Formation : le tourisme attire de nouveau les étudiants ! 🔑

Certains des étudiants ont d’ores et déjà repris le chemin de l’école. Et cette année, les écoles supérieures du tourisme ont le sourire !

« A contrario des deux précédentes années, pendant lesquelles nous avions soufferts à retardement du covid-19 et de l’attractivité du secteur, cette année nous n’avons pas eu de difficultés de recrutement », affirme Julie Panadero, directrice coordination apprenants et relations entreprises de l’ESCAET.

« Nous observons une meilleure qualité des profils, avec des étudiants plus investis dans la formation. Le redémarrage du secteur les rend plus serein », remarque-t-elle.

L’école a atteint son quota d’apprenants le 26 août dernier. Ainsi 230 étudiants feront leur rentrée après l’IFTM Top Resa, le lundi 9 octobre. « Dans un an ou deux, tous les indicateurs seront au vert pour le recrutement.

Le covid est derrière nous et les difficultés de recrutement seront moins importantes en bac +3 et bac +5 », anticipe Julie Panadero.

L'IEFT tourism management school a retrouvé les effectifs pré-covid. Mieux, l’établissement fait le plein d’étudiants en BTS tourisme avec 145 inscrits. « Le BTS a toujours la cote. Nous enregistrons +7% d’effectif à Lyon et ouvrons la formation à Bordeaux, Lyon et Montpellier », précise Julien Brillat, directeur de l’établissement.

Comment expliquer ce regain d’intérêt ? « La réforme de 2019 a permis de donner au BTS une orientation plus marketing, vente, mais aussi portée sur les technologies et l’information touristique. Il y a également des cours sur la gestion de la relation clients », observe Julien Brillat.

La nouvelle mouture Parcoursup permet également de mettre en lumière les formations post bac proposées par les écoles privées du tourisme.

Ainsi, l’IEFT a reçu 900 demandes pour son BTS à Lyon qui compte 70 places. « Nous nous interrogeons sur la qualité des profils. Nous avons un travail administratif important pour mesurer le degré de motivation.

Nous regardons les notes en langues, géographie et organisons un échange par téléphone avec l’élève », explique le directeur de l’IEFT.

Plus de 100 BTS intégreront prochainement l’EFHT en première année. « Une meilleure rentrée que l’année passée », se félicite Kevin Giraudeau, directeur opérationnel de l’EFHT, qui a fait un travail de communication pour booster les recrutements.

« Nous avons renouvelé notre partenariat avec TourMaG et participé à l’IFTM. Outre la présentation de nos formations, il a fallu parler aux étudiants du tourisme. Nous avons fait intervenir M. Lorin (NDLR : ancien directeur des salons IFTM Top Resa ) pour diffuser un message fédérateur auprès de nos jeunes et montrer que le tourisme n’est pas mort.

Nous avons organisé des réunions sur les métiers du tourisme. C’était notre devoir de leur dire que : oui, en ce moment ce n’est pas facile, en revanche, c’est le meilleur moment d’être en étude, car quand le secteur va repartir, nous aurons besoin de vous ! C’est une opportunité ! »

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Cette année encore, l’intérêt pour l’alternance ne se dément pas.

« Le secteur a bien compris qu’il y avait des enjeux liés à l’apprentissage. et que ça pouvait être une solution de recrutement », note Julie Panadero, de l’ESCAET.

L’école propose depuis 3 ans de suivre son bachelor et MBA en alternance et cherche à muter les offres d’apprentissage de ses partenaires en contrats d’apprentissage.

A l’IEFT où les effectifs sont passés de 20% d’alternants en 2020 à 95% en 2023 , Julien Brillat, directeur, veut rappeler le cadre et mettre en garde étudiants et entreprises : « L’alternance est un tremplin vers l’emploi non négligeable. Mais l’apprenant doit avoir conscience qu’il devient salarié d’une entreprise et doit faire le deuil de sa vie étudiante.

Le rythme n’est pas le même. En face, l’entreprise doit prendre le temps d’accompagner. L’alternance reste récente dans le tourisme. Toutes les entreprises, dont les PME et TPE, n’osent pas sauter le pas. Il me reste des entreprises partenaires à trouver pour 50 étudiants en BTS. »

« C’est devenu la normalité ! », affirme Kevin Giraudeau. « Ce format permet aux jeunes de ne pas payer la formation et d’être rémunérés. Pour les entreprises, le Gouvernement a mis des aides en place. C’est un gros avantage », précise-t-il.

Les entreprises aussi en redemandent ! « Pour le MS Tourisme qui correspond au 4e et 5e année, nous avons énormément d’offres d’alternance de la part d’entreprises.

Nous avons dû ouvrir une classe supplémentaire. Aujourd’hui, l’effectif est de 370 élèves, nous pouvons aller jusqu’à 400 étudiants », appuie le directeur opérationnel de l’EFHT.

Un succès que Kevin Giraudeau impute entre autres à Parcoursup. En référençant le BTS Tourisme de l’établissement, la plateforme d’admission post bac a permis à l’EFHT de faire le plein de bacheliers qui poursuivent ensuite en bachelor, puis intègrent le MS Tourisme.

L’arrivée au sein de l’équipe d’un ancien salarié du groupe TUI a également permis de faire la promotion de l’école auprès des professionnels du tourisme et de nouer des partenariats avec une centaine d’entreprises.

D’ailleurs, après Avis Budget Group, Astotel est le deuxième groupe du secteur touristique à créer une classe dédiée en BTS Tourisme avec l’école parisienne.

L’établissement organisera un job dating le 12 septembre avec une quinzaine de recruteurs.