Nombre d’entreprises n’ont pas toujours respecté les termes des contrats, trouvant, en ces temps de crise, des tarifs en « best buy », moins élevés mais hors contrats. Résultat, les objectifs n’ont pas été tenus par les entreprises.... sur
Pas de véritable reprise des déplacements d’affaires avant le second semestre 2010.
Les prévisions de Régis Chambert, le directeur général France de la TMC (pour Travel management company) sont pour le moins prudentes. L’entreprise reste donc sur ses gardes.
« Nous avons durement adapté nos ressources aux réalités extérieures », explique-t-il en mentionnant le dernier plan social, mais ce n’est pas fini.
Les technologies vont toujours modifier notre façon de faire et les clients vont encore nous pousser à évoluer ».
Nouvelle initiative en date, American Express externalise depuis hier toute sa billetterie rail avec le constat suivant : le rail qui représente 10% du chiffre d’affaires occupe plus de 60% des transactions.
« C’est une activité qui demande peu de technicité et qui peut être externalisée ».
C’est d’ailleurs un ancien cadre de la maison qui a créé son entreprise, Euraxo, pour prendre en charge cette activité. American Express qui n’est pas actionnaire d’Euraxo ne sera pas non plus son unique client.
A l’inverse, l’aérien qui représente 80% du chiffre d’affaires, garde tout son intérêt pour American Express. « Cette billetterie traduit toute la valeur ajoutée de l’agence », commente Régis Chambert.
Les prévisions de Régis Chambert, le directeur général France de la TMC (pour Travel management company) sont pour le moins prudentes. L’entreprise reste donc sur ses gardes.
« Nous avons durement adapté nos ressources aux réalités extérieures », explique-t-il en mentionnant le dernier plan social, mais ce n’est pas fini.
Les technologies vont toujours modifier notre façon de faire et les clients vont encore nous pousser à évoluer ».
Nouvelle initiative en date, American Express externalise depuis hier toute sa billetterie rail avec le constat suivant : le rail qui représente 10% du chiffre d’affaires occupe plus de 60% des transactions.
« C’est une activité qui demande peu de technicité et qui peut être externalisée ».
C’est d’ailleurs un ancien cadre de la maison qui a créé son entreprise, Euraxo, pour prendre en charge cette activité. American Express qui n’est pas actionnaire d’Euraxo ne sera pas non plus son unique client.
A l’inverse, l’aérien qui représente 80% du chiffre d’affaires, garde tout son intérêt pour American Express. « Cette billetterie traduit toute la valeur ajoutée de l’agence », commente Régis Chambert.
Le G4 permet aux adhérents de réduire les coûts
Pas question donc, d’externaliser l’aérien au moment où AS Voyages devrait rejoindre le G4 dont Amex est un pilier. Régis Chambert qui « souhaite consolider l’alliance », sera d’ailleurs présent au congrès de Séville cette semaine.
Son message : le G4 permet aux adhérents de réduire les coûts tout en restant concurrents : « Le principe du G4 ne changera pas même s’il est appelé à évoluer… »
Si la stratégie d’American Express semble bien dessinée pour les mois qui viennent, il reste néanmoins une zone d’ombre en cette fin d’année que le réseau partage avec nombre d’autres agences : les marges arrière accordées par les compagnies aériennes aux entreprises clientes et qui peuvent aller jusqu'à 30% de remise.
Or, nombre d’entreprises n’ont pas toujours respecté les termes des contrats, trouvant, en ces temps de crise, des tarifs en « best buy », moins élevés mais hors contrats.
Résultat, les objectifs n’ont pas été tenus par les entreprises.... sur les conseils de leurs agences de voyages. Les économies réalisées ainsi par les entreprises dépassent-elles les montants des marges arrière ? Ou bien, les entreprises vont-elles reporter sur leurs agences la responsabilité de la situation ?
Toujours est-il que les négociations entre compagnies et entreprises qui ont lieu actuellement sont rudes. Et, pour l’heure, Régis Chambert estime que seulement 20% des contrats entreprises « sont calés » pour 2010.
Son message : le G4 permet aux adhérents de réduire les coûts tout en restant concurrents : « Le principe du G4 ne changera pas même s’il est appelé à évoluer… »
Si la stratégie d’American Express semble bien dessinée pour les mois qui viennent, il reste néanmoins une zone d’ombre en cette fin d’année que le réseau partage avec nombre d’autres agences : les marges arrière accordées par les compagnies aériennes aux entreprises clientes et qui peuvent aller jusqu'à 30% de remise.
Or, nombre d’entreprises n’ont pas toujours respecté les termes des contrats, trouvant, en ces temps de crise, des tarifs en « best buy », moins élevés mais hors contrats.
Résultat, les objectifs n’ont pas été tenus par les entreprises.... sur les conseils de leurs agences de voyages. Les économies réalisées ainsi par les entreprises dépassent-elles les montants des marges arrière ? Ou bien, les entreprises vont-elles reporter sur leurs agences la responsabilité de la situation ?
Toujours est-il que les négociations entre compagnies et entreprises qui ont lieu actuellement sont rudes. Et, pour l’heure, Régis Chambert estime que seulement 20% des contrats entreprises « sont calés » pour 2010.