"Il y a un changement à Strasbourg pour aller de Paris à Pau ? Oui, Monsieur sinon vous iriez tout droit en Allemagne ! Ah il y a des vedettes !" Pour ceux qui n'ont pas la référence, veuillez vous référer à Chevalier et Laspalès.
C'est une blague que les moins de 35 ans ne peuvent pas connaître, mais je n'ai pas trouvé citation plus récente sur la ville administrée par François Bayrou.
Cela résume peu ou prou ce qu'était Pau, avant que l'humanité découvre le Covid-19 dans un marché de Wuhan. A cette époque révolue, son maire était le parfait représentant de sa ville : discret, plutôt neutre (ou centre)...
Si Pau est une jolie petite ville, très sportive et dynamique, elle serait en cette année de covid-19 bien plus que ça.
Elle est devenue tout simplement le berceau du Punk français.
Avec la lourde responsabilité pesant sur les épaules des élus et un gouvernement qui ne sait plus comment faire comprendre à la population, que nous allons droit dans le mur, organiser un salon relève d'un acte révolutionnaire ou d'inconscience totale.
C'est une blague que les moins de 35 ans ne peuvent pas connaître, mais je n'ai pas trouvé citation plus récente sur la ville administrée par François Bayrou.
Cela résume peu ou prou ce qu'était Pau, avant que l'humanité découvre le Covid-19 dans un marché de Wuhan. A cette époque révolue, son maire était le parfait représentant de sa ville : discret, plutôt neutre (ou centre)...
Si Pau est une jolie petite ville, très sportive et dynamique, elle serait en cette année de covid-19 bien plus que ça.
Elle est devenue tout simplement le berceau du Punk français.
Avec la lourde responsabilité pesant sur les épaules des élus et un gouvernement qui ne sait plus comment faire comprendre à la population, que nous allons droit dans le mur, organiser un salon relève d'un acte révolutionnaire ou d'inconscience totale.
Et si Pau était la dernière ville Punk de France ?
Alors que Paris, Berlin, Madrid, Londres ont abandonné, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a tenu bon, malgré la peur et l'angoisse inhérentes à la pandémie sans fin qui touche la France.
Alors que l'événement vit plutôt bien habituellement dans l'ombre des géants, il a cette année attiré la lumière, comme jamais.
Top Resa 2020 annulé, ITB reporté, idem pour Rendez-vous France et Grand Ski organisés par Atout France... Bref les uns après les autres, les organisateurs ont dû se résigner à laisser les portes closes, sauf un : les Rencontres Nationales du eTourisme de Pau.
"C'est un véritable soulagement et une joie réelle parce que ce fut l'édition la plus compliquée à monter," lâche Laurent-Pierre Gilliard, le Coorganisateur "Punk" de cet événement.
Qui l'eut cru que la préfecture des Pyrénées-Atlantiques serait le berceau du Punk Français ? Personne. Et pourtant c'est bien le cas. Organiser un salon en France, sur le tourisme et en présentiel représente autant d'obstacles que seul un esprit rock peut passer.
Et en bon groupe de musique charismatique, il a su attirer les foules, malgré une jauge fixée à 500 spectateurs et quelques défections.
"La phrase qui ressortait le plus : qu'est-ce-que ça fait du bien de se voir en vrai et pas derrière un écran. Il y avait cette envie de la part des participants," confie en "sueur" Ludovic Dublanchet, l'autre co-organisateur.
Punk is not dead ! Il s'est adapté.
Et les longues heures de trajet en train, sans passer par Strasbourg avaient des faux airs d'aventure de celle des temps nouveaux, à savoir masqué et armé d'une bouteille (non pas de bière) mais de gel hydroalcoolique.
Alors que l'événement vit plutôt bien habituellement dans l'ombre des géants, il a cette année attiré la lumière, comme jamais.
Top Resa 2020 annulé, ITB reporté, idem pour Rendez-vous France et Grand Ski organisés par Atout France... Bref les uns après les autres, les organisateurs ont dû se résigner à laisser les portes closes, sauf un : les Rencontres Nationales du eTourisme de Pau.
"C'est un véritable soulagement et une joie réelle parce que ce fut l'édition la plus compliquée à monter," lâche Laurent-Pierre Gilliard, le Coorganisateur "Punk" de cet événement.
Qui l'eut cru que la préfecture des Pyrénées-Atlantiques serait le berceau du Punk Français ? Personne. Et pourtant c'est bien le cas. Organiser un salon en France, sur le tourisme et en présentiel représente autant d'obstacles que seul un esprit rock peut passer.
Et en bon groupe de musique charismatique, il a su attirer les foules, malgré une jauge fixée à 500 spectateurs et quelques défections.
"La phrase qui ressortait le plus : qu'est-ce-que ça fait du bien de se voir en vrai et pas derrière un écran. Il y avait cette envie de la part des participants," confie en "sueur" Ludovic Dublanchet, l'autre co-organisateur.
Punk is not dead ! Il s'est adapté.
Et les longues heures de trajet en train, sans passer par Strasbourg avaient des faux airs d'aventure de celle des temps nouveaux, à savoir masqué et armé d'une bouteille (non pas de bière) mais de gel hydroalcoolique.
Un Punk conscient d'une crise sanitaire sans fin !
Une fois les inquiétudes, sur la possibilité de créer un cluster dans le Béarn envolé, que ce fut bon de revoir des personnes avec des os, de la peau et des grands sourires.
"Tout le monde a pris conscience qu'il fallait bien se comporter vis-à-vis des lieux et de ses collègues. Malgré le port du masque, cela n'a pas empêché les gens de se retrouver d'échanger et se voir," relate, le co-leader des Rencontres e-tourisme de Pau.
Ils ont appris aussi autre chose durant ces 2 jours d'aventures dans ce pays Punk : que le sourire se voit aussi dans les yeux.
S'il n'est pas évident d'appréhender les sentiments ou ce que pense son interlocuteur à travers un bout de tissu, il est tout de même possible de les deviner à travers les yeux.
Pendant un temps, tout le monde trouvait ridicule de porter un masque, il est pourtant devenu un accessoire de mode. Nous nous adapterons avec ou sans lui.
Tout comme la covid-19 ne tuera pas le tourisme, la maladie n'effacera jamais les besoins de rencontres et de contacts des humains. Une fois que la pandémie sera maîtrisée, nous redeviendrons des animaux sociaux, il ne faut pas en douter.
Et si le Punk n'est pas mort, le nouveau berceau révolutionnaire français n'a pas moins été humble face à plus fort que lui.
"Il y avait une appréhension, en se disant que si chacun ne joue pas le jeu en restant masqué, en ne restant pas assis lors des repas, etc. C'est notre responsabilité qu'il n'y ait pas un cluster qui parte du Palais Beaumont," explique Laurent-Pierre Gilliard.
Tout a été mis en œuvre pour que les spectateurs ou participants n'encourent aucun risque, mais comme dans sa vie privée, il est de la responsabilité de chacun de bien respecter les mesures.
Espérons qu'aucun cluster ne partira de Pau et que les Offices de tourisme à travers la France ne connaîtront aucun cas, pour que cet acte révolutionnaire en appelle d'autres.
Alors que le Punk vit toujours, mais comme le tourisme, il doit s'adapter à cette crise qui s'annonce comme désespérément longue.
Nous devons profiter de chaque expérience et de ce long temps de réflexion pour nous réinventer.
"Tout le monde a pris conscience qu'il fallait bien se comporter vis-à-vis des lieux et de ses collègues. Malgré le port du masque, cela n'a pas empêché les gens de se retrouver d'échanger et se voir," relate, le co-leader des Rencontres e-tourisme de Pau.
Ils ont appris aussi autre chose durant ces 2 jours d'aventures dans ce pays Punk : que le sourire se voit aussi dans les yeux.
S'il n'est pas évident d'appréhender les sentiments ou ce que pense son interlocuteur à travers un bout de tissu, il est tout de même possible de les deviner à travers les yeux.
Pendant un temps, tout le monde trouvait ridicule de porter un masque, il est pourtant devenu un accessoire de mode. Nous nous adapterons avec ou sans lui.
Tout comme la covid-19 ne tuera pas le tourisme, la maladie n'effacera jamais les besoins de rencontres et de contacts des humains. Une fois que la pandémie sera maîtrisée, nous redeviendrons des animaux sociaux, il ne faut pas en douter.
Et si le Punk n'est pas mort, le nouveau berceau révolutionnaire français n'a pas moins été humble face à plus fort que lui.
"Il y avait une appréhension, en se disant que si chacun ne joue pas le jeu en restant masqué, en ne restant pas assis lors des repas, etc. C'est notre responsabilité qu'il n'y ait pas un cluster qui parte du Palais Beaumont," explique Laurent-Pierre Gilliard.
Tout a été mis en œuvre pour que les spectateurs ou participants n'encourent aucun risque, mais comme dans sa vie privée, il est de la responsabilité de chacun de bien respecter les mesures.
Espérons qu'aucun cluster ne partira de Pau et que les Offices de tourisme à travers la France ne connaîtront aucun cas, pour que cet acte révolutionnaire en appelle d'autres.
Alors que le Punk vit toujours, mais comme le tourisme, il doit s'adapter à cette crise qui s'annonce comme désespérément longue.
Nous devons profiter de chaque expérience et de ce long temps de réflexion pour nous réinventer.
Retrouvez tous les articles sur les Rencontres e-tourisme de Pau ici :
- ET16 : Aquatech remporte le start-up contest, mais en quoi sa techno est révolutionnaire ?
- France : les territoires ont imaginé le monde post-covid, sera-t-il si différent ?
- La promotion de la France a-t-elle été à la hauteur des enjeux ?
- ET16 : Aquatech remporte le start-up contest, mais en quoi sa techno est révolutionnaire ?
- Réseaux sociaux : Snapchat et TikTok faut-il (vraiment) y aller ?
- France : les territoires ont imaginé le monde post-covid, sera-t-il si différent ?
- La promotion de la France a-t-elle été à la hauteur des enjeux ?
- ET16 : Aquatech remporte le start-up contest, mais en quoi sa techno est révolutionnaire ?
- Réseaux sociaux : Snapchat et TikTok faut-il (vraiment) y aller ?