Chez Atout France, on attend aussi le réveil du ministère de tutelle. En attendant, tous ceux qui veulent exercer (et qui le font) sans immatriculation, sont hors la loi… - Crédit Photo Patrick Vedrune
Je reviendrai dès demain sur la Convention Collective, dont la négociation n'a toujours pas abouti.
Une affaire sur laquelle le Ministère devrait quand même jeter un œil, mais ce n'est pas le sujet du jour...
Non, le vrai sujet tient toujours au changement entre les licences d'agent de voyages et les immatriculés. Je ne vais pas refaire l'histoire, mais souvenez-vous.
Plus de licences délivrées par les préfectures, mais des "immatriculations" délivrées par une Commission Indépendante, sous l'égide de la DCGIS et dont les membres sont agréés (euphémisme ?) par le Ministre du Tourisme... et nommés par décret.
La Commission "ad hoc" vient de voir son mandat s'achever au bout d'un mandat de trois ans...
Et, théoriquement (et en pratique aussi), ses membres sont donc "en vacation". Conséquence : plus d'immatriculations pour les prestataires de voyages depuis quelques semaines déjà.
Pourquoi ? Parce que le dossier traîne au ministère depuis maintenant deux mois et que personne ne fait rien.
Pourtant, cette même Commission se manifeste depuis maintenant plus de deux mois, afin d'assurer la "continuité"... même si certains membres ne sont plus tout à fait dans les petits papiers du pouvoir.
O tempora, o mores, comme disait un vieux copain !
Michèle Hourt, la présidente, a bien prévenu le Ministère et même mis sa "démission" dans la balance pour tenter de susciter une réaction.
Une affaire sur laquelle le Ministère devrait quand même jeter un œil, mais ce n'est pas le sujet du jour...
Non, le vrai sujet tient toujours au changement entre les licences d'agent de voyages et les immatriculés. Je ne vais pas refaire l'histoire, mais souvenez-vous.
Plus de licences délivrées par les préfectures, mais des "immatriculations" délivrées par une Commission Indépendante, sous l'égide de la DCGIS et dont les membres sont agréés (euphémisme ?) par le Ministre du Tourisme... et nommés par décret.
La Commission "ad hoc" vient de voir son mandat s'achever au bout d'un mandat de trois ans...
Et, théoriquement (et en pratique aussi), ses membres sont donc "en vacation". Conséquence : plus d'immatriculations pour les prestataires de voyages depuis quelques semaines déjà.
Pourquoi ? Parce que le dossier traîne au ministère depuis maintenant deux mois et que personne ne fait rien.
Pourtant, cette même Commission se manifeste depuis maintenant plus de deux mois, afin d'assurer la "continuité"... même si certains membres ne sont plus tout à fait dans les petits papiers du pouvoir.
O tempora, o mores, comme disait un vieux copain !
Michèle Hourt, la présidente, a bien prévenu le Ministère et même mis sa "démission" dans la balance pour tenter de susciter une réaction.
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Côté Ministère, que dalle...
J'ai quand même eu l'outrecuidance (c'est toujours bizarre ce mot, du verbe outre-cuider je présume) de demander quelques explications à Bercy, chez ma chère Béc... pardon, Madame la Ministre (ça, c'est pour faire plaisir à une amie du sud-ouest).
"Quel est le problème ?", m'a répondu la directrice en chef de la com de Sylvia (d'acc c'est pas la Star'Ac, mais j'aime bien les prénoms, c'est moins formel).
"Il y a eu une réunion le 18 décembre dernier et la commission sera constituée bientôt".
Traduction: incessamment, sous peu. Ouais, sauf qu'il faut quand même un décret et que ça prend, à la louche, entre deux et trois mois...
Pendant ce temps, on fait quoi ? Si j'en crois les textes, toute demande d'immatriculation formulée, sans réponse de la commission, est considérée comme acquise.
Quant aux organismes ayant cessé leur activité, si la Commission n'entérine pas leur départ, ils seront toujours considérés comme actifs. Et vogue donc la galère... dans la plus joyeuse gabegie!
D'accord, si j'en crois mon excellent confrère Marianne, une dizaine de ministres de notre gouvernement à nous, sont jugés "inutiles". Je n'invente rien. Désolé pour mon vieux Rick, mais c'est hélas la vraie vérité. Et pour les autres, ce ne sont pas que des rumeurs non plus...
Atout France, l'organisme chargé d'entériner les décisions de la Commission d'Immatriculation, fait comme Charles: il attend ! Bref, tout le monde attend.
Mais comme Madame Pinel a un agenda tellement chargé (j'ai consulté depuis sa nomination, c'est édifiant), eh bien on va attendre.
Pour faire rire, j'ai joint quelques membres de la Commission d'Immatriculation dont les mandats sont arrivés à expiration. Ils attendent ! En attendant, tous ceux qui veulent exercer (et qui le font) sans immatriculation, sont hors la loi…
Mais bon, on rêvait d'un vrai ministre (promis par le candidat), on récolte un ministre… inutile. Rial avait raison, finalement, pas besoin de ministre du Tourisme !
J'ai quand même eu l'outrecuidance (c'est toujours bizarre ce mot, du verbe outre-cuider je présume) de demander quelques explications à Bercy, chez ma chère Béc... pardon, Madame la Ministre (ça, c'est pour faire plaisir à une amie du sud-ouest).
"Quel est le problème ?", m'a répondu la directrice en chef de la com de Sylvia (d'acc c'est pas la Star'Ac, mais j'aime bien les prénoms, c'est moins formel).
"Il y a eu une réunion le 18 décembre dernier et la commission sera constituée bientôt".
Traduction: incessamment, sous peu. Ouais, sauf qu'il faut quand même un décret et que ça prend, à la louche, entre deux et trois mois...
Pendant ce temps, on fait quoi ? Si j'en crois les textes, toute demande d'immatriculation formulée, sans réponse de la commission, est considérée comme acquise.
Quant aux organismes ayant cessé leur activité, si la Commission n'entérine pas leur départ, ils seront toujours considérés comme actifs. Et vogue donc la galère... dans la plus joyeuse gabegie!
D'accord, si j'en crois mon excellent confrère Marianne, une dizaine de ministres de notre gouvernement à nous, sont jugés "inutiles". Je n'invente rien. Désolé pour mon vieux Rick, mais c'est hélas la vraie vérité. Et pour les autres, ce ne sont pas que des rumeurs non plus...
Atout France, l'organisme chargé d'entériner les décisions de la Commission d'Immatriculation, fait comme Charles: il attend ! Bref, tout le monde attend.
Mais comme Madame Pinel a un agenda tellement chargé (j'ai consulté depuis sa nomination, c'est édifiant), eh bien on va attendre.
Pour faire rire, j'ai joint quelques membres de la Commission d'Immatriculation dont les mandats sont arrivés à expiration. Ils attendent ! En attendant, tous ceux qui veulent exercer (et qui le font) sans immatriculation, sont hors la loi…
Mais bon, on rêvait d'un vrai ministre (promis par le candidat), on récolte un ministre… inutile. Rial avait raison, finalement, pas besoin de ministre du Tourisme !