Les salariés grévistes d'Ile-de-France, mobilisés et réunis à Paris le 31 mars dernier
Cela fait quatre mois que Carlson Wagonlit a annoncé vouloir supprimer des emplois dans son réseau.
D’une réduction estimée à une centaine de postes au départ, la délocalisation des comptes clients en province concerne finalement 446 postes, soit 15% des effectifs.
Sauf que sans l’approbation du PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) par les syndicats, la direction du réseau est bloquée.
« Nous avons eu pas loin d’une cinquantaine de réunions depuis janvier mais la DRH n’a réalisé que fort tard qu’il fallait la signature des représentants syndicaux avant de mettre en œuvre la réorganisation », explique Edouard Mougenot pour la CGT.
Pire encore, les commerciaux de CWT ont « vendu » aux entreprises clientes les gains potentiels réalisés sur leurs budgets voyages grâce la délocalisation des gestionnaires de leurs comptes, avec un calendrier précis de mise en place.
D’une réduction estimée à une centaine de postes au départ, la délocalisation des comptes clients en province concerne finalement 446 postes, soit 15% des effectifs.
Sauf que sans l’approbation du PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) par les syndicats, la direction du réseau est bloquée.
« Nous avons eu pas loin d’une cinquantaine de réunions depuis janvier mais la DRH n’a réalisé que fort tard qu’il fallait la signature des représentants syndicaux avant de mettre en œuvre la réorganisation », explique Edouard Mougenot pour la CGT.
Pire encore, les commerciaux de CWT ont « vendu » aux entreprises clientes les gains potentiels réalisés sur leurs budgets voyages grâce la délocalisation des gestionnaires de leurs comptes, avec un calendrier précis de mise en place.
Il reste à peine un mois pour finaliser les négos...
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Certains contrats auraient d’ailleurs été dénoncés puisque, faute de PSE signé, les réductions de coûts ne se sont pas appliquées en temps et en heure…
« L’objectif des syndicats est double. Nous devons tenir compte de la situation économique actuelle qui est difficile pour l’entreprise mais en même temps sauvegarder un maximum d’emplois. Il ne faut pas oublier que nous avons un personnel en majorité féminin et nombre d’entre elles élèvent seules leurs enfants.
Avec le niveau des salaires dans le tourisme, elles ne peuvent tout simplement pas s’en sortir financièrement avec une indemnité chômage qui divisera par deux leurs revenus », explique le représentant CGT.
L’analyse du projet de PSE par les représentants des employés a fait ressortir une centaine de suppressions de postes sans justification. Par ailleurs, ils estiment le « gisement potentiels des candidats volontaires au départ » à une autre centaine de personnes. Ce qui réduirait de moitié l'impact des licenciements.
Pour autant, après quatre mois d’incertitude, une certaine lassitude se fait sentir parmi les employés concernés par les suppressions de postes.
« Nous n’avons pas le choix. Il faut avancer sérieusement et rapidement », estime Edouard Mougenot. Si le PSE doit se mettre en œuvre avant la coupure de l’été, il reste à peine un mois pour finaliser les négociations.
« L’objectif des syndicats est double. Nous devons tenir compte de la situation économique actuelle qui est difficile pour l’entreprise mais en même temps sauvegarder un maximum d’emplois. Il ne faut pas oublier que nous avons un personnel en majorité féminin et nombre d’entre elles élèvent seules leurs enfants.
Avec le niveau des salaires dans le tourisme, elles ne peuvent tout simplement pas s’en sortir financièrement avec une indemnité chômage qui divisera par deux leurs revenus », explique le représentant CGT.
L’analyse du projet de PSE par les représentants des employés a fait ressortir une centaine de suppressions de postes sans justification. Par ailleurs, ils estiment le « gisement potentiels des candidats volontaires au départ » à une autre centaine de personnes. Ce qui réduirait de moitié l'impact des licenciements.
Pour autant, après quatre mois d’incertitude, une certaine lassitude se fait sentir parmi les employés concernés par les suppressions de postes.
« Nous n’avons pas le choix. Il faut avancer sérieusement et rapidement », estime Edouard Mougenot. Si le PSE doit se mettre en œuvre avant la coupure de l’été, il reste à peine un mois pour finaliser les négociations.