Le secteur de l'innovation retrouve des paillettes et les caméras depuis quelques mois.
Avec la déferlante autour de l'intelligence artificielle, le monde des start-up, bien qu'en difficulté, connait un net regain d'intérêt. Si les Etats-Unis prennent le lead sur cette technologie, la France ne veut pas laisser des géants venir de l'autre côté de l'Atlantique disrupter nos vies et sociétés.
La première marche de cette reconquête a été montée par Mistral AI.
Une start-up française créée, il y a tout juste 2 mois dont les employés ouvrent à peine les ordinateurs, et qui vient malgré tout de lever 105 millions d'euros.
La somme peut paraître astronomique, elle n'est rien par rapport aux montants déversés dans l'IA aux USA.
OpenAI a bénéficié de plus de 10 milliards d'investissements, quand Anthropic a levé 450 millions et Adept 350 millions d'euros. Et pour rattraper ce retard, la France peut compter sur un fervent défenseur de la technologie, à savoir... Emmanuel Macron.
Avec la déferlante autour de l'intelligence artificielle, le monde des start-up, bien qu'en difficulté, connait un net regain d'intérêt. Si les Etats-Unis prennent le lead sur cette technologie, la France ne veut pas laisser des géants venir de l'autre côté de l'Atlantique disrupter nos vies et sociétés.
La première marche de cette reconquête a été montée par Mistral AI.
Une start-up française créée, il y a tout juste 2 mois dont les employés ouvrent à peine les ordinateurs, et qui vient malgré tout de lever 105 millions d'euros.
La somme peut paraître astronomique, elle n'est rien par rapport aux montants déversés dans l'IA aux USA.
OpenAI a bénéficié de plus de 10 milliards d'investissements, quand Anthropic a levé 450 millions et Adept 350 millions d'euros. Et pour rattraper ce retard, la France peut compter sur un fervent défenseur de la technologie, à savoir... Emmanuel Macron.
IA : Positionner des universités et écoles au niveau international
"Une start-up nation est une nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up.
Je veux que la France en soit une," avait-il alors tweeté quelques jours avant le 1er tour des élections présidentielles.
Alors que les start-up connaissent des difficultés de financement, en raison de la hausse des taux d'intérêt, le président de la République a changé de mot ou presque.
Présent à VivaTech, Emmanuel Macron a dévoilé "un ambitieux plan d’ensemble, financé par France 2030, visant à soutenir les acteurs de l’intelligence artificielle."
Et pour rattraper son retard, le gouvernement français prévoit la création d'un dispositif baptisé "IA-cluster". Il sera doté de 500 millions d'euros, afin de permettre d'améliorer les pôles de formation et de recherche d’excellence sur la thématique particulière de l'Intelligence Artificielle.
Avec cette aide, la France espère faire éclore aux niveaux européen et international de 5 à 10 universités et écoles hexagonales.
A lire : Intelligence Artificielle : OpenAI est-il adopté par les utilisateurs ?
"Sélectionnées par un jury international, elles bénéficieront de moyens massifs pour positionner la France dans le peloton de tête de l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche mondiale, avec un investissement total de 500 millions d’euros.
Ces moyens permettront d’accroitre la capacité de la France à attirer les meilleurs talents partout dans le monde, étudiants et chercheurs en intelligence artificielle et à en accélérer la diffusion des usages," poursuit le communiqué de presse.
Je veux que la France en soit une," avait-il alors tweeté quelques jours avant le 1er tour des élections présidentielles.
Alors que les start-up connaissent des difficultés de financement, en raison de la hausse des taux d'intérêt, le président de la République a changé de mot ou presque.
Présent à VivaTech, Emmanuel Macron a dévoilé "un ambitieux plan d’ensemble, financé par France 2030, visant à soutenir les acteurs de l’intelligence artificielle."
Et pour rattraper son retard, le gouvernement français prévoit la création d'un dispositif baptisé "IA-cluster". Il sera doté de 500 millions d'euros, afin de permettre d'améliorer les pôles de formation et de recherche d’excellence sur la thématique particulière de l'Intelligence Artificielle.
Avec cette aide, la France espère faire éclore aux niveaux européen et international de 5 à 10 universités et écoles hexagonales.
A lire : Intelligence Artificielle : OpenAI est-il adopté par les utilisateurs ?
"Sélectionnées par un jury international, elles bénéficieront de moyens massifs pour positionner la France dans le peloton de tête de l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche mondiale, avec un investissement total de 500 millions d’euros.
Ces moyens permettront d’accroitre la capacité de la France à attirer les meilleurs talents partout dans le monde, étudiants et chercheurs en intelligence artificielle et à en accélérer la diffusion des usages," poursuit le communiqué de presse.
L'IA "sera la révolution économique et intellectuelle majeure du XXIème siècle"
Les établissements devront proposer un grand choix de formation, s'appuyant sur l'excellence de l'enseignement.
A terme, la France espère positionner au moins 3 établissements français dans le Top 50 mondial des universités dans le champ de l’IA.
Dans le même temps et pour améliorer les capacités du pays dans cette discipline, le supercalculateur Jean Zay (GENCI-CNRS) qui sera rendu plus accessible aux développements de l’IA.
Le nouveau calculateur Exascale, attendu en 2025, doit permettre de passer encore un cap.
De plus un appel à projets sera lancé sous l'égide de BpiFrance, pour mettre à disposition des personnes intéressées des bases de données françaises ou européennes.
Pour finir, un plan de formation en entreprise est prévu à hauteur de 25 millions d'euros.
"L’intelligence artificielle générative sera la révolution économique et intellectuelle majeure du XXIème siècle.
Le but de ces mesures est d’aller plus vite et plus loin, pour améliorer la formation de nos ingénieurs, augmenter les capacités de calcul mises au service de nos startups et le soutien économique aux pépites donc nous disposons," conclut Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, de la Souveraineté industrielle et numérique.
A terme, la France espère positionner au moins 3 établissements français dans le Top 50 mondial des universités dans le champ de l’IA.
Dans le même temps et pour améliorer les capacités du pays dans cette discipline, le supercalculateur Jean Zay (GENCI-CNRS) qui sera rendu plus accessible aux développements de l’IA.
Le nouveau calculateur Exascale, attendu en 2025, doit permettre de passer encore un cap.
De plus un appel à projets sera lancé sous l'égide de BpiFrance, pour mettre à disposition des personnes intéressées des bases de données françaises ou européennes.
Pour finir, un plan de formation en entreprise est prévu à hauteur de 25 millions d'euros.
"L’intelligence artificielle générative sera la révolution économique et intellectuelle majeure du XXIème siècle.
Le but de ces mesures est d’aller plus vite et plus loin, pour améliorer la formation de nos ingénieurs, augmenter les capacités de calcul mises au service de nos startups et le soutien économique aux pépites donc nous disposons," conclut Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, de la Souveraineté industrielle et numérique.