Philippe Taieb, à propos d'éventuelles fermetures : "Je ne m’interdis rien. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous permettre d'avoir un foyer de pertes. C'est une bagarre de tous les jours. Et mes salariés en ont conscience" - Photo DR
TourMaG.com - Depuis le rachat de Travelia, puis l'arrivée dans votre actionnariat d'Impact Voyages, le réseau Jancarthier s'est fait plutôt discret. Où en êtes-vous aujourd'hui ?
Philippe Taieb : Aujourd'hui le réseau Jancarthier compte 24 points de ventes dont deux plateaux d'affaires, l'ensemble étant réparti dans le Sud-Est et l'Ile-de-France.
Et Impact Voyages est toujours actionnaire à hauteur de 42%.
En 2014, nous tablons sur un volume d'affaires équivalent à 2013, à près de 65 M€. Nous devrions améliorer notre marge. Nous nous sommes séparés progressivement de points de ventes.
Cette année, nous avons fermé 4 agences : Sainte-Geneviève-des-Bois (91) Bordeaux (33), Le Pradet (83), et Gif-sur-Yvette (91).
TourMaG.com - D'autres fermetures sont-elles à l'ordre du jour ?
P. T. : Je ne m’interdis rien. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous permettre d'avoir un foyer de pertes. C'est une bagarre de tous les jours. Et mes salariés en ont conscience.
Nos agences historiques ont toujours bien fonctionné, elles n'ont jamais été sous-performantes, et nous avons toujours été rentables.
Philippe Taieb : Aujourd'hui le réseau Jancarthier compte 24 points de ventes dont deux plateaux d'affaires, l'ensemble étant réparti dans le Sud-Est et l'Ile-de-France.
Et Impact Voyages est toujours actionnaire à hauteur de 42%.
En 2014, nous tablons sur un volume d'affaires équivalent à 2013, à près de 65 M€. Nous devrions améliorer notre marge. Nous nous sommes séparés progressivement de points de ventes.
Cette année, nous avons fermé 4 agences : Sainte-Geneviève-des-Bois (91) Bordeaux (33), Le Pradet (83), et Gif-sur-Yvette (91).
TourMaG.com - D'autres fermetures sont-elles à l'ordre du jour ?
P. T. : Je ne m’interdis rien. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous permettre d'avoir un foyer de pertes. C'est une bagarre de tous les jours. Et mes salariés en ont conscience.
Nos agences historiques ont toujours bien fonctionné, elles n'ont jamais été sous-performantes, et nous avons toujours été rentables.
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Il est vrai qu'en 2008, Jancarthier comptait 65 points de ventes pour un volume d'affaires de 130 M€. Avant, pour exister il fallait représenter un volume d'affaires important.
Aujourd'hui ce n'est plus vraiment le cas.
TourMaG.com - Est-ce le rachat de Travelia, en 2007, qui vous a posé quelques difficultés ?
P. T. : Je n'aurai effectivement pas dû acheter Travelia. Le modèle économique des conseillers à domicile tel qu'il était pratiqué n'est pas viable en France.
Ce concept ne peut pas fonctionner avec une formule, uniquement basée sur le commissionnement des vendeurs.
TourMaG.com - Pour la partie tourisme, vos points de ventes sont sous contrat de franchise Thomas Cook France. Quel œil portez-vous sur le nouveau contrat de franchise ?
P. T. : Mes contrats courent jusqu'à la fin 2015. Pour l'instant, nous continuons comme ça, et nous attendons que le groupe Thomas Cook revienne vers nous.
De notre côté, nous sommes très contents de faire partie de cette famille.
Aujourd'hui ce n'est plus vraiment le cas.
TourMaG.com - Est-ce le rachat de Travelia, en 2007, qui vous a posé quelques difficultés ?
P. T. : Je n'aurai effectivement pas dû acheter Travelia. Le modèle économique des conseillers à domicile tel qu'il était pratiqué n'est pas viable en France.
Ce concept ne peut pas fonctionner avec une formule, uniquement basée sur le commissionnement des vendeurs.
TourMaG.com - Pour la partie tourisme, vos points de ventes sont sous contrat de franchise Thomas Cook France. Quel œil portez-vous sur le nouveau contrat de franchise ?
P. T. : Mes contrats courent jusqu'à la fin 2015. Pour l'instant, nous continuons comme ça, et nous attendons que le groupe Thomas Cook revienne vers nous.
De notre côté, nous sommes très contents de faire partie de cette famille.
TourMaG.com - Sur la partie business travel, où en êtes-vous ?
P. T. : Depuis 2012, j'ai restructuré la branche business travel, pour la rendre encore plus "expert". Avec les nouveaux entrants, et les TMC, nous ne pouvions pas nous battre à armes égales.
Notre offre business a été entièrement refondue. Nous nous sommes dotés d'outils technologiques via Amadeus. Nous disposons aujourd'hui de toutes les options que le GDS propose pour aller conquérir de nouveaux marchés, et de nouveaux clients.
Sur le plan des ressources humaines aussi, j'ai embauché un responsable de plateaux, un account manager et deux commerciaux.
Cette restructuration porte ses fruits. Désormais nous sortons très souvent en "short list" lors des appels d'offres.
TourMaG.com - Nous avons parlé des fermetures d'agences, mais pourriez-vous faire des acquisitions ?
P. T. : Comme je l'ai dit, je ne m'interdis rien. Je reste attentif aux propositions de rachat de fonds de commerce, notamment sur la partie business. Je suis ouvert à tous les dossiers.
Il y en a beaucoup qui tournent, mais peu sont bons. En 2013, j'ai repris le fonds de commerce de la partie business travel de la SAVAC et ses 5 salariés, qui travaillent désormais sur le plateau d'Orsay.
TourMaG.com - Peut-on dire aujourd'hui que le réseau est en ordre de marche ?
P.T. : Je dirais qu'il est en ordre de bataille !
P. T. : Depuis 2012, j'ai restructuré la branche business travel, pour la rendre encore plus "expert". Avec les nouveaux entrants, et les TMC, nous ne pouvions pas nous battre à armes égales.
Notre offre business a été entièrement refondue. Nous nous sommes dotés d'outils technologiques via Amadeus. Nous disposons aujourd'hui de toutes les options que le GDS propose pour aller conquérir de nouveaux marchés, et de nouveaux clients.
Sur le plan des ressources humaines aussi, j'ai embauché un responsable de plateaux, un account manager et deux commerciaux.
Cette restructuration porte ses fruits. Désormais nous sortons très souvent en "short list" lors des appels d'offres.
TourMaG.com - Nous avons parlé des fermetures d'agences, mais pourriez-vous faire des acquisitions ?
P. T. : Comme je l'ai dit, je ne m'interdis rien. Je reste attentif aux propositions de rachat de fonds de commerce, notamment sur la partie business. Je suis ouvert à tous les dossiers.
Il y en a beaucoup qui tournent, mais peu sont bons. En 2013, j'ai repris le fonds de commerce de la partie business travel de la SAVAC et ses 5 salariés, qui travaillent désormais sur le plateau d'Orsay.
TourMaG.com - Peut-on dire aujourd'hui que le réseau est en ordre de marche ?
P.T. : Je dirais qu'il est en ordre de bataille !
Le Groupe Jancarthier en chiffres :
Exercice clos le 31/12/2013 - Chiffre d'affaires : 5 115 726 € - résultat : 165 774 €
Exercice clos le 31/12/2012 - Chiffre d'affaires : 4 304 291 € - résultat : 112 073 €
Exercice clos le 31/12/2011 - Chiffre d'affaires : 3 684 078 € - résultat : 254 188 €
Source Info Greffe
Le groupe Jancarthier compte 80 salariés dont 70 vendeurs et 10 administratifs.
Le volume d'affaires se répartit comme suit :
- Business Travel : 30 M€ dont 60% réalisé sur les deux plateaux d'affaires situés à Paris (bd Voltaire) et Orsay (91).
- Loisirs : 27 M€
- Groupes : 8 M€
Exercice clos le 31/12/2012 - Chiffre d'affaires : 4 304 291 € - résultat : 112 073 €
Exercice clos le 31/12/2011 - Chiffre d'affaires : 3 684 078 € - résultat : 254 188 €
Source Info Greffe
Le groupe Jancarthier compte 80 salariés dont 70 vendeurs et 10 administratifs.
Le volume d'affaires se répartit comme suit :
- Business Travel : 30 M€ dont 60% réalisé sur les deux plateaux d'affaires situés à Paris (bd Voltaire) et Orsay (91).
- Loisirs : 27 M€
- Groupes : 8 M€