« La SNCF c’est un morceau de France ! » s'est exclamé Guillaume Pepy président de la SNCF et premier e-commerçant de France.
«Il y a à la fois la France des manifs, des grèves etc. Mais il y a en même temps la France, championne mondiale du digital et nous vivons en ce moment cette contradiction que vivent beaucoup d’entreprises françaises.»
Invité de la dernière édition des Enjeux E-commerce organisés par la Fevad, Guillaume Pepy est revenu sur les dernières innovations technologiques du groupe.
Fort de sa position de leader, avec un volume d’affaires de 4,3 milliards d’euros, l'entreprise séculaire est plus que jamais "plongée dans le digital".
En filialisant le web avec la plateforme Voyages-sncf.com, le groupe était vu comme « Jurassic Park et « "jemelapète.com" » sourit le dirigeant.
Il a fallu réconcilier les deux entités en les mettant dans un même lieu. Aujourd’hui toutes les équipes sont mélangées.
« S’il y avait une fracture numérique, on serait mal barré », explique-t-il.
«Il y a à la fois la France des manifs, des grèves etc. Mais il y a en même temps la France, championne mondiale du digital et nous vivons en ce moment cette contradiction que vivent beaucoup d’entreprises françaises.»
Invité de la dernière édition des Enjeux E-commerce organisés par la Fevad, Guillaume Pepy est revenu sur les dernières innovations technologiques du groupe.
Fort de sa position de leader, avec un volume d’affaires de 4,3 milliards d’euros, l'entreprise séculaire est plus que jamais "plongée dans le digital".
En filialisant le web avec la plateforme Voyages-sncf.com, le groupe était vu comme « Jurassic Park et « "jemelapète.com" » sourit le dirigeant.
Il a fallu réconcilier les deux entités en les mettant dans un même lieu. Aujourd’hui toutes les équipes sont mélangées.
« S’il y avait une fracture numérique, on serait mal barré », explique-t-il.
Projeter le succès français à l'international
Parti du constat que les utilisateurs de transports sont devenus de "sacrés infidèles, inconstant et zappeurs", la relation aux transports a changé.
« Pour notre métier ça change tout, il faut qu’on pense mobilité partagée, connectée, durable. La violence de cette transformation est sur 3 à 5 ans...
Notre métier était de faire du train en France, et aujourd’hui c’est d'être une solution de mobilité, et pour aller plus loin une plateforme de solution de mobilité.
Il s’invente sans arrêt des modes de transport, et notre métier, c’est de pouvoir les combiner et de les proposer avec la colonne vertébrale du train essentielle pour un continent comme l’Europe ».
Cette mutation n'est pas encore terminée, bien au contraire.
« Nous raisonnons encore France et pas vraiment Europe et monde. Or, l’écart entre le 4,3 milliard de Voyages-Sncf et les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) est de 1 à 100.»
Ainsi le président souhaite projeter le succès français à l'échelle européenne voire internationale, nécessitant de travailler sur tous les marchés et d'attirer toutes les ressources nécessaires.
« Pour notre métier ça change tout, il faut qu’on pense mobilité partagée, connectée, durable. La violence de cette transformation est sur 3 à 5 ans...
Notre métier était de faire du train en France, et aujourd’hui c’est d'être une solution de mobilité, et pour aller plus loin une plateforme de solution de mobilité.
Il s’invente sans arrêt des modes de transport, et notre métier, c’est de pouvoir les combiner et de les proposer avec la colonne vertébrale du train essentielle pour un continent comme l’Europe ».
Cette mutation n'est pas encore terminée, bien au contraire.
« Nous raisonnons encore France et pas vraiment Europe et monde. Or, l’écart entre le 4,3 milliard de Voyages-Sncf et les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) est de 1 à 100.»
Ainsi le président souhaite projeter le succès français à l'échelle européenne voire internationale, nécessitant de travailler sur tous les marchés et d'attirer toutes les ressources nécessaires.
La capacité à faire tous les métiers de la mobilité
Pour éviter la concurrence qui ne cesse de s'étendre, la SNCF s'entoure depuis quelques années d'acteurs de la mobilité afin d'enrichir ses services.
« Notre principal levier de croissance est la capacité à faire tous les métiers de la mobilité. Nous sommes opérateurs, ingénieurs, mais aussi architectes. Notre métier est d’assembler toutes ces briques.
On fait du train, du parking, du vélo, du vélo électrique, de l’autopartage, du co-voiturage, de la location de voitures entre particuliers, etc. ».
La SNCF est certainement l'une des entreprises pionnières de l'Open Innovation en France.
Elle a d'ailleurs lancé l'an dernier le SNCF Digital Ventures, un « radar à innovations » et n'a pas hésité à racheter des sociétés comme LeCab ou à travailler avec des start-ups comme OuiCar.
« Nous sélectionnons les meilleurs partenaires tout en leur laissant leur liberté de start-up. Le but, ce n’est pas de les appeler SNCF ou de les intégrer dans le système », souligne Guillaume Pepy.
« Notre principal levier de croissance est la capacité à faire tous les métiers de la mobilité. Nous sommes opérateurs, ingénieurs, mais aussi architectes. Notre métier est d’assembler toutes ces briques.
On fait du train, du parking, du vélo, du vélo électrique, de l’autopartage, du co-voiturage, de la location de voitures entre particuliers, etc. ».
La SNCF est certainement l'une des entreprises pionnières de l'Open Innovation en France.
Elle a d'ailleurs lancé l'an dernier le SNCF Digital Ventures, un « radar à innovations » et n'a pas hésité à racheter des sociétés comme LeCab ou à travailler avec des start-ups comme OuiCar.
« Nous sélectionnons les meilleurs partenaires tout en leur laissant leur liberté de start-up. Le but, ce n’est pas de les appeler SNCF ou de les intégrer dans le système », souligne Guillaume Pepy.
Du WIFI dans le train pour fin 2017
Guillaume Pepy a également reconnu les échecs rencontrés ces dernières années, et évidemment la question du wifi dans les trains a été posée. Une erreur de technologie et un time-to-market trop long a dénoncé le dirigeant.
« Il y a 5 ou 6 ans, on a fait l’essai de l'Internet à bord du TGV, nous avions choisi une technologie satellitaire avec une box TGV payante, on s’était complètement planté !
Notre box n’était pas à la hauteur de nos promesses.
Nous repartons aujourd’hui sur une technologie 4G, avec un partenariat avec Orange et SFR.
Tous les trains de France seront couverts avant la fin de l’année prochaine », promet Guillaume Pepy.
« Il y a 5 ou 6 ans, on a fait l’essai de l'Internet à bord du TGV, nous avions choisi une technologie satellitaire avec une box TGV payante, on s’était complètement planté !
Notre box n’était pas à la hauteur de nos promesses.
Nous repartons aujourd’hui sur une technologie 4G, avec un partenariat avec Orange et SFR.
Tous les trains de France seront couverts avant la fin de l’année prochaine », promet Guillaume Pepy.
Et l'hyperloop ?
« Soit ça marche, soit dans 5 ans c'est poubelle ! » annonce Guillaume Pepy au sujet de l'Hyperloop, ce "train du futur".
Le président de la SNCF a donc confirmé investir dans le "concurrent de l'avion" permettant de "voler, rouler" à plus de 1000 km/h.
« Cette technologie nous intéresse car c'est une mise en réseau de recherche, c'est un mode de financement qui n'a rien à voir avec les modes de financement actuel.
C'est une idée géniale, avec une notion de communautaire : trouvons ensemble et nous partagerons ensemble ».
Par ailleurs, Guillaume Pepy a annoncé un nouveau programme qui consiste à rendre la conduite des trains automatiques, et donc à automatiser le système de circulation des trains.
« Et c'est possible ! » conclut le président de la SNCF.
Le président de la SNCF a donc confirmé investir dans le "concurrent de l'avion" permettant de "voler, rouler" à plus de 1000 km/h.
« Cette technologie nous intéresse car c'est une mise en réseau de recherche, c'est un mode de financement qui n'a rien à voir avec les modes de financement actuel.
C'est une idée géniale, avec une notion de communautaire : trouvons ensemble et nous partagerons ensemble ».
Par ailleurs, Guillaume Pepy a annoncé un nouveau programme qui consiste à rendre la conduite des trains automatiques, et donc à automatiser le système de circulation des trains.
« Et c'est possible ! » conclut le président de la SNCF.