Le fil conducteur des conférences portait sur la réinjection de l'humain dans le digital. Vaste sujet ! - DR : J.G.
Le soleil brille au Centre des Congrès d'Aix-les-Bains pour cette 3ème édition des Académies du Tourisme Numérique.
Un nouvel opus mettant en perspective la réintroduction de l’humain dans l’ère du digital.
On le sait, le tourisme a été bouleversé par l'arrivée du numérique.
Chez i-tourisme, on vous parle des nouvelles technologies, d'innovation, de robotique mais finalement, le cœur de métier du secteur touristique reste l'humain.
« Lorsqu’on parle de transformation digitale, le sujet le plus compliqué, c’est la dimension humaine. Il est nécessaire d'échanger, il faut être sans cesse en renouvellement ! », rappelle Christian Mantei, le directeur général d'Atout France.
Un nouvel opus mettant en perspective la réintroduction de l’humain dans l’ère du digital.
On le sait, le tourisme a été bouleversé par l'arrivée du numérique.
Chez i-tourisme, on vous parle des nouvelles technologies, d'innovation, de robotique mais finalement, le cœur de métier du secteur touristique reste l'humain.
« Lorsqu’on parle de transformation digitale, le sujet le plus compliqué, c’est la dimension humaine. Il est nécessaire d'échanger, il faut être sans cesse en renouvellement ! », rappelle Christian Mantei, le directeur général d'Atout France.
Les tendances asiatiques
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La première conférence plénière a été consacrée aux tendances digitales en Asie.
Nous avions consacré un papier sur le marché chinois afin de mieux connaître les tendances et usages de ces millions de touristes potentiels.
Frédéric Vanhoutte plante le décor : « on voit émerger de nouvelles offres et notamment provenant de marchés émergents comme l’Asie. Pour attirer les clients, il faut connaître sa cible.»
Le secteur du e-commerce en Asie représente 765 milliards de dollars. L'ASEAN, regroupant 10 pays, pourrait devenir la 7ème économie mondiale.
La population est jeune et technophile, complètement accro à son mobile. Leur usage a complètement explosé.
"Le marché asiatique est extrêmement important pour la France", déclare Christian Mantéi, "nous avons à offrir à cette diversité de clientèle une diversité de produits. La France a ses cartes à jouer !"
Avec la conjoncture, il est important de renvoyer des images positives de la destination France, aux millions de touristes : la réponse à apporter c'est la qualité de l'accueil et amplifier le positif par les réseaux sociaux.
On parle beaucoup également de robotique, d'automatisation. Oui, c'est l'avenir. Ils se développent toujours plus.
On ne parle pas du robot de forme humanoïde Pepper, bienveillant, attachant, c'est un phénomène que l'on expose à chaque conférence techno.
Au Japon, dans certains hôtels, on retrouve des robots humanoïdes, pour le check-in par exemple, ou encore dans les aéroports, un robot roulant qui amène les bagages.
Il ne faut pas forcément les voir comme une menace mais plutôt comme une aide, un accompagnement pour simplifier les tâches.
Nous avions consacré un papier sur le marché chinois afin de mieux connaître les tendances et usages de ces millions de touristes potentiels.
Frédéric Vanhoutte plante le décor : « on voit émerger de nouvelles offres et notamment provenant de marchés émergents comme l’Asie. Pour attirer les clients, il faut connaître sa cible.»
Le secteur du e-commerce en Asie représente 765 milliards de dollars. L'ASEAN, regroupant 10 pays, pourrait devenir la 7ème économie mondiale.
La population est jeune et technophile, complètement accro à son mobile. Leur usage a complètement explosé.
"Le marché asiatique est extrêmement important pour la France", déclare Christian Mantéi, "nous avons à offrir à cette diversité de clientèle une diversité de produits. La France a ses cartes à jouer !"
Avec la conjoncture, il est important de renvoyer des images positives de la destination France, aux millions de touristes : la réponse à apporter c'est la qualité de l'accueil et amplifier le positif par les réseaux sociaux.
On parle beaucoup également de robotique, d'automatisation. Oui, c'est l'avenir. Ils se développent toujours plus.
On ne parle pas du robot de forme humanoïde Pepper, bienveillant, attachant, c'est un phénomène que l'on expose à chaque conférence techno.
Au Japon, dans certains hôtels, on retrouve des robots humanoïdes, pour le check-in par exemple, ou encore dans les aéroports, un robot roulant qui amène les bagages.
Il ne faut pas forcément les voir comme une menace mais plutôt comme une aide, un accompagnement pour simplifier les tâches.
La DATA doit être au service de l'humain
La conférence de François Houste, consultant en marketing digital a été riche d'enseignements concernant la DATA.
Il en a d'ailleurs donné plusieurs définitions, tentons d'en faire un résumé : un regroupement d'informations, de profils, de cookies. C'est la démocratisation à stocker de l'information. Aujourd'hui grâce au cloud nous pouvons tous créer et stocker une multitude de données.
Les chiffres sont conséquents sur cette facilité de stockage : "En 2014, l'humanité a produit sur un an plus de données que toute son histoire". Photos, textes, emails : produire du contenu est devenu beaucoup plus simple.
Mais surtout, nous laissons des traces digitales de nos usages.
L'exemple du GPS de notre smartphone, ou sur Twitter, Facebook et autres médias sociaux qui recueillent un tas d'information sur notre fréquence d'utilisation, peut poser problème sur le respect de la vie privée.
Jean-François Messier, président de Cloud Business School SAS présente ses buyer persona : des profils imaginaires qui résument les différentes cibles que l'on cherche à toucher au travers des médias numériques (site web, social selling, etc).
Il est important de constituer un "portrait-robot" de vos clients afin de construire les bons messages en social selling.
Il en a d'ailleurs donné plusieurs définitions, tentons d'en faire un résumé : un regroupement d'informations, de profils, de cookies. C'est la démocratisation à stocker de l'information. Aujourd'hui grâce au cloud nous pouvons tous créer et stocker une multitude de données.
Les chiffres sont conséquents sur cette facilité de stockage : "En 2014, l'humanité a produit sur un an plus de données que toute son histoire". Photos, textes, emails : produire du contenu est devenu beaucoup plus simple.
Mais surtout, nous laissons des traces digitales de nos usages.
L'exemple du GPS de notre smartphone, ou sur Twitter, Facebook et autres médias sociaux qui recueillent un tas d'information sur notre fréquence d'utilisation, peut poser problème sur le respect de la vie privée.
Jean-François Messier, président de Cloud Business School SAS présente ses buyer persona : des profils imaginaires qui résument les différentes cibles que l'on cherche à toucher au travers des médias numériques (site web, social selling, etc).
Il est important de constituer un "portrait-robot" de vos clients afin de construire les bons messages en social selling.
Les voyageurs à la recherche d'authenticité
"Les gens cherchent plus de conversationnel, de réel et d'authentique" a déclaré Armelle Solelhac, CEO de SWiTCH.
En effet, en développant ses médias sociaux d'une part, mais aussi en créant de véritables expériences.
"Et si on réhumanisait la consommation collaborative pour donner un vrai rôle à l'habitant dans l'animation et la promotion de sa destination ?", se demandait Guillaume Cromer, consultant Ingénierie marketing & innovations du tourisme.
Et si la réponse était dans le collaboratif ? Pas qu'en matière d'économie, et si l'écosystème local devenait un facteur d'accueil territorial, ce que Guillaume Cromer appelle la "smart community".
En effet, en développant ses médias sociaux d'une part, mais aussi en créant de véritables expériences.
"Et si on réhumanisait la consommation collaborative pour donner un vrai rôle à l'habitant dans l'animation et la promotion de sa destination ?", se demandait Guillaume Cromer, consultant Ingénierie marketing & innovations du tourisme.
Et si la réponse était dans le collaboratif ? Pas qu'en matière d'économie, et si l'écosystème local devenait un facteur d'accueil territorial, ce que Guillaume Cromer appelle la "smart community".