Le recrutement des étudiants post-bac vers les formations du tourisme semble plus difficile en cette rentrée 2021. - DR Pixabay
La pandémie de covid-19 n’a pas fini de bousculer le tourisme. A l’arrêt de nombreux mois, le secteur peine désormais à susciter des vocations.
Difficile en effet de mobiliser face à un avenir aussi incertain. Les écoles en payent le prix.
« Nos formations Bachelor en un an & MBA en deux ans spécialisées Travel sont moins plébiscitées par les jeunes en cursus d'études supérieures pour cette rentrée, confirme Gaëtane Thurot, membre du comité de Direction de l’Escaet.
« Certains étudiants qui avaient prévu d'étudier à l'étranger annulent leurs projets pour chercher finalement une formation en France. Si nous avons senti un léger impact lié à la crise du secteur en 2020, celui-ci est plus présent en 2021. En cette période où les inscriptions étaient habituellement terminées en 2019 et 2020, nous continuons à procéder à des inscriptions pour notre rentrée du 11 octobre. »
Du côté de Grand Sud Formation, c’est « 15% d’inscrits en moins en 2021 par rapport à 2020 , compte Frédéric Canicio. Mais 2020 était une année en hausse de 12% versus 2019 », reste optimiste le directeur.
Difficile en effet de mobiliser face à un avenir aussi incertain. Les écoles en payent le prix.
« Nos formations Bachelor en un an & MBA en deux ans spécialisées Travel sont moins plébiscitées par les jeunes en cursus d'études supérieures pour cette rentrée, confirme Gaëtane Thurot, membre du comité de Direction de l’Escaet.
« Certains étudiants qui avaient prévu d'étudier à l'étranger annulent leurs projets pour chercher finalement une formation en France. Si nous avons senti un léger impact lié à la crise du secteur en 2020, celui-ci est plus présent en 2021. En cette période où les inscriptions étaient habituellement terminées en 2019 et 2020, nous continuons à procéder à des inscriptions pour notre rentrée du 11 octobre. »
Du côté de Grand Sud Formation, c’est « 15% d’inscrits en moins en 2021 par rapport à 2020 , compte Frédéric Canicio. Mais 2020 était une année en hausse de 12% versus 2019 », reste optimiste le directeur.
Les nouveaux bacheliers absents de cette rentrée
C’est le recrutement dans les filières post-bac qui semblent être le plus compliqué.
« Il y a un vrai déficit sur la partie BTS, qui était précédemment le diplôme qui faisait foi sur l’établissement. Pour la rentrée, nous comptabilisons 20 étudiants, contre 70/80 inscrits à la même période l’an dernier », se désole Frédéric Canicio, de Grand Sud Formation.
Le stop and go sanitaire mis en place ces derniers mois, a refroidi les lycéens en réflexion pour leur projet d’orientation.
« Les élèves de terminale se posent plus de questions, car ils ne connaissent pas le tourisme. Il n’y a pas eu de salons de l’éducation, ni de rencontres avec les écoles », remarque note Pascal Capellari, directeur d’Excelia Tourism & Hospitality School, dont les effectifs en première année restent stables.
"Paradoxalement, c’est le meilleur moment d’intégrer la filière touristique afin d’être prêts d’ici 2 à 3 ans à participer à ce renouveau du secteur touristique", affirme Kevin Giraudeau, directeur de la communication de l'EFHT, qui contrairement aux autres établissements accueillera 132 BTS en première année contre 21 l'année passée !
« Il y a un vrai déficit sur la partie BTS, qui était précédemment le diplôme qui faisait foi sur l’établissement. Pour la rentrée, nous comptabilisons 20 étudiants, contre 70/80 inscrits à la même période l’an dernier », se désole Frédéric Canicio, de Grand Sud Formation.
Le stop and go sanitaire mis en place ces derniers mois, a refroidi les lycéens en réflexion pour leur projet d’orientation.
« Les élèves de terminale se posent plus de questions, car ils ne connaissent pas le tourisme. Il n’y a pas eu de salons de l’éducation, ni de rencontres avec les écoles », remarque note Pascal Capellari, directeur d’Excelia Tourism & Hospitality School, dont les effectifs en première année restent stables.
"Paradoxalement, c’est le meilleur moment d’intégrer la filière touristique afin d’être prêts d’ici 2 à 3 ans à participer à ce renouveau du secteur touristique", affirme Kevin Giraudeau, directeur de la communication de l'EFHT, qui contrairement aux autres établissements accueillera 132 BTS en première année contre 21 l'année passée !
L’alternance, outil de promotion de la filière tourisme
Globalement, les bachelors et master souffrent moins de cette conjoncture peu favorable au tourisme.
« Les étudiants ont tous trouvé un stage en 2021, les entreprises avaient besoin de nos étudiants. Ceux qui sont déjà engagés, qui connaissent le tourisme voient bien que dès que les frontières s’ouvrent, le secteur reprend bien, note Pascal Capellari, d’Excelia. Le recrutement en 3e année est très bon, porté par l’alternance. »
Gain d’expérience, formation rémunérée… En effet, l’alternance est sérieusement plébiscitée. En hausse d’ailleurs de 40% au sein de Grand Sud Formation. « Auparavant, l’alternance était anecdotique. Cette année, 37 contrats sont signés, en master et bachelors, c’est du jamais vu », se félicite Fredéric Canicio, à la tête de l’établissement.
La raison ? Les aides gouvernementales allouées à l’alternance s’accordent à dire les professionnels de la formation.
En effet, une enveloppe de 5 000 € ou 8 000 € est accordée pour la première année de tous contrats d’apprentissage et de professionnalisation signés avant le 31 décembre 2021
"L’alternance va de pair avec la relance du tourisme aidée par la vaccination et la réouverture des frontières, selon le directeur de la communication de l'EFHT, qui s'apprête à connaître la meilleure rentrée de l’histoire de l’école en 2021 avec plus de 320 étudiants ! "
Cette année, nous avons le plaisir d’avoir des classes dédiées en partenariat avec Avis Budget Groupe pour nos BTS Tourisme et TUI France pour nos Bachelor Tourisme, afin de préparer au mieux les étudiants à s’intégrer dans leur entreprise respective" , précise-t-il.
S’offrir une véritable expérience terrain n’est pas négligeable dans ce contexte. « Ce format d'apprentissage attire les étudiants qui recherchent un apprentissage sur le terrain, ce qui favorise l'attrait pour l'industrie du tourisme et les rassurent sur les débouchés professionnels et sur le fait que l'industrie du tourisme bien que touchée par la crise, continue d'avancer et de se réinventer comme elle a toujours su le faire », souligne Gaëtane Thurot, de l’Escaet. Une note d’optimisme !
« Les étudiants ont tous trouvé un stage en 2021, les entreprises avaient besoin de nos étudiants. Ceux qui sont déjà engagés, qui connaissent le tourisme voient bien que dès que les frontières s’ouvrent, le secteur reprend bien, note Pascal Capellari, d’Excelia. Le recrutement en 3e année est très bon, porté par l’alternance. »
Gain d’expérience, formation rémunérée… En effet, l’alternance est sérieusement plébiscitée. En hausse d’ailleurs de 40% au sein de Grand Sud Formation. « Auparavant, l’alternance était anecdotique. Cette année, 37 contrats sont signés, en master et bachelors, c’est du jamais vu », se félicite Fredéric Canicio, à la tête de l’établissement.
La raison ? Les aides gouvernementales allouées à l’alternance s’accordent à dire les professionnels de la formation.
En effet, une enveloppe de 5 000 € ou 8 000 € est accordée pour la première année de tous contrats d’apprentissage et de professionnalisation signés avant le 31 décembre 2021
"L’alternance va de pair avec la relance du tourisme aidée par la vaccination et la réouverture des frontières, selon le directeur de la communication de l'EFHT, qui s'apprête à connaître la meilleure rentrée de l’histoire de l’école en 2021 avec plus de 320 étudiants ! "
Cette année, nous avons le plaisir d’avoir des classes dédiées en partenariat avec Avis Budget Groupe pour nos BTS Tourisme et TUI France pour nos Bachelor Tourisme, afin de préparer au mieux les étudiants à s’intégrer dans leur entreprise respective" , précise-t-il.
S’offrir une véritable expérience terrain n’est pas négligeable dans ce contexte. « Ce format d'apprentissage attire les étudiants qui recherchent un apprentissage sur le terrain, ce qui favorise l'attrait pour l'industrie du tourisme et les rassurent sur les débouchés professionnels et sur le fait que l'industrie du tourisme bien que touchée par la crise, continue d'avancer et de se réinventer comme elle a toujours su le faire », souligne Gaëtane Thurot, de l’Escaet. Une note d’optimisme !