24 ans après mon premier voyage "Down Under" au printemps 2000, pour assister à l'époque aux Jeux Olympiques du millénaire à Sydney, quel enthousiasme d'embarquer avant-hier à bord du premier vol sans escale entre la France et l'Australie !
Au delà de cette grande première dans l'histoire aéronautique de nos deux pays, ce vol, inauguré en grande pompe le 16 juillet dernier à l'Ambassade d'Australie, marque aussi le grand retour de Qantas sur le sol hexagonal.
La compagnie au "kangourou volant" n'avait en effet pas posé ses ailes à Paris depuis 20 ans (elle opérait jusqu'en Octobre 2004 un vol Paris/Singapour/Perth en Boeing 747).
Soucieux de profiter de ce nouveau vol direct vers Perth, bien moins émetteur de CO² qu'un vol avec escale de 19h minimum, pour étoffer notre collection de voyages au long cours et d'autotours hors sentiers intégrant les sites naturels et rupestres, îles coraliennes et pistes iconiques de l'Australie Occidentale, j'ai donc choisi de partir explorer cet été la région sauvage du Kimberley et sa mythique Gibb River Road (1870 km de piste ocre de Broome à Darwin).
Lire aussi : L'Australie sera bientĂ´t Ă 16 heures d'avion de Paris !
Après un enregistrement fluide à CDG sur le QF34 de 10h ce lundi matin, grâce aux 5 comptoirs de la compagnie installés au terminal 2A, nous sommes invités à découvrir l'élégant salon Paul Maxence et sa terrasse extérieure, que se partagent ce jour là Qantas, Royal Jordanian, Air Sénégal et Air India pour leurs passagers des classes avant.
Au delà de cette grande première dans l'histoire aéronautique de nos deux pays, ce vol, inauguré en grande pompe le 16 juillet dernier à l'Ambassade d'Australie, marque aussi le grand retour de Qantas sur le sol hexagonal.
La compagnie au "kangourou volant" n'avait en effet pas posé ses ailes à Paris depuis 20 ans (elle opérait jusqu'en Octobre 2004 un vol Paris/Singapour/Perth en Boeing 747).
Soucieux de profiter de ce nouveau vol direct vers Perth, bien moins émetteur de CO² qu'un vol avec escale de 19h minimum, pour étoffer notre collection de voyages au long cours et d'autotours hors sentiers intégrant les sites naturels et rupestres, îles coraliennes et pistes iconiques de l'Australie Occidentale, j'ai donc choisi de partir explorer cet été la région sauvage du Kimberley et sa mythique Gibb River Road (1870 km de piste ocre de Broome à Darwin).
Lire aussi : L'Australie sera bientĂ´t Ă 16 heures d'avion de Paris !
Après un enregistrement fluide à CDG sur le QF34 de 10h ce lundi matin, grâce aux 5 comptoirs de la compagnie installés au terminal 2A, nous sommes invités à découvrir l'élégant salon Paul Maxence et sa terrasse extérieure, que se partagent ce jour là Qantas, Royal Jordanian, Air Sénégal et Air India pour leurs passagers des classes avant.
Première surprise : le vol est plein à craquer !
Pause très appréciable après un trajet compliqué suite à un accident sur l'A1 (déjà réduite à 2 voies pour laisser libre la très décriée file de gauche "Paris 2024"...).
Appelés à embarquer quelques minutes plus tard, c'est avec le chaleureux "G'day !" (avec l'accent aussie) que nous accueille l'équipage majoritairement australien.
Première surprise à bord, ce vol direct Paris-Perth est plein à craquer !
Plus un seul siège libre parmi les 236 que compte ce Dreamliner 787 (42 en Business, 28 en Premium Economy et 166 en Economy).
Moi qui comptais sur ces 1ères rotations pour profiter de quelques sièges libres et étaler allègrement mon mètre quatre-vingt dix, c'est raté !
Pour autant, à peine installé, je retrouve le sourire en réalisant que les sièges, même en classe Eco, ont été configurés aux mesures des "Wallabies" ou des "Socceroos" (selon que vous êtes plutôt rugby ou football pour visualiser la ref) : assise large et confortable, appuie-tête modulable en hauteur et largeur, accoudoirs relevables et un "footnet" (filet repose-pieds conçu pour "bercer les jambes pendant le sommeil").
Appelés à embarquer quelques minutes plus tard, c'est avec le chaleureux "G'day !" (avec l'accent aussie) que nous accueille l'équipage majoritairement australien.
Première surprise à bord, ce vol direct Paris-Perth est plein à craquer !
Plus un seul siège libre parmi les 236 que compte ce Dreamliner 787 (42 en Business, 28 en Premium Economy et 166 en Economy).
Moi qui comptais sur ces 1ères rotations pour profiter de quelques sièges libres et étaler allègrement mon mètre quatre-vingt dix, c'est raté !
Pour autant, à peine installé, je retrouve le sourire en réalisant que les sièges, même en classe Eco, ont été configurés aux mesures des "Wallabies" ou des "Socceroos" (selon que vous êtes plutôt rugby ou football pour visualiser la ref) : assise large et confortable, appuie-tête modulable en hauteur et largeur, accoudoirs relevables et un "footnet" (filet repose-pieds conçu pour "bercer les jambes pendant le sommeil").
Vol direct Paris-Perth : "Des repas un peu frugaux à mon goût..."
l'élégant salon Paul Maxence et sa terrasse extérieure]b, que se partagent Qantas, Royal Jordanian, Air Sénégal et Air India pour leurs passagers des classes avant. /crédit GL
L'écran tactile est lui aussi au format XXL (30 cm de diagonale) avec un très large choix de divertissements et de films récents, dont une belle collection de titres en français.
Éclairage tamisé de la cabine peu de temps après le décollage, luminosité ajustable des hublots et humidificateurs d'air contribuent également au confort à bord de ce très long courrier.
Seuls bémols (il en faut bien), les repas, un peu frugaux, à mon goût, mériteraient de davantage refléter la grande diversité de la gastronomie australienne (au cœur des influences asiatiques et européennes), avec des horaires de service à caler davantage sur ceux attendus à destination. Également une climatisation fraîche et un brin capricieuse en début de vol, rapidement ajustée.
Hormis ces derniers détails, tout est pensé pour nous acclimater en douceur aux 6h de décalage horaire et pour rendre très supportables les 16h30 de trajet prévu à l'aller et 17h20 au retour.
Éclairage tamisé de la cabine peu de temps après le décollage, luminosité ajustable des hublots et humidificateurs d'air contribuent également au confort à bord de ce très long courrier.
Seuls bémols (il en faut bien), les repas, un peu frugaux, à mon goût, mériteraient de davantage refléter la grande diversité de la gastronomie australienne (au cœur des influences asiatiques et européennes), avec des horaires de service à caler davantage sur ceux attendus à destination. Également une climatisation fraîche et un brin capricieuse en début de vol, rapidement ajustée.
Hormis ces derniers détails, tout est pensé pour nous acclimater en douceur aux 6h de décalage horaire et pour rendre très supportables les 16h30 de trajet prévu à l'aller et 17h20 au retour.
Passage de l'immigration très fluide
Autres articles
Avec des vents favorables, c'est même une heure de moins qu'il nous aura fallu pour traverser l'Océan Indien et rejoindre ainsi les côtes australiennes en 15h30 (vidéo à l'appui), avec une arrivée un peu avant 9h à Perth mardi matin.
Grâce au visa électronique (gratuit pour les ressortissants français), obtenu rapidement au moment de la réservation, le passage de l'immigration est très fluide, avec une attente d'à peine 20 minutes pour récupérer les bagages. Notre avion repartira quant à lui jusqu'à Sydney qu'il atteindra 4h plus tard.
Passée la période estivale, souhaitons que le succès commercial soit au rendez-vous pour pérenniser cette ligne et faire de Perth un point d'accès majeur en Australie au départ de l'Europe.
Perth, porte d'entrée vers les immensités sauvages du "Wild West" (régions des Pinnacles, du Kimberley, du Karijini), de la barriere coralienne du Ningaloo Reef depuis Exmouth, des communautés aborigènes et des peintures rupestres de la région de Broome, des vignobles de la Margaret River, de la paisible île de Rottnest et de la très décontractée Fremantle, etc..., la capitale de l'Australie Occidentale mérite bien plus qu'un simple détour !
La nette amélioration de la desserte grâce à ce nouveau vol de Qantas, plus court et moins énergivore, contribuera ainsi à désengorger les aéroports de la côte est et à mieux répartir les flux sur le territoire australien et ce tout au long de l'année.
Perth, très ensoleillée pendant notre hiver européen, sera peut-être un jour sur le podium des destinations phares de l'Océan Indien ?
Grâce au visa électronique (gratuit pour les ressortissants français), obtenu rapidement au moment de la réservation, le passage de l'immigration est très fluide, avec une attente d'à peine 20 minutes pour récupérer les bagages. Notre avion repartira quant à lui jusqu'à Sydney qu'il atteindra 4h plus tard.
Passée la période estivale, souhaitons que le succès commercial soit au rendez-vous pour pérenniser cette ligne et faire de Perth un point d'accès majeur en Australie au départ de l'Europe.
Perth, porte d'entrée vers les immensités sauvages du "Wild West" (régions des Pinnacles, du Kimberley, du Karijini), de la barriere coralienne du Ningaloo Reef depuis Exmouth, des communautés aborigènes et des peintures rupestres de la région de Broome, des vignobles de la Margaret River, de la paisible île de Rottnest et de la très décontractée Fremantle, etc..., la capitale de l'Australie Occidentale mérite bien plus qu'un simple détour !
La nette amélioration de la desserte grâce à ce nouveau vol de Qantas, plus court et moins énergivore, contribuera ainsi à désengorger les aéroports de la côte est et à mieux répartir les flux sur le territoire australien et ce tout au long de l'année.
Perth, très ensoleillée pendant notre hiver européen, sera peut-être un jour sur le podium des destinations phares de l'Océan Indien ?