''Nous avons décroché la certifiation Iosa en 2008 et l'avons renouvellée en novembre. Nous sommes membres de plein droit de Iata depuis depuis le 18 novembre dernier...''
TourMaG.com - Quel est l'objectif de votre visite dans la région ?
Antonio Pereira Neves :"Nous étudions actuellement la mise en place d'une 2e fréquence directe vers Praia à laquelle nous ajouterions éventuellement l'île de Sal.
La décision de l'ouverture est prise pour un démarrage en juin prochain. Il reste à déterminer le point de départ.
D'ici le 15 décembre le vol sera en machine. Il s'agira d'une liaison hebdomadaire assurée par un Boeing 757 depuis Nice ou Marseille en bi classe : en éco et en confort à l'avant de l'appareil avec un service et un tarif différents."
TM.com - Quels seront vos critères de choix entre Nice et Marseille ?
A.P.-N.: "Nous étudions le meilleur positionnement possible. Pour cela, nous prenons en compte la communauté cap verdienne, les facilités d'accès, les taxes, les touchers, les conditions d'accueil, les liaisons entre les aéroports et plus généralement le potentiel de développement de ces marchés."
TM.com - Quel sont vos prévisions en terme de trafic ?
A.P.-N.: "Nous visons 100% de taux d'occupation en haute saison et 60 à 75% en moyenne et basse saison."
T.M.com - Pourquoi avoir choisi le marché français en particulier et que représente-t-il ?
A.P.-N.: "Le marché français est important pour nous. Actuellement il représente en moyenne 10 000 passagers par an mais nous avons des objectifs beaucoup plus ambitieux car on peut faire mieux en matière de trafic ethnique et touristique.
Notre objectif est de doubler ce chiffre en 2 ans pour atteindre 20 000 passagers."
Antonio Pereira Neves :"Nous étudions actuellement la mise en place d'une 2e fréquence directe vers Praia à laquelle nous ajouterions éventuellement l'île de Sal.
La décision de l'ouverture est prise pour un démarrage en juin prochain. Il reste à déterminer le point de départ.
D'ici le 15 décembre le vol sera en machine. Il s'agira d'une liaison hebdomadaire assurée par un Boeing 757 depuis Nice ou Marseille en bi classe : en éco et en confort à l'avant de l'appareil avec un service et un tarif différents."
TM.com - Quels seront vos critères de choix entre Nice et Marseille ?
A.P.-N.: "Nous étudions le meilleur positionnement possible. Pour cela, nous prenons en compte la communauté cap verdienne, les facilités d'accès, les taxes, les touchers, les conditions d'accueil, les liaisons entre les aéroports et plus généralement le potentiel de développement de ces marchés."
TM.com - Quel sont vos prévisions en terme de trafic ?
A.P.-N.: "Nous visons 100% de taux d'occupation en haute saison et 60 à 75% en moyenne et basse saison."
T.M.com - Pourquoi avoir choisi le marché français en particulier et que représente-t-il ?
A.P.-N.: "Le marché français est important pour nous. Actuellement il représente en moyenne 10 000 passagers par an mais nous avons des objectifs beaucoup plus ambitieux car on peut faire mieux en matière de trafic ethnique et touristique.
Notre objectif est de doubler ce chiffre en 2 ans pour atteindre 20 000 passagers."
T.M.com - Sur quelle catégorie de trafic comptez-vous ?
A.P.-N.: "Le trafic ethnique constituera encore l'essentiel de notre clientèle car le tourisme est relativement plus long à développer. Par ailleurs, nous maîtrisons moins les paramètres du développement du trafic touristique..."
TM.com - Quel est l'historique de TACV en France ?
A.P.-N.: "Les liaisons directes entre le Cap Vert et la France existent depuis une vingtaine d'années à Paris. D'abord nous opérions via Amsterdam. A la fin des années 90 nous sommes passés au vol direct Paris Praia avec une fréquence hebdomadaire depuis Paris Sal et Praia."
T.M.com - Comment évolue le trafic ?
A.P.-N.: "Depuis que nous avons ajouté l'escale à Sal, nous avons constaté une hausse du taux d'occupation. Une hausse qui s'est traduite par une augmentation du trafic touristique vers Sal et de l'ethnique vers le nord de Cap Vert.
Nous avons une moyenne de 130 passagers par vol soit un taux d'occupation de 60% avec deux périodes de pointe : les fêtes de fin d'année du 15 décembre au 15 janvier et les grandes vacances de juillet jusqu'en septembre."
A.P.-N.: "Le trafic ethnique constituera encore l'essentiel de notre clientèle car le tourisme est relativement plus long à développer. Par ailleurs, nous maîtrisons moins les paramètres du développement du trafic touristique..."
TM.com - Quel est l'historique de TACV en France ?
A.P.-N.: "Les liaisons directes entre le Cap Vert et la France existent depuis une vingtaine d'années à Paris. D'abord nous opérions via Amsterdam. A la fin des années 90 nous sommes passés au vol direct Paris Praia avec une fréquence hebdomadaire depuis Paris Sal et Praia."
T.M.com - Comment évolue le trafic ?
A.P.-N.: "Depuis que nous avons ajouté l'escale à Sal, nous avons constaté une hausse du taux d'occupation. Une hausse qui s'est traduite par une augmentation du trafic touristique vers Sal et de l'ethnique vers le nord de Cap Vert.
Nous avons une moyenne de 130 passagers par vol soit un taux d'occupation de 60% avec deux périodes de pointe : les fêtes de fin d'année du 15 décembre au 15 janvier et les grandes vacances de juillet jusqu'en septembre."
TACV dispose également d'une flotte assurant les liaisons inter-îles de l'archipel
T.M.com - Avez-vous des projets en matière de renouvellement de flotte ?
A.P.-N.: "Nous avons deux appareils de type B 757. Nous réfléchissons actuellement à l'opportunité d'acheter en leasing un nouvel appareil de même gamme dans le cadre d'un développement de notre flotte."
T.M.com - L'épisode du blocage de vos appareils pour les redevances dues à l'administration gérant les aéroports du Cap Vert pose question sur la fiabilité de la compagnie..."
A.P.-N.: "Si on va par là, toutes les compagnies aériennes ou presque sont sur-endettées. Actuellement nous n'avons aucune dettes de quelque nature que ce soit vis-à-vis d'un fournisseur privé.
Nos dettes concernent strictement les redevances aéroportuaires des aéroports cap verdiens (ASA). Nous épongé toutes les autres et venons de achever un re échelonnement de notre dette avec ASA sur 11 ans.
Par ailleurs, nous avons un projet de privatisation lancé dans les années 90 mais qui depuis ça n'a pas beaucoup avancé notamment en raison de la conjoncture du transport aérien international..."
T.M.com - Les compagnies africaines ont piètre réputation au niveau de la sécurité. Qu'en est-il de TACV ?
A.P.-N.: "Nous avons décroché la certifiation Iosa en 2008 et l'avons renouvellée en novembre. Nous sommes membres de plein droit de Iata depuis depuis le 18 novembre dernier."
T.M.com - Quel est le réseau international de TACV ?
A.P.-N.: "En Europe nous desservons actuellement Lisbonne 5 fois par semaine et Paris 1 fois par semaine. Sur le continent américain, nous avons deux liaisons hebdo vers Boston et une vers Fortaleza (Brésil).
Nous avons actuellement des discussions avec des opérateurs touristiques au Brésil. Si elles aboutissent nous volerons 3 fois par semaine vers le Brésil."
A.P.-N.: "Nous avons deux appareils de type B 757. Nous réfléchissons actuellement à l'opportunité d'acheter en leasing un nouvel appareil de même gamme dans le cadre d'un développement de notre flotte."
T.M.com - L'épisode du blocage de vos appareils pour les redevances dues à l'administration gérant les aéroports du Cap Vert pose question sur la fiabilité de la compagnie..."
A.P.-N.: "Si on va par là, toutes les compagnies aériennes ou presque sont sur-endettées. Actuellement nous n'avons aucune dettes de quelque nature que ce soit vis-à-vis d'un fournisseur privé.
Nos dettes concernent strictement les redevances aéroportuaires des aéroports cap verdiens (ASA). Nous épongé toutes les autres et venons de achever un re échelonnement de notre dette avec ASA sur 11 ans.
Par ailleurs, nous avons un projet de privatisation lancé dans les années 90 mais qui depuis ça n'a pas beaucoup avancé notamment en raison de la conjoncture du transport aérien international..."
T.M.com - Les compagnies africaines ont piètre réputation au niveau de la sécurité. Qu'en est-il de TACV ?
A.P.-N.: "Nous avons décroché la certifiation Iosa en 2008 et l'avons renouvellée en novembre. Nous sommes membres de plein droit de Iata depuis depuis le 18 novembre dernier."
T.M.com - Quel est le réseau international de TACV ?
A.P.-N.: "En Europe nous desservons actuellement Lisbonne 5 fois par semaine et Paris 1 fois par semaine. Sur le continent américain, nous avons deux liaisons hebdo vers Boston et une vers Fortaleza (Brésil).
Nous avons actuellement des discussions avec des opérateurs touristiques au Brésil. Si elles aboutissent nous volerons 3 fois par semaine vers le Brésil."