L’IATA s’inquiète de la baisse d’activité constatée par les compagnies aériennes pour le mois de septembre. Le trafic international passagers accuse une chute de -2,9% et celui du cargo de -7,7%. Quant au coefficient de remplissage moyen sur les lignes internationales, il s'incline de 4,4 points à 74,8%.
La baisse est variable selon les régions du monde. C’est l’Afrique qui porte la plus forte perte à -7,8% alors que la tendance était déjà baissière en août. Même constat pour l’Asie Pacifique qui affiche -6,8% pour le mois de septembre.
Les Amériques enregistrent toujours un résultat positif, même si la chute est forte entre le mois d‘août et celui de septembre. L’Amérique latine est passée d’une hausse de 11,9% du trafic passagers en août à seulement +1,7 % en septembre. Les Etats-Unis qui constataient une hausse de 5% en août passent à +0,9% en septembre.
Même les compagnies du Moyen-Orient qui affichaient un taux de progression constant jusqu'à présent, voient leurs trafic diminuer de -2,8 %.
La baisse est variable selon les régions du monde. C’est l’Afrique qui porte la plus forte perte à -7,8% alors que la tendance était déjà baissière en août. Même constat pour l’Asie Pacifique qui affiche -6,8% pour le mois de septembre.
Les Amériques enregistrent toujours un résultat positif, même si la chute est forte entre le mois d‘août et celui de septembre. L’Amérique latine est passée d’une hausse de 11,9% du trafic passagers en août à seulement +1,7 % en septembre. Les Etats-Unis qui constataient une hausse de 5% en août passent à +0,9% en septembre.
Même les compagnies du Moyen-Orient qui affichaient un taux de progression constant jusqu'à présent, voient leurs trafic diminuer de -2,8 %.
Lufthansa et Croatia Airlines, championnes d'automne
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Quant à l’Europe, le trafic international diminue de -0,5% en septembre. Ces chiffres sont confirmés par ceux de l’Association des transporteurs européens, l’AEA, qui regroupe 35 compagnies européennes.
Si le trafic international des compagnies européennes stagne, l’AEA met en avant l’accentuation de la baisse du trafic domestique -7,9% en août, puis - 12,4 % en septembre.
Lufthansa est l’une des rares compagnies, avec Croatia Airlines, à connaître une progression de trafic en septembre de + 4,2%. Celles qui accusent les plus forte baisse sont sans surprise Alitalia avec - 25%, Spanair avec -21,1% et Icelandair avec - 12,8%.
De son côté Air France-KLM a fait savoir que son objectif de résultat d’exploitation fixé à un milliard d’euros ne serait probablement pas atteint tout en demeurant néanmoins "largement positif." Par ailleurs, la capacité offerte sur l’hiver et l’été prochain se limitera à 1 ou 2% au lieu des 4% annoncés précédemment.
Pour le président de l’IATA, Giovanni Bisignani, c’est la première fois depuis l’épidémie de Sras en 2003 que le transport aérien connaît une telle chute. « A ce rythme, la perte de 5,2 milliards de dollars attendue pour 2008 pourrait être plus importante ». Certains observateurs la situent plus près des 10 milliards.
D’autant que le secrétaire général de l’AEA, Ulrich Schulte-Strathaus prévient qu’aucune amélioration n’est à attendre dans un avenir immédiat.
Si le trafic international des compagnies européennes stagne, l’AEA met en avant l’accentuation de la baisse du trafic domestique -7,9% en août, puis - 12,4 % en septembre.
Lufthansa est l’une des rares compagnies, avec Croatia Airlines, à connaître une progression de trafic en septembre de + 4,2%. Celles qui accusent les plus forte baisse sont sans surprise Alitalia avec - 25%, Spanair avec -21,1% et Icelandair avec - 12,8%.
De son côté Air France-KLM a fait savoir que son objectif de résultat d’exploitation fixé à un milliard d’euros ne serait probablement pas atteint tout en demeurant néanmoins "largement positif." Par ailleurs, la capacité offerte sur l’hiver et l’été prochain se limitera à 1 ou 2% au lieu des 4% annoncés précédemment.
Pour le président de l’IATA, Giovanni Bisignani, c’est la première fois depuis l’épidémie de Sras en 2003 que le transport aérien connaît une telle chute. « A ce rythme, la perte de 5,2 milliards de dollars attendue pour 2008 pourrait être plus importante ». Certains observateurs la situent plus près des 10 milliards.
D’autant que le secrétaire général de l’AEA, Ulrich Schulte-Strathaus prévient qu’aucune amélioration n’est à attendre dans un avenir immédiat.
