Après l'Allemagne, l'Angleterre et la France, Wingly vise le marché américain et le BtoB
La vie d'une start-up n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Lorsqu'en 2016, Emeric de Waziers fonde Wingly avec la volonté de devenir le "BlaBlaCar de l'aérien", la France se trouve en pleine fronde des taxis à l'encontre d'Uber. "Nous avons commencé sur le marché français, mais très vite il y a une levée de boucliers des syndicats, et des autorités française" se remémore le fondateur de la jeune pousse.
Wingly déménage alors et pose ses valises en Allemagne, où "les responsables nous ont confirmé que notre démarche était légale, et aux normes avec le règlement européen". Une fois les autorisations acquises, Wingly prend son envol, en s'attaquant au délicat marché de l'aviation privée.
Dans l'imaginaire collectif, quand une personne parle de ce moyen de transport "vient alors l'image d'un jet privé, et donc d'une élite. Mais sur les 30 000 pilotes présents en France, cela ne concerne qu'une infime partie" qui n'intéresse pas Wingly. Entre temps ses équipes ont posé à nouveau leurs valises dans l'Hexagone, c'était en septembre 2017.
La plateforme se concentre exclusivement sur les bi- et monomoteurs, plus communément appelés "les coucous ! Pour assurer un niveau de sécurité optimale, nous ne référençons que les appareils certifiés.
Cette catégorie permet de s'assurer que les avions bénéficient "d'un cycle de maintenance très soutenue, les pilotes ont une licence renouvelée, et les critères d'assurance de l'avion sont plus importants."
Afin de réguler un marché représentant 700 000 heures de vols en France, la start-up revendique un statut de tiers de confiance, entre d'un côté les passagers et de l'autre les pilotes.
Wingly déménage alors et pose ses valises en Allemagne, où "les responsables nous ont confirmé que notre démarche était légale, et aux normes avec le règlement européen". Une fois les autorisations acquises, Wingly prend son envol, en s'attaquant au délicat marché de l'aviation privée.
Dans l'imaginaire collectif, quand une personne parle de ce moyen de transport "vient alors l'image d'un jet privé, et donc d'une élite. Mais sur les 30 000 pilotes présents en France, cela ne concerne qu'une infime partie" qui n'intéresse pas Wingly. Entre temps ses équipes ont posé à nouveau leurs valises dans l'Hexagone, c'était en septembre 2017.
La plateforme se concentre exclusivement sur les bi- et monomoteurs, plus communément appelés "les coucous ! Pour assurer un niveau de sécurité optimale, nous ne référençons que les appareils certifiés.
Cette catégorie permet de s'assurer que les avions bénéficient "d'un cycle de maintenance très soutenue, les pilotes ont une licence renouvelée, et les critères d'assurance de l'avion sont plus importants."
Afin de réguler un marché représentant 700 000 heures de vols en France, la start-up revendique un statut de tiers de confiance, entre d'un côté les passagers et de l'autre les pilotes.
Où en est la start-up ?
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La confiance semble communicative, puisque plus de 1000 vols sont effectués par la plateforme chaque mois "cet été nous allons atteindre les 2 à 3 000 vols mensuellement" se félicite Emeric de Waziers.
Parmi eux, 50% des vols sont effectués pour des balades dans une région, 30% sont des vols d'un points A à un point B en aller-retour et les 20% restants correspondent à des allers simples.
Dans un premier temps, l'activité se concentre principalement sur la clientèle loisir "nous voulons dégager une identité loisir, avant de s'attaquer aux voyageurs affaires, qui est bien plus compliqué à toucher". Si les familles profitent de l'offre de la start-up pour découvrir un château sous un angle atypique, le deuxième axe de développement sera de travailler avec les acteurs de l'aviation taxi (les jets privés), en leur faisant bénéficier de la communauté.
"Le problème de ce segment étant le manque d'utilisateurs, nous voulons tout d'abord créer une communauté pour optimiser les opérations. Une fois constituée, il nous sera possible d'envisager un rapprochement dans le secteur de l'aviation affaires."
Avant de se diversifier, Wingly avance à un rythme soutenu. Après une levée de fonds de 2 millions d'euros, et avoir été distinguée lors du TechCrunch Battlefield Europe à VivaTech, la start-up accélère sur la communication.
"Nous avons actuellement 170 000 membres et 12 000 pilotes inscrits, après une phase orientée sur l'offre (de trajets), nous attaquons une seconde accès sur la demande" confie l'amoureux des avions.
Pour se faire, les internautes inscrits sur la plateforme peuvent dorénavant proposer des trajets aux pilotes, mais Emeric de Waziers voit plus loin. "J'aimerais rendre les déplacements en avion aussi facile d'accès que ceux en taxi ou en Uber."
Parmi eux, 50% des vols sont effectués pour des balades dans une région, 30% sont des vols d'un points A à un point B en aller-retour et les 20% restants correspondent à des allers simples.
Dans un premier temps, l'activité se concentre principalement sur la clientèle loisir "nous voulons dégager une identité loisir, avant de s'attaquer aux voyageurs affaires, qui est bien plus compliqué à toucher". Si les familles profitent de l'offre de la start-up pour découvrir un château sous un angle atypique, le deuxième axe de développement sera de travailler avec les acteurs de l'aviation taxi (les jets privés), en leur faisant bénéficier de la communauté.
"Le problème de ce segment étant le manque d'utilisateurs, nous voulons tout d'abord créer une communauté pour optimiser les opérations. Une fois constituée, il nous sera possible d'envisager un rapprochement dans le secteur de l'aviation affaires."
Avant de se diversifier, Wingly avance à un rythme soutenu. Après une levée de fonds de 2 millions d'euros, et avoir été distinguée lors du TechCrunch Battlefield Europe à VivaTech, la start-up accélère sur la communication.
"Nous avons actuellement 170 000 membres et 12 000 pilotes inscrits, après une phase orientée sur l'offre (de trajets), nous attaquons une seconde accès sur la demande" confie l'amoureux des avions.
Pour se faire, les internautes inscrits sur la plateforme peuvent dorénavant proposer des trajets aux pilotes, mais Emeric de Waziers voit plus loin. "J'aimerais rendre les déplacements en avion aussi facile d'accès que ceux en taxi ou en Uber."
BtoB et USA en point d emire
Jusque-là plutôt confidentielle, la start-up vise entre 300 000 et 400 000 membres à la fin de l'année, mais surtout elle souhaite s'attaquer au marché américain dans quelques trimestres.
"Notre prix reçu à Viva Technology va nous ouvrir les portes des USA, puisque nous allons présenter Wingly là-bas lors de la finale mondiale du TechCrunch Battlefield annonce le fondateur de la start-up.
Le concours n'est qu'une entrée en matière, puisque les textes réglementaires autorisent l'activité "mais comme en France, il y a une interprétation qui peut nous limiter. Nous travaillons dessus pour faire évoluer cela. Dès que le marché va s'ouvrir, nous allons nous lancer. D'autant plus que nos concurrents sont totalement bloqués" avec comme date de lancement l'année 2019.
En attendant la prochaine année, et le pays du président Trump l'objectif est de consolider les marchés allemands, anglais, et français (le plus dynamique) "pour atteindre la rentabilité, avant de voir ailleurs". La croissance exponentielle, dépassant les 25% mensuellement, fait grossir les troupes qui devraient passer de 7 à 30 personnes à la fin de l'année 2018.
A ce rythme, les forces vives vont suivre la forte croissance de la start-up d'autant plus "que nous avons déjà des contacts avec les professionnels du tourisme et qu'une solution BtoB est en cours de réflexion."
Alors que le covoiturage est devenu tendance ces dernières semaines, Wingly pourrait bien imposer une nouvelle tendance, le coavionnage... Mais pour ça, il va falloir laisser passer quelques années.
"Notre prix reçu à Viva Technology va nous ouvrir les portes des USA, puisque nous allons présenter Wingly là-bas lors de la finale mondiale du TechCrunch Battlefield annonce le fondateur de la start-up.
Le concours n'est qu'une entrée en matière, puisque les textes réglementaires autorisent l'activité "mais comme en France, il y a une interprétation qui peut nous limiter. Nous travaillons dessus pour faire évoluer cela. Dès que le marché va s'ouvrir, nous allons nous lancer. D'autant plus que nos concurrents sont totalement bloqués" avec comme date de lancement l'année 2019.
En attendant la prochaine année, et le pays du président Trump l'objectif est de consolider les marchés allemands, anglais, et français (le plus dynamique) "pour atteindre la rentabilité, avant de voir ailleurs". La croissance exponentielle, dépassant les 25% mensuellement, fait grossir les troupes qui devraient passer de 7 à 30 personnes à la fin de l'année 2018.
A ce rythme, les forces vives vont suivre la forte croissance de la start-up d'autant plus "que nous avons déjà des contacts avec les professionnels du tourisme et qu'une solution BtoB est en cours de réflexion."
Alors que le covoiturage est devenu tendance ces dernières semaines, Wingly pourrait bien imposer une nouvelle tendance, le coavionnage... Mais pour ça, il va falloir laisser passer quelques années.