La case de l’Oncle Dom : Prime Macron... donnez, do-o-nez, donnez… Dieu vous le rendra !

Mais oui, mais oui, on se souvient tous que face à ce mouvement qui commence à devenir un peu du grand n’importe quoi, je veux parler des paletots (ce sont des gilets, un terme qui faisait fureur à l’époque de nos grands-mères), jaunes de surcroît, notre bon Président qu’on a à nous, avait incité fortement les dirigeants d’entreprise à verser à leurs salariés une prime défiscalisée d’un maximum de 1000€.

Elle concernait les salariés dont le salaire mensuel était inférieur à trois fois le Smic, ce qui fait grosso et modo environ 3600€ nets !

Lors de ses annonces à la population, jeudi dernier, et j’ai l’impression que c’est passé un peu inaperçu, Président a annoncé que cette prime, dans le « cadre de l’intéressement des entreprises » sera reconduite cette année.

Bon, voilà qui est bel et bon, à condition, bien évidemment, que les dirigeants d’entreprises veuillent un peu lâcher quelques sous.

Particulièrement, bien que le secteur soit toujours « gêné » aux entournures du portefeuille, dans notre secteur du tourisme, dont la plus grosse partie des salariés (et je pense aux agents de voyages) ont un revenu que je qualifierais de « modeste ».

Pourtant, si j’en crois les bonnes gazettes et mes infos à ne pas prendre pour du tout-venant, je n’ai pas souvenir que cette « prime » ait fait florès dans le monde du tourisme.

Hormis quelques entreprises, dont le Groupe NG Travel ou TUI ( mais pour le groupe, quand même bourré de thunes, il aura fallu la jouer quasi à l’arrache), cette prime en aura fait rêver plus d’un mais pas franchement ébahi.

Et pourtant, ce serait une sacrée avancée. Comme je vous le disais pas plus tard que la semaine dernière et dans un mouvement spontané de pur optimisme, les négociations salariales de la branche agents de voyages ont abouti à une « légère » revalorisation des salaires.

Pas énorme, mais bon, c’est une petite avancée. Pourtant, si j’en crois (et je n’ai pas de raison de ne pas les croire) le sondage réalisé par mes confrères (et sœurs) de Tour Hebdo, "moins d’un agent de voyages sur cinq touche plus de 2500€ bruts".

Franchement, ça fait quand même pas lourd, pour un boulot, certes moins éprouvant qu’un terrassier ou un ouvrier des aciéries (si tant qu’il reste des aciéries en France) mais quand même !

Et d’autant, comme le souligne mon confrère, que « la rémunération des agents de voyage français progresse peu ».

Et, malgré cette « revalorisation des salaires », conclue entre les instances représentatives de la profession et les syndicats, une petite pri-prime ferait du bien à bon nombre de ces salariés qui ont vu parfois leurs boutiques dévastées par les manifs de ces derniers mois.

Alors, peut-être vais-je avoir encore quelques inimitiés se marquer envers ma personne (et celle de Chien Charly), mais, dirigeants d’entreprises du tourisme, soyez fous : faites un petit effort envers vos salariés.

En plus, je suis persuadé que ça payera tôt ou tard !