La 5G devrait avant tout avoir des usages pour les industriels et la "smart city", alors que le consommateur n'y trouvera qu'un faible intérêt - crédit photo : Depositphotos @nirutdps
Dans les années 80, nous avions l'habitude de dire que la France avait 10 ans de retard sur les USA, ce nouveau siècle ouvert sur une mondialisation excessive a changé la donne... enfin presque.
Tous les pays développés suivent les tendances et les adoptent quasiment au même rythme, toutefois, il est un secteur où nous avons réussi l'exploit à prendre du "retard" selon les propos de Cédric O, le secrétaire d'État chargé du Numérique.
Il faut dire qu'en Corée du Sud, la 5G a été déployée dès le printemps 2019, qu'en Chine déjà 100 millions de personnes sont abonnées, et que les USA s'y sont mis au début de l'année 2020, avec un succès plus que mesuré.
En France, il faudra attendre la fin de l'année 2020, pour quelques villes, soit presque 2 ans de retard et encore, nous sommes passés pas loin d'un retour à la box Wanadoo 52k à en croire le chef de la start-up nation.
"J’entends beaucoup de voix qui s’élèvent pour nous expliquer qu’il faudrait relever la complexité des problèmes contemporains en revenant à la lampe à huile, je ne crois pas au modèle Amish et je ne crois pas que le modèle Amish permet de régler les défis de l’écologie contemporaine," expliquait le 15 septembre dernier, le président de la République.
Le débat étant clos, par Emmanuel Macron, le nouveau standard sera déployé en France !
En effet, la 5G celle qui se veut comme le nouveau standard pour la téléphonie mobile, succèdera bientôt en France à l'actuelle 4G, elle-même customisée par la 4G+.
Pour résumer, cette technologie utilisera les bandes 3,5 GHz (3 400 à 3 800 MHz), soit 1GHz de plus qu'un micro-onde, et permettra de bénéficier sur votre téléphone d'un débit quasiment similaire à celui de votre box fibre.
Ainsi, la 5G devrait débarquer d'ici à la fin de l'année 2020 en France, puisque l'ARCEP ouvre ce mardi 29 septembre 2020 le début des enchères pour les attributions des premiers blocs de fréquences.
Tous les pays développés suivent les tendances et les adoptent quasiment au même rythme, toutefois, il est un secteur où nous avons réussi l'exploit à prendre du "retard" selon les propos de Cédric O, le secrétaire d'État chargé du Numérique.
Il faut dire qu'en Corée du Sud, la 5G a été déployée dès le printemps 2019, qu'en Chine déjà 100 millions de personnes sont abonnées, et que les USA s'y sont mis au début de l'année 2020, avec un succès plus que mesuré.
En France, il faudra attendre la fin de l'année 2020, pour quelques villes, soit presque 2 ans de retard et encore, nous sommes passés pas loin d'un retour à la box Wanadoo 52k à en croire le chef de la start-up nation.
"J’entends beaucoup de voix qui s’élèvent pour nous expliquer qu’il faudrait relever la complexité des problèmes contemporains en revenant à la lampe à huile, je ne crois pas au modèle Amish et je ne crois pas que le modèle Amish permet de régler les défis de l’écologie contemporaine," expliquait le 15 septembre dernier, le président de la République.
Le débat étant clos, par Emmanuel Macron, le nouveau standard sera déployé en France !
En effet, la 5G celle qui se veut comme le nouveau standard pour la téléphonie mobile, succèdera bientôt en France à l'actuelle 4G, elle-même customisée par la 4G+.
Pour résumer, cette technologie utilisera les bandes 3,5 GHz (3 400 à 3 800 MHz), soit 1GHz de plus qu'un micro-onde, et permettra de bénéficier sur votre téléphone d'un débit quasiment similaire à celui de votre box fibre.
Ainsi, la 5G devrait débarquer d'ici à la fin de l'année 2020 en France, puisque l'ARCEP ouvre ce mardi 29 septembre 2020 le début des enchères pour les attributions des premiers blocs de fréquences.
La 5G est-elle un réel danger ?
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Pour arriver à une utilisation optimale et un déploiement intéressant, les antennes devront être nettement rapprochées et des petits capteurs seront installés un peu partout dans les villes, pour faire office de relai du réseau.
Si de nombreux scientifiques et politiques se sont insurgés contre le déploiement de la 5G, pour l'heure aucune étude, avec suffisamment de récul permet d'attester de la dangerosité de la technologie.
Le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a publié, le 1er septembre 2020 un document sur la question, dont les conclusions sont pour le moment assez hypothétique.
"Il est très difficile de mesurer l'exposition liée aux usages qui, pourtant, en représentent usuellement la part prépondérante. Il est également complexe d'estimer l'évolution des niveaux d'exposition en France du fait de l'arrivée de la 5G", estiment les auteurs du rapport.
Et sur les effets sur le long terme sur un possible effet cancérogène, ils sont "à ce stade, pour l'essentiel, non avérés selon les mêmes agences nationales et internationales.
Des débats persistent toutefois, notamment pour ces effets de long terme, au sein de la communauté scientifique," rapportent nos confrères de Sciences et Avenir.
Ainsi le principe de précaution est poussé à son paroxysme face à la dangerosité immédiate de la covid-19, mais ne s'applique pas sur un possible danger à long terme face au déploiement de la 5G.
D'ailleurs, le gouvernement a souhaité maintenir son calendrier sans attendre un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) prévu en mars 2021, soulignant que la plupart des pays avancés ont déjà attribué ces fréquences.
Si de nombreux scientifiques et politiques se sont insurgés contre le déploiement de la 5G, pour l'heure aucune étude, avec suffisamment de récul permet d'attester de la dangerosité de la technologie.
Le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) a publié, le 1er septembre 2020 un document sur la question, dont les conclusions sont pour le moment assez hypothétique.
"Il est très difficile de mesurer l'exposition liée aux usages qui, pourtant, en représentent usuellement la part prépondérante. Il est également complexe d'estimer l'évolution des niveaux d'exposition en France du fait de l'arrivée de la 5G", estiment les auteurs du rapport.
Et sur les effets sur le long terme sur un possible effet cancérogène, ils sont "à ce stade, pour l'essentiel, non avérés selon les mêmes agences nationales et internationales.
Des débats persistent toutefois, notamment pour ces effets de long terme, au sein de la communauté scientifique," rapportent nos confrères de Sciences et Avenir.
Ainsi le principe de précaution est poussé à son paroxysme face à la dangerosité immédiate de la covid-19, mais ne s'applique pas sur un possible danger à long terme face au déploiement de la 5G.
D'ailleurs, le gouvernement a souhaité maintenir son calendrier sans attendre un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) prévu en mars 2021, soulignant que la plupart des pays avancés ont déjà attribué ces fréquences.
La 5G pour quels usages ?
Si la santé a été mise de côté, alors qu'aucun consensus clair ne se dégage sur la question de la dangerosité, le plus gros des questionnements autour de la 5G résident dans ses futurs usages.
Ce n'est pas faute d'avoir essayé de dialoguer avec les personnes qui traitent de la question en France, que ce soit chez Orange ou Huawei, à ce niveau c'est un peu toujours le flou.
Pour les uns, la 5G servira à démocratiser enfin la réalité virtuelle sur nos smartphones, en permettant de voyager à l'autre bout du monde en direct, sans bouger de chez soi, pour les autres de pouvoir jouer en streaming aux jeux ou encore de visionner des films comme à la maison sans attendre de chargement.
Une révolution plus que limitée, mais qui devrait principalement bénéficier aux industries et aux villes intelligentes.
"Pour les entreprises, on peut parler de révolution… mais pas dans l’immédiat et pas avant 2024. En revanche, pour les consommateurs et les utilisateurs, on est loin d’une révolution," confie Guy Pujolle, spécialiste des réseaux, professeur à la Sorbonne, chez nos confrères de France Inter.
Ainsi, la 5G permettra de diminuer drastiquement le temps de latence, d'environ 50 fois moins que la 4G.
Avec une telle rapidité, il sera possible de piloter "des véhicules autonomes, de calculer et d’éviter les obstacles en temps réel, de connecter, comme dans un réseau wifi mais surpuissant et à l’échelle d’un territoire, des robots et des machines-outils dans des usines 4.0 entièrement numérisées, ou encore de mettre en place des villes intelligentes avec des objets connectés."
D'ailleurs Keolis, la filiale de la SNCF vient de lancer nouveau test à Stockholm en Suède, incluant une expérimentation de contrôle à distance grâce à la 5G.
Les habitants de l'île de Djurgården, rapporte la Revue du Digital, pourront circuler dans une navette électrique, dont le contrôle à distance s’effectue en 5G.
La navette est en service le long d’un trajet de 1,6 km, elle dispose de 7 places et peut rouler à 18 km/h.
D'autres expérimentations sont prévues toujours en Suède, mais aussi en France à Châteauroux.
Ce ne sont pas les seuls usages de la 5G qui pourrait bien aussi bien permettra l'avénement de la téléchirurgie et de la télémédecine. Et vous que pensez-vous du débat autour de la 5G ?
Ce n'est pas faute d'avoir essayé de dialoguer avec les personnes qui traitent de la question en France, que ce soit chez Orange ou Huawei, à ce niveau c'est un peu toujours le flou.
Pour les uns, la 5G servira à démocratiser enfin la réalité virtuelle sur nos smartphones, en permettant de voyager à l'autre bout du monde en direct, sans bouger de chez soi, pour les autres de pouvoir jouer en streaming aux jeux ou encore de visionner des films comme à la maison sans attendre de chargement.
Une révolution plus que limitée, mais qui devrait principalement bénéficier aux industries et aux villes intelligentes.
"Pour les entreprises, on peut parler de révolution… mais pas dans l’immédiat et pas avant 2024. En revanche, pour les consommateurs et les utilisateurs, on est loin d’une révolution," confie Guy Pujolle, spécialiste des réseaux, professeur à la Sorbonne, chez nos confrères de France Inter.
Ainsi, la 5G permettra de diminuer drastiquement le temps de latence, d'environ 50 fois moins que la 4G.
Avec une telle rapidité, il sera possible de piloter "des véhicules autonomes, de calculer et d’éviter les obstacles en temps réel, de connecter, comme dans un réseau wifi mais surpuissant et à l’échelle d’un territoire, des robots et des machines-outils dans des usines 4.0 entièrement numérisées, ou encore de mettre en place des villes intelligentes avec des objets connectés."
D'ailleurs Keolis, la filiale de la SNCF vient de lancer nouveau test à Stockholm en Suède, incluant une expérimentation de contrôle à distance grâce à la 5G.
Les habitants de l'île de Djurgården, rapporte la Revue du Digital, pourront circuler dans une navette électrique, dont le contrôle à distance s’effectue en 5G.
La navette est en service le long d’un trajet de 1,6 km, elle dispose de 7 places et peut rouler à 18 km/h.
D'autres expérimentations sont prévues toujours en Suède, mais aussi en France à Châteauroux.
Ce ne sont pas les seuls usages de la 5G qui pourrait bien aussi bien permettra l'avénement de la téléchirurgie et de la télémédecine. Et vous que pensez-vous du débat autour de la 5G ?