L’incident aurait été causé par « un élément spécifique de la turbine du moteur » qui provoquerait une fuite d’huile qui aurait entraîné une explosion et des dégâts importants dans l’ensemble du moteur /photo dr
Après l’incident du vol QF32 de Qantas le 4 novembre dernier qui a vu un moteur Rolls Royce Trent 900 exploser partiellement en vol, l’enquête du constructeur avance à grands pas.
Ceci même si Qantas ne donne plus de date pour la réutilisation de ses six A 380, tous cloués au sol pour l’instant.
L’incident aurait été causé par « un élément spécifique de la turbine du moteur » qui provoquerait une fuite d’huile.
Cette dernière, en s’enflammant, aurait entraîné une explosion et des dégâts importants dans l’ensemble du moteur.
Rolls Royce a admis, vendredi dernier, que certains moteurs Trent 900 équipant les A 380 étaient potentiellement dangereux et qu’ils devaient subir des modifications avant de reprendre du service.
Ceci même si Qantas ne donne plus de date pour la réutilisation de ses six A 380, tous cloués au sol pour l’instant.
L’incident aurait été causé par « un élément spécifique de la turbine du moteur » qui provoquerait une fuite d’huile.
Cette dernière, en s’enflammant, aurait entraîné une explosion et des dégâts importants dans l’ensemble du moteur.
Rolls Royce a admis, vendredi dernier, que certains moteurs Trent 900 équipant les A 380 étaient potentiellement dangereux et qu’ils devaient subir des modifications avant de reprendre du service.
Affaire délicate pour Rolls Royce mais aussi Airbus ?
Si l’on en croit certaines sources australiennes, ce sont les premiers moteurs de la chaîne qui pourraient poser problème. Le constructeur aurait apporté des plusieurs modifications comme au système de lubrification du moteur en 2009.
Rolls Royce aurait ainsi déterminé que les 40 moteurs équipant vingt appareils étaient concernés : 24 moteurs chez Singapore Airlines qui fut la compagnie de lancement de l‘A 380, 14 chez Qantas et 2 chez Lufthansa.
La compagnie australienne a déjà remplacé trois moteurs sur trois appareils. Idem pour Singapore Airlines qui a fait revoler deux d’entre eux.
Mais pour le reste, il se pose la question de la disposition des moteurs de remplacement. Le changement de moteur étant la solution la plus rapide avec l’immobilisation d’un appareil pendant 36 heures.
Rolls Royce aurait ainsi déterminé que les 40 moteurs équipant vingt appareils étaient concernés : 24 moteurs chez Singapore Airlines qui fut la compagnie de lancement de l‘A 380, 14 chez Qantas et 2 chez Lufthansa.
La compagnie australienne a déjà remplacé trois moteurs sur trois appareils. Idem pour Singapore Airlines qui a fait revoler deux d’entre eux.
Mais pour le reste, il se pose la question de la disposition des moteurs de remplacement. Le changement de moteur étant la solution la plus rapide avec l’immobilisation d’un appareil pendant 36 heures.
Le changement de moteur est la solution la plus rapide
Certains moteurs pourront être récupérés des lignes de production d’Airbus pour être envoyés en priorité aux trois compagnies aériennes concernées.
Airbus aurait déjà laissé entendre que cette initiative pourrait retarder la livraison de certains appareils en commande.
Rolls Royce prévoit aussi d’installer un logiciel qui stopperait automatiquement un moteur à la moindre fuite d’huile.
Autant dire qu’il faudra « un certain temps » pour que l’ensemble des A 380 concernés soient équipés de moteurs adéquats et sûrs. Il restera ensuite à déterminer le montant des pénalités financières. Une affaire qui pourrait être délicate pour Rolls Royce mais aussi Airbus.
Rappelons que les A 380 d’Air France/KLM et Emirates sont équipés de moteurs GP7200 fabriqués par Engine Alliance.
Airbus aurait déjà laissé entendre que cette initiative pourrait retarder la livraison de certains appareils en commande.
Rolls Royce prévoit aussi d’installer un logiciel qui stopperait automatiquement un moteur à la moindre fuite d’huile.
Autant dire qu’il faudra « un certain temps » pour que l’ensemble des A 380 concernés soient équipés de moteurs adéquats et sûrs. Il restera ensuite à déterminer le montant des pénalités financières. Une affaire qui pourrait être délicate pour Rolls Royce mais aussi Airbus.
Rappelons que les A 380 d’Air France/KLM et Emirates sont équipés de moteurs GP7200 fabriqués par Engine Alliance.