Les EDV disent travailler pour faire inscrire dans la loi le principe de la "caisse de garantie" - Crédit photo : EDV
L'arrêt d'Aigle Azur est un drame industriel et humain, avec 1 150 salariés qui ne savent toujours pas quel sort leur est réservé, mais il permet aussi d'agréger les personnes flouées dans un combat commun.
Après avoir agité les médias nationaux ces derniers jours, Aigle Azur fait bouger les professionnels. La tornade médiatique se conjugue aux actions des professionnels du tourisme.
Les Entreprises du Voyage ont décidé de taper du poing sur la table, en dévoilant leur plan de bataille pour défendre les agents de voyages.
Tout d'abord le syndicat travaille sur des pistes juridiques pour "mettre en cause la responsabilité de l’administrateur judiciaire et de IATA."
De plus les Entreprises du Voyage déclarent mettre la pression sur l'association protégeant les compagnies pour qu'elle impose à ses membres des garanties bancaires basées sur des critères bilanciels.
Dans le même temps, un travail de lobby est opéré auprès des ministres concernés pour faire inscrire dans le projet de loi sur le transport aérien le principe de "caisse de garantie".
Aucune mention n'a été faite concernant la pétition lancée par TourMaG.com même si une phrase semble en faire référence : "toutes les actions coordonnées qui nous aiderons à obtenir gain de cause auprès de IATA et des pouvoirs publics sont les bienvenues et nous les saluons."
Le mieux serait de promouvoir ces actions, comme le réclame Nicolas Brumelot le PDG de MisterFly.
Après avoir agité les médias nationaux ces derniers jours, Aigle Azur fait bouger les professionnels. La tornade médiatique se conjugue aux actions des professionnels du tourisme.
Les Entreprises du Voyage ont décidé de taper du poing sur la table, en dévoilant leur plan de bataille pour défendre les agents de voyages.
Tout d'abord le syndicat travaille sur des pistes juridiques pour "mettre en cause la responsabilité de l’administrateur judiciaire et de IATA."
De plus les Entreprises du Voyage déclarent mettre la pression sur l'association protégeant les compagnies pour qu'elle impose à ses membres des garanties bancaires basées sur des critères bilanciels.
Dans le même temps, un travail de lobby est opéré auprès des ministres concernés pour faire inscrire dans le projet de loi sur le transport aérien le principe de "caisse de garantie".
Aucune mention n'a été faite concernant la pétition lancée par TourMaG.com même si une phrase semble en faire référence : "toutes les actions coordonnées qui nous aiderons à obtenir gain de cause auprès de IATA et des pouvoirs publics sont les bienvenues et nous les saluons."
Le mieux serait de promouvoir ces actions, comme le réclame Nicolas Brumelot le PDG de MisterFly.
Les EDV chargent toutes les parties prenantes de la chute d'Aigle Azur
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Le syndicat déplore "la légèreté avec laquelle a été gérée cette défaillance", avec notamment un Frantz Yvelin, PDG d’Aigle Azur, dont "l'attitude relève de l’escroquerie."
Tout le monde en prend pour son grade. L'administratrice judiciaire est accusée d'avoir trompé les clients et les agents de voyages en programmant des vols jusqu'au lundi 9 septembre, avant de les interrompre le 6 septembre au soir.
Et le CIRI (Ministère de l’économie) a lui été anesthésié "et n’a même pas été en mesure de faire rapatrier les fonds disponibles en Algérie" déplore le communiqué des EDV.
Pour finir IATA a suspendu Aigle Azur du BSP France le 7 septembre, puis,"par une pirouette réglementaire dont elle a le secret a fait rétroagir cette suspension au 16 août...
IATA fait preuve d’un mépris condescendant à l’égard des distributeurs et des passagers," explique les Entreprises du Voyage.
La lutte n'est pas terminée.
Tout le monde en prend pour son grade. L'administratrice judiciaire est accusée d'avoir trompé les clients et les agents de voyages en programmant des vols jusqu'au lundi 9 septembre, avant de les interrompre le 6 septembre au soir.
Et le CIRI (Ministère de l’économie) a lui été anesthésié "et n’a même pas été en mesure de faire rapatrier les fonds disponibles en Algérie" déplore le communiqué des EDV.
Pour finir IATA a suspendu Aigle Azur du BSP France le 7 septembre, puis,"par une pirouette réglementaire dont elle a le secret a fait rétroagir cette suspension au 16 août...
IATA fait preuve d’un mépris condescendant à l’égard des distributeurs et des passagers," explique les Entreprises du Voyage.
La lutte n'est pas terminée.