Rootze, donnez votre budget la plateforme vous trouve la destination - Crédit photo : Rootze
A force de lire des articles sur les start-up du tourisme, vous comprendrez que la frustration donne des idées aux entrepreneurs français.
C'est après des dizaines d'heures perdues avec ses copines que Sophie Pastol décide de créer Rootze, un comparateur de transports "pas comme les autres" selon ses dires.
S'il est toujours difficile de trouver des dates qui conviennent à tout le monde, le plus compliqué reste surtout de choisir la destination en accord avec un budget serré.
Sophie Pastol explique la genèse du projet : "cela fait suite à mon expérience personnelle. Quand j'étais étudiante, avec des amies, nous partions de temps en temps en city break."
Avant de trouver leur point de chute, les jeunes femmes ouvraient des dizaines de pages Internet. Elles consultaient les sites des compagnies, des comparateurs... "Cela prenait un temps fou", se remémore Sophie Pastol, gestionnaire de projet digital de formation.
Rootze cherche à faciliter la vie des internautes. Pour cela , il suffit de remplir la case budget, ses dates et le nombre de passagers, et l'algorithme -imaginé par Thibault Langlois, le développeur et associé - fait le reste.
Une liste de destinations apparaît, en conformité avec les exigences de la requête, l'objectif étant d'inspirer un voyageur en manque d'idées.
C'est après des dizaines d'heures perdues avec ses copines que Sophie Pastol décide de créer Rootze, un comparateur de transports "pas comme les autres" selon ses dires.
S'il est toujours difficile de trouver des dates qui conviennent à tout le monde, le plus compliqué reste surtout de choisir la destination en accord avec un budget serré.
Sophie Pastol explique la genèse du projet : "cela fait suite à mon expérience personnelle. Quand j'étais étudiante, avec des amies, nous partions de temps en temps en city break."
Avant de trouver leur point de chute, les jeunes femmes ouvraient des dizaines de pages Internet. Elles consultaient les sites des compagnies, des comparateurs... "Cela prenait un temps fou", se remémore Sophie Pastol, gestionnaire de projet digital de formation.
Rootze cherche à faciliter la vie des internautes. Pour cela , il suffit de remplir la case budget, ses dates et le nombre de passagers, et l'algorithme -imaginé par Thibault Langlois, le développeur et associé - fait le reste.
Une liste de destinations apparaît, en conformité avec les exigences de la requête, l'objectif étant d'inspirer un voyageur en manque d'idées.
Comment a été créée Rootze ?
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Un comparateur de transports que les deux associés a mis seulement quelques mois à élaborer.
Le duo à la tête de la start-up s'est rencontré lors d'une soirée de networking. "Nous avons échangé autour de nous sur le concept, et ça a tellement plu que nous nous sommes lancés en novembre 2017", explique Sophie Pastol.
Quelques mois plus tard, la première version est en ligne, en plein boom des ponts du mois de mai. Concrètement, la plateforme se connecte aux API (interface de programmation applicative) des transporteurs, que ce soit sur terre ou dans les airs, pour établir une liste de résultats.
Et pour proposer le plus de moyens de transports différents, la start-up a signé une dizaine de partenariats avec Skyscanner pour l'aérien, BlaBlaCar, Flixbus ou encore Ouibus, et la SNCF.
Des partenariats plus faciles à nouer qu'il n'y paraissait, notamment avec le transporteur national. "Une fois le premier contrat signé, tout s'est enchaîné facilement," confie Sophie Pastol.
"La SNCF a besoin de se rapprocher d'une clientèle étudiante, nous leur offrons cette possibilité. Leurs équipes ont été très à l'écoute et disponibles."
Pour engranger toujours plus de visites et donc de recettes, la petite équipe entend démultiplier les partenariats. Elle en compte 10 actuellement. Les compagnies de bus sont particulièrement ciblées.
S'il n'est pas facile de se différencier sur le marché des comparateurs, Rootze met en avant une particularité. Il offre la possibilité, contrairement à d'autres, de combiner différents modes de transports pour un même tronçon, contrairement à un site comme GoEuro.
Le duo à la tête de la start-up s'est rencontré lors d'une soirée de networking. "Nous avons échangé autour de nous sur le concept, et ça a tellement plu que nous nous sommes lancés en novembre 2017", explique Sophie Pastol.
Quelques mois plus tard, la première version est en ligne, en plein boom des ponts du mois de mai. Concrètement, la plateforme se connecte aux API (interface de programmation applicative) des transporteurs, que ce soit sur terre ou dans les airs, pour établir une liste de résultats.
Et pour proposer le plus de moyens de transports différents, la start-up a signé une dizaine de partenariats avec Skyscanner pour l'aérien, BlaBlaCar, Flixbus ou encore Ouibus, et la SNCF.
Des partenariats plus faciles à nouer qu'il n'y paraissait, notamment avec le transporteur national. "Une fois le premier contrat signé, tout s'est enchaîné facilement," confie Sophie Pastol.
"La SNCF a besoin de se rapprocher d'une clientèle étudiante, nous leur offrons cette possibilité. Leurs équipes ont été très à l'écoute et disponibles."
Pour engranger toujours plus de visites et donc de recettes, la petite équipe entend démultiplier les partenariats. Elle en compte 10 actuellement. Les compagnies de bus sont particulièrement ciblées.
S'il n'est pas facile de se différencier sur le marché des comparateurs, Rootze met en avant une particularité. Il offre la possibilité, contrairement à d'autres, de combiner différents modes de transports pour un même tronçon, contrairement à un site comme GoEuro.
Quid de l'avenir et du business model ?
Si pour le moment ces partenariats ne rémunèrent pas, malgré plus de 10 000 utilisateurs, le duo génère de l'argent sur le renvoi de visiteurs aux partenaires, le fameux coût par clic.
Dans un futur proche, l'objectif est d'intégrer le paiement directement sur le comparateur, sans renvoyer vers les sites des transporteurs.
Il n'est pas l'unique amélioration portée à Rootze dans les semaines à venir, une ouverture "vers le BtoB est actuellement à l'étude".
Pour le moment la petite équipe continue de travailler à côté. Sophie est toujours salariée chez BNP Paribas Group, et passe son temps libre au développement de la plateforme.
"Pour le moment, l'argent gagné est entièrement investi. Avec 10 000 utilisateurs, ce qui est déjà satisfaisant, nous dégageons de l'argent mais ce n'est pas suffisant." Toutefois l'équilibre pourrait être atteint dès cette nouvelle année, si la croissance se poursuit et la notoriété s'accroît.
Cette dernière question est la problématique principale du nouvel exercice, d'autant plus que sur Internet, il est de plus en plus compliqué de se faire un nom. La bataille sera menée en accroissant la publicité sur le web, par des articles dans les médias et du référencement naturel.
Car l'objectif est que Rootze devienne un incontournable pour partir les weekends. "Nous devons devenir un automatisme, pour les personnes en manque d'inspiration" précise la créatrice.
D'ailleurs, Sophie et Thibault en ont de l'inspiration, les deux jeunes gens ont décidé de se passer des services d'un incubateur pour rester focalisés sur le produit. Une tendance grandissante parmi les start-up interrogées ces derniers mois.
Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits. En attendant Rootze inspire les voyageurs de 18 à 27 ans selon la dernière analyse de la data collectée.
Après le transport, le site pourrait intégrer l'hébergement ou des activités : "nous menons un benchmark pour savoir ce que nous allons ajouter" conclut Sophie Pastol.
La trajectoire de la start-up pourrait la mener d'un statut de comparateur à celui d'une agence de voyages en ligne, mais ce sera une nouvelle histoire.
Dans un futur proche, l'objectif est d'intégrer le paiement directement sur le comparateur, sans renvoyer vers les sites des transporteurs.
Il n'est pas l'unique amélioration portée à Rootze dans les semaines à venir, une ouverture "vers le BtoB est actuellement à l'étude".
Pour le moment la petite équipe continue de travailler à côté. Sophie est toujours salariée chez BNP Paribas Group, et passe son temps libre au développement de la plateforme.
"Pour le moment, l'argent gagné est entièrement investi. Avec 10 000 utilisateurs, ce qui est déjà satisfaisant, nous dégageons de l'argent mais ce n'est pas suffisant." Toutefois l'équilibre pourrait être atteint dès cette nouvelle année, si la croissance se poursuit et la notoriété s'accroît.
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Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits. En attendant Rootze inspire les voyageurs de 18 à 27 ans selon la dernière analyse de la data collectée.
Après le transport, le site pourrait intégrer l'hébergement ou des activités : "nous menons un benchmark pour savoir ce que nous allons ajouter" conclut Sophie Pastol.
La trajectoire de la start-up pourrait la mener d'un statut de comparateur à celui d'une agence de voyages en ligne, mais ce sera une nouvelle histoire.