Valérie Boned avait le sourire ce matin au moment de prendre la parole à Télématin.
Il faut dire que le contexte est plutôt morose. L'actualité nationale et internationale ne prête pas particulièrement à sourire. Et alors que l'inflation sévit,. que les Français se serrent la ceinture, le secteur du voyage connait une dynamique sans précédent.
"Les réservations sont aujourd'hui, par rapport à l'année dernière en augmentation de 35% pour l'été, les Français anticipent beaucoup.
Ils ont envie de s'échapper et il existe encore des possibilités pour partir," analyse la secrétaire générale des Entreprises du Voyage (EDV).
Une croissance qui s'inscrit dans un contexte de hausse des prix.
Il faut dire que le contexte est plutôt morose. L'actualité nationale et internationale ne prête pas particulièrement à sourire. Et alors que l'inflation sévit,. que les Français se serrent la ceinture, le secteur du voyage connait une dynamique sans précédent.
"Les réservations sont aujourd'hui, par rapport à l'année dernière en augmentation de 35% pour l'été, les Français anticipent beaucoup.
Ils ont envie de s'échapper et il existe encore des possibilités pour partir," analyse la secrétaire générale des Entreprises du Voyage (EDV).
Une croissance qui s'inscrit dans un contexte de hausse des prix.
Inflation : "les Français compensent sur des destinations et des services" moins onéreux
Alors que les prix à la consommation sont en hausse de 5,6 % sur un an, le secteur du voyage connait une véritable flambée des prix. La hausse serait de l'ordre de 25% par rapport à 2019 d'après Valérie Boned.
"Les services notamment l'aérien ont augmenté, plus de 25%, par rapport à 2019. Il y a un sujet sur l'inflation et le pouvoir d'achat.
Un certain nombre de Français ne pourront pas partir, par contre ceux qui partent essayent de compenser la hausse des prix," pense savoir Valérie Boned.
Les voyageurs reportent leurs envies sur des destinations moins onéreuses, ils partent aussi moins loin et choisissent des prestations à des prix plus bas, comme les meublés touristiques.
Ils partent moins souvent, mais la durée s'allonge un peu, de 6 à 8 jours.
"Surtout ils se font accompagner par des professionnels. L'intermédiation a repris toute sa valeur," estime la secrétaire générale.
"Les services notamment l'aérien ont augmenté, plus de 25%, par rapport à 2019. Il y a un sujet sur l'inflation et le pouvoir d'achat.
Un certain nombre de Français ne pourront pas partir, par contre ceux qui partent essayent de compenser la hausse des prix," pense savoir Valérie Boned.
Les voyageurs reportent leurs envies sur des destinations moins onéreuses, ils partent aussi moins loin et choisissent des prestations à des prix plus bas, comme les meublés touristiques.
Ils partent moins souvent, mais la durée s'allonge un peu, de 6 à 8 jours.
"Surtout ils se font accompagner par des professionnels. L'intermédiation a repris toute sa valeur," estime la secrétaire générale.
Valérie Boned : "le loisir dépasse les niveaux de 2019"
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L'année 2023 s'annonce être celle de tous les records pour les agences de voyages et les tour-opérateurs. Si les professionnels du tourisme ont le sourire, d'autres font grise mine, comme les habitants d'Etretat, Bayonne ou Marseille.
Dans ces villes, les touristes sont très voire même trop nombreux.
"Ils souffrent de cet envahissement, il y a un équilibre à trouver. C'est une question d'aménagement et de gestion des flux. Dans le loisir, nous avons dépassé les niveaux d'activité que nous avions avec l'année de référence en 2019.
Enfin nous pouvons avoir le sourire, nous les agences de voyages, tour-opérateurs et aussi pour l'hôtellerie de plein air," conclut Valérie Boned.
Tous les signaux sont dans le vert ou presque pour le secteur.
Il reste une épine dans le pied pour les professionnels : le recrutement. Les difficultés sont toujours bien présentes, même si les acteurs arrivent à pallier tant bien que mal.
Dans ces villes, les touristes sont très voire même trop nombreux.
"Ils souffrent de cet envahissement, il y a un équilibre à trouver. C'est une question d'aménagement et de gestion des flux. Dans le loisir, nous avons dépassé les niveaux d'activité que nous avions avec l'année de référence en 2019.
Enfin nous pouvons avoir le sourire, nous les agences de voyages, tour-opérateurs et aussi pour l'hôtellerie de plein air," conclut Valérie Boned.
Tous les signaux sont dans le vert ou presque pour le secteur.
Il reste une épine dans le pied pour les professionnels : le recrutement. Les difficultés sont toujours bien présentes, même si les acteurs arrivent à pallier tant bien que mal.