L'IA à la rescousse de l'Union européenne pour le passage aux frontières - crédit photo : Depositphotos @agsandrew
Minority Report devient réalité. Le film réalisé par Steven Spielberg et sorti en 2002, plonge le spectateur en 2045, dans une société où le crime a disparu en raison de la mise en place d'un système reposant sur la détection de signes précurseurs des violences.
En Europe, il n'y a plus besoin de regarder Tom Cruise faire des cabrioles pour éviter ses anciens partenaires lancés à ses trousses, puisque l'Union européenne va tester une solution s'inspirant de ce long métrage.
Baptisé iBorderCtrl, le système qui compte 9 pays participant au programme (Luxembourg, Grèce, Chypre, Royaume-Uni, Pologne, Espagne, Hongrie, Allemagne, Lettonie) doit permettre de prédire les menteurs, grâce à l'intelligence artificielle avant leur passage aux frontières.
Reposant sur des technologies "existantes et éprouvées, mais aussi innovantes" selon le coordinateur du projet, George Boultadakis, de European Dynamics au Luxembourg, la solution repose sur l'analyse à partir d'un entretien vidéo, afin de détecter les micro-expressions des voyageurs afin de déterminer si la personne interrogée ment.
En Europe, il n'y a plus besoin de regarder Tom Cruise faire des cabrioles pour éviter ses anciens partenaires lancés à ses trousses, puisque l'Union européenne va tester une solution s'inspirant de ce long métrage.
Baptisé iBorderCtrl, le système qui compte 9 pays participant au programme (Luxembourg, Grèce, Chypre, Royaume-Uni, Pologne, Espagne, Hongrie, Allemagne, Lettonie) doit permettre de prédire les menteurs, grâce à l'intelligence artificielle avant leur passage aux frontières.
Reposant sur des technologies "existantes et éprouvées, mais aussi innovantes" selon le coordinateur du projet, George Boultadakis, de European Dynamics au Luxembourg, la solution repose sur l'analyse à partir d'un entretien vidéo, afin de détecter les micro-expressions des voyageurs afin de déterminer si la personne interrogée ment.
Le langage non verbal analysé par l'IA
Avec 700 millions de personnes entrant chaque année en Europe, l'UE fait face à un défi très important. Et ce n'est sans doute pas pour rien que l'on trouve dans les pays participant au programme : la Hongrie ou la Pologne, ayant à leur tête des gouvernements conservateurs, et sensibles à la question de l'immigration.
Une technologie qui sera testée par 4 points de passage en Hongrie, Lettonie et en Grèce, sans doute pour calmer le virulent dirigeant hongrois, Viktor Orban.
Ainsi, les candidats à l'entrée dans l'espace Schengen devront télécharger une application, sur laquelle le voyageur sauvegardera son passeport, visa et autres papiers.
Ensuite la personne répondra aux questions d'un garde-frontière, à l'aide de la caméra de son appareil. Pendant ce temps, une analyse du langage corporel sera effectuée par l'intelligence artificielle, qui débusquera les détails inconscients du visage.
Suite à cet entretien préliminaire, les voyageurs présentant "un faible risque" de feront l'objet d'une brève réévaluation de leurs informations, alors que ceux au "risque plus élevé" feront face à un contrôle plus détaillé.
Une technologie qui sera testée par 4 points de passage en Hongrie, Lettonie et en Grèce, sans doute pour calmer le virulent dirigeant hongrois, Viktor Orban.
Ainsi, les candidats à l'entrée dans l'espace Schengen devront télécharger une application, sur laquelle le voyageur sauvegardera son passeport, visa et autres papiers.
Ensuite la personne répondra aux questions d'un garde-frontière, à l'aide de la caméra de son appareil. Pendant ce temps, une analyse du langage corporel sera effectuée par l'intelligence artificielle, qui débusquera les détails inconscients du visage.
Suite à cet entretien préliminaire, les voyageurs présentant "un faible risque" de feront l'objet d'une brève réévaluation de leurs informations, alors que ceux au "risque plus élevé" feront face à un contrôle plus détaillé.
Objectif : repérer les immigrants clandestins et prévenir le terrorisme
Pour les plus septiques, les premiers chiffres avancés par les concepteurs de la solution iBorderCtrl démontrent que le taux de détection des mensonges est de 76%. Une prochaine amélioration du système devrait porter le résultat à 85 %.
L'Union européenne instigatrice de test grandeur nature investit plus de 4,5 millions d'euros, dans le but de fluidifier le passage aux frontières, et rendre ce point de friction plus efficace.
Ce n'est pas tout car selon le document de présentation, paru sur le site de l'instance continentale, iBorderCtrl doit permettre de "repérer les immigrants clandestins et contribuer ainsi à la prévention du crime et du terrorisme."
La phase de test s'échelonnera sur 6 mois, avec une fin estimée pour août 2019, avant peut-être de répondre la prédiction des mensonges aux quatre coins de l'Europe, et faire entrer Minority Report dans le quotidien des Européens, les dérives en moins, espérons.
Crédit Gif : GIPHY
L'Union européenne instigatrice de test grandeur nature investit plus de 4,5 millions d'euros, dans le but de fluidifier le passage aux frontières, et rendre ce point de friction plus efficace.
Ce n'est pas tout car selon le document de présentation, paru sur le site de l'instance continentale, iBorderCtrl doit permettre de "repérer les immigrants clandestins et contribuer ainsi à la prévention du crime et du terrorisme."
La phase de test s'échelonnera sur 6 mois, avec une fin estimée pour août 2019, avant peut-être de répondre la prédiction des mensonges aux quatre coins de l'Europe, et faire entrer Minority Report dans le quotidien des Européens, les dérives en moins, espérons.
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