux Etats-Unis et celle d’un ralentissement de la croissance en Europe, qui n’arrangent pas les choses.
Aujourd’hui, l’avenir de cette enseigne emblématique n’a jamais été aussi incertain. Malgré un patrimoine immobilier conséquent, le Club pourrait voir sa stratégie compromise par un nouvel actionnaire qui ne croirait pas au potentiel du secteur.
Affaire à suivre…