L’Ordonnance sur l'à-valoir devient une affaire qui fâche.
Normal, il est question de gros sous. Les sous des acomptes, mais aussi des soldes des voyages réglés par les clients, détenus par les agences de voyages pour des voyages qui ne pourront avoir lieu de sitôt.
Et dont on ne sait pas s’ils auront même lieu un jour. En effet, d’ici 18 mois, délai au-delà duquel les clients pourront demander le remboursement, beaucoup de "liquide" aura coulé sous les ponts. Et pas que du liquide…
Bref, l’Ordonnance dont tout le monde revendiquait la paternité, devient peu à peu un véritable bâton merdeux parce qu’elle engendre des dégâts collatéraux imprévus…
Et cela ne va pas s’arranger dans les jours et les semaines à venir.
Pourquoi ? Parce que les Producteurs crucifiés lundi soir par Emmanuel Macron, qui a confirmé l’arrêt des voyages en dehors de l’Europe, savent que c’en est fini de leur saison.
Ils vont ramer, sinon écoper jusqu’en septembre prochain, dans le meilleur des cas. D'autres moins chanceux devront attendre l’année d’après. Un écueil temporel sur lequel certains se fracasseront aussi, inévitablement.
Or, beaucoup de voyagistes ont avancé de l’argent pour régler des prestations. D'autres se sont saignés aux quat’ veines et mis la rate au court-bouillon pour rapatrier leurs clients. Ils y ont laissé de l’énergie et beaucoup d’argent.
Normal, il est question de gros sous. Les sous des acomptes, mais aussi des soldes des voyages réglés par les clients, détenus par les agences de voyages pour des voyages qui ne pourront avoir lieu de sitôt.
Et dont on ne sait pas s’ils auront même lieu un jour. En effet, d’ici 18 mois, délai au-delà duquel les clients pourront demander le remboursement, beaucoup de "liquide" aura coulé sous les ponts. Et pas que du liquide…
Bref, l’Ordonnance dont tout le monde revendiquait la paternité, devient peu à peu un véritable bâton merdeux parce qu’elle engendre des dégâts collatéraux imprévus…
Et cela ne va pas s’arranger dans les jours et les semaines à venir.
Pourquoi ? Parce que les Producteurs crucifiés lundi soir par Emmanuel Macron, qui a confirmé l’arrêt des voyages en dehors de l’Europe, savent que c’en est fini de leur saison.
Ils vont ramer, sinon écoper jusqu’en septembre prochain, dans le meilleur des cas. D'autres moins chanceux devront attendre l’année d’après. Un écueil temporel sur lequel certains se fracasseront aussi, inévitablement.
Or, beaucoup de voyagistes ont avancé de l’argent pour régler des prestations. D'autres se sont saignés aux quat’ veines et mis la rate au court-bouillon pour rapatrier leurs clients. Ils y ont laissé de l’énergie et beaucoup d’argent.
Lavons notre linge sale en famille...
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Voilà qui permet de mieux contextualiser le dernier courrier de René-Marc Chikli, patron du Seto, adressé aux Réseaux (LIRE).
Côté Réseaux, les arguments ne manquent pas. Ils sont du même acabit. Mais la pierre d’achoppement, c’est la question de la solvabilité et des garanties.
Les agences sont responsables de l’argent des consommateurs. D'ici 18 mois, si elles n’ont pu faire voyager leurs clients, elles seront tenues de rembourser. Il sera difficile alors de réclamer le retour de l’argent aux TO…
En effet, que se passera-t-il en cas de défaillance du voyagiste ? Bien entendu, il y a la garantie APST mais sera-t-elle en mesure de résister à une nouvelle lame de fond près celle de Thomas Cook ?
Il est primordial que les consommateurs, déjà passablement énervés par l’Ordonnance de l’à-valoir, puissent retrouver leur dû. Il y va de l’image et de la réputation de toute une industrie.
Les professionnels doivent et ont intérêt à trouver des compromis pour éviter que les Pouvoirs publics ne finissent par mettre leur nez dans un litige qui doit rester strictement socio-professionnel. Certains réseaux ont avancé des propositions et sont prêts au dialogue.
Alors... Lavons notre linge sale en famille !
Côté Réseaux, les arguments ne manquent pas. Ils sont du même acabit. Mais la pierre d’achoppement, c’est la question de la solvabilité et des garanties.
Les agences sont responsables de l’argent des consommateurs. D'ici 18 mois, si elles n’ont pu faire voyager leurs clients, elles seront tenues de rembourser. Il sera difficile alors de réclamer le retour de l’argent aux TO…
En effet, que se passera-t-il en cas de défaillance du voyagiste ? Bien entendu, il y a la garantie APST mais sera-t-elle en mesure de résister à une nouvelle lame de fond près celle de Thomas Cook ?
Il est primordial que les consommateurs, déjà passablement énervés par l’Ordonnance de l’à-valoir, puissent retrouver leur dû. Il y va de l’image et de la réputation de toute une industrie.
Les professionnels doivent et ont intérêt à trouver des compromis pour éviter que les Pouvoirs publics ne finissent par mettre leur nez dans un litige qui doit rester strictement socio-professionnel. Certains réseaux ont avancé des propositions et sont prêts au dialogue.
Alors... Lavons notre linge sale en famille !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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