Pour la 2e année consécutive, GreenGo publie son classement des destinations durable préférées en France - DR : GreenGo
Greengo publie son classement des départements français les plus recherchés dans le cadre d’un voyage écoresponsable.
C’est la deuxième année que la plateforme de réservation d’hébergements durables se prête au jeu. Très certainement pour des besoins marketing bien compréhensibles, mais il est toujours intéressant d’y jeter un œil, car la carte est parlante, au-delà des besoins de la start-up.
« Nous avons analysé plus de 200 000 résultats de recherches et réservations en 2022, et établi sur cette base un score de popularité sur 100 » explique Guillaume Jouffre, cofondateur de GreenGo.
Le score tient compte, poursuit-il « des intentions de recherches d’une part et des réservations sur GreenGo d’autre part, pour "débiaiser" les disparités d'offres par région au maximum.
Les gens cherchent indépendamment de ce qu’il y a au catalogue. Nous avons regardé les corrélations entre la quantité d’offres et les réservations et ça ne change pas vraiment les résultats au global ».
C’est la deuxième année que la plateforme de réservation d’hébergements durables se prête au jeu. Très certainement pour des besoins marketing bien compréhensibles, mais il est toujours intéressant d’y jeter un œil, car la carte est parlante, au-delà des besoins de la start-up.
« Nous avons analysé plus de 200 000 résultats de recherches et réservations en 2022, et établi sur cette base un score de popularité sur 100 » explique Guillaume Jouffre, cofondateur de GreenGo.
Le score tient compte, poursuit-il « des intentions de recherches d’une part et des réservations sur GreenGo d’autre part, pour "débiaiser" les disparités d'offres par région au maximum.
Les gens cherchent indépendamment de ce qu’il y a au catalogue. Nous avons regardé les corrélations entre la quantité d’offres et les réservations et ça ne change pas vraiment les résultats au global ».
La Bretagne, ça nous gagne
Le top 10 met la Bretagne à l’honneur, avec deux départements dans le top 10.
C’est le Morbihan qui décroche la place de favori, suivi par l’Hérault, le Finistère, la Gironde, les Bouches-du-Rhône, la Dordogne, l’Ardèche, la Haute-Savoie, Paris et enfin la Drôme.
Pour GreenGo, si les deux départements en tête sont le Morbihan, et l’Hérault, ça n’est clairement pas un hasard : « Le Morbihan a développé une stratégie de protection du parc naturel régional du golfe du Morbihan, mais a aussi accentué son rôle dans la gestion des zones côtières.
Des actions autour de la faune et de la flore qui ont également attiré les touristes dans l’Hérault qui fait sa grande entrée dans le TOP 10 directement à la 2ème place.»
C’est le Morbihan qui décroche la place de favori, suivi par l’Hérault, le Finistère, la Gironde, les Bouches-du-Rhône, la Dordogne, l’Ardèche, la Haute-Savoie, Paris et enfin la Drôme.
Pour GreenGo, si les deux départements en tête sont le Morbihan, et l’Hérault, ça n’est clairement pas un hasard : « Le Morbihan a développé une stratégie de protection du parc naturel régional du golfe du Morbihan, mais a aussi accentué son rôle dans la gestion des zones côtières.
Des actions autour de la faune et de la flore qui ont également attiré les touristes dans l’Hérault qui fait sa grande entrée dans le TOP 10 directement à la 2ème place.»
Prendre de le frais
L’autre point que l’on peut retenir, c’est Guillaume Jouffre qui le pointe : « Les littoraux ont toujours la cote, mais on réalise aussi que les voyageurs sont de plus en plus à la recherche de nature, de découverte, avec des départements comme la Dordogne, l’Ardèche ou la Drôme dans le haut du classement ».
On pense à la récente carte des villes où il fait bon vivre mettant en tête des villes comme Angers, La Rochelle ou Lorient. Côté classement des destinations durables, on retrouve la même envie de destinations moins surpeuplées et moins prisées, comme la Dordogne ou l’Ardèche.
En allant un peu plus vers les terres ou un peu plus en hauteur, c’est peut-être aussi le frais que recherchent les voyageurs.
Les sécheresses et l’augmentation des fortes chaleurs fait peu à peu évoluer les habitudes touristiques : probablement le moment est-il venu de revoir son offre en l’adaptant aux changements climatiques ?
On pense à la récente carte des villes où il fait bon vivre mettant en tête des villes comme Angers, La Rochelle ou Lorient. Côté classement des destinations durables, on retrouve la même envie de destinations moins surpeuplées et moins prisées, comme la Dordogne ou l’Ardèche.
En allant un peu plus vers les terres ou un peu plus en hauteur, c’est peut-être aussi le frais que recherchent les voyageurs.
Les sécheresses et l’augmentation des fortes chaleurs fait peu à peu évoluer les habitudes touristiques : probablement le moment est-il venu de revoir son offre en l’adaptant aux changements climatiques ?
Une carte qui suit celle du rail
GreenGo a comparé ces résultats à l’offre ferroviaire : « si on superpose la carte de France de ce classement à la carte du réseau TGV, c’est assez intéressant » indique Guillaume Jouffre, qui observe « une vraie tendance sur les départements accessibles facilement en train, constatée aussi via l’utilisation massive du filtre “gare à proximité“ ».
On peut certainement y voir une prise de conscience du « poids » du transport dans l’impact d’un voyage. Les touristes seront donc heureux que le développement des infrastructures ferroviaires semble devenir une priorité du gouvernement.
Une prise de conscience plutôt axée sur le transport « du quotidien » pour l’instant et assez peu sur la décentralisation. Dommage, car, si les deux cartes sont superposables, c’est à partir de Paris. « Dans les faits, tout est polarisé sur Paris, c'est le défaut de notre réseau ferré » concède Guillaume Jouffre.
On peut certainement y voir une prise de conscience du « poids » du transport dans l’impact d’un voyage. Les touristes seront donc heureux que le développement des infrastructures ferroviaires semble devenir une priorité du gouvernement.
Une prise de conscience plutôt axée sur le transport « du quotidien » pour l’instant et assez peu sur la décentralisation. Dommage, car, si les deux cartes sont superposables, c’est à partir de Paris. « Dans les faits, tout est polarisé sur Paris, c'est le défaut de notre réseau ferré » concède Guillaume Jouffre.
Un encouragement pour les offres durables
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Des résultats utiles pour la plateforme d’hébergement comme pour les professionnels du tourisme en général, car ils montrent que parfois l’offre n’est pas à la hauteur de la demande :
« Typiquement pour la Bretagne, il y a beaucoup de recherche et de résas, mais si on compare les réservations à l’offre disponible, on voit que les gens auraient besoin de bien plus » admet Guillaume Jouffre.
Sans doute GreenGo en tiendra compte pour améliorer son catalogue, mais c’est aussi un point intéressant pour les professionnels sur le territoire qui auraient tout intérêt à développer une offre durable.
Enfin, on note que la carte des préférences écoresponsables est très proche de celle des choix des touristes plus classiques : les littoraux sont toujours plébiscités, qu’il s’agisse de l’océan ou de la Méditerranée.
Rien d’étonnant, mais une certaine satisfaction d’y voir une normalisation du tourisme durable, qui se calque de plus en plus sur l’offre globale de tourisme - à moins que ce ne soit l’inverse. Et là encore, un vrai signal pour que les professionnels continuent leur transition.
« Typiquement pour la Bretagne, il y a beaucoup de recherche et de résas, mais si on compare les réservations à l’offre disponible, on voit que les gens auraient besoin de bien plus » admet Guillaume Jouffre.
Sans doute GreenGo en tiendra compte pour améliorer son catalogue, mais c’est aussi un point intéressant pour les professionnels sur le territoire qui auraient tout intérêt à développer une offre durable.
Enfin, on note que la carte des préférences écoresponsables est très proche de celle des choix des touristes plus classiques : les littoraux sont toujours plébiscités, qu’il s’agisse de l’océan ou de la Méditerranée.
Rien d’étonnant, mais une certaine satisfaction d’y voir une normalisation du tourisme durable, qui se calque de plus en plus sur l’offre globale de tourisme - à moins que ce ne soit l’inverse. Et là encore, un vrai signal pour que les professionnels continuent leur transition.
Publié par Juliette Pic
Responsable rubrique Voyages Responsables - TourMaG.com
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