Nice-Côte d'Azur, premier aéroport non-parisien en France fait partie des signataires du NetZeroCarbon2050 © Nice-Côte d'Azur
Objectif 0 CO2.
Lors du congrès annuel de l’Airports Council International Europe (ACI Europe), 194 aéroports du continent se sont engagés à ne plus émettre de carbone d’ici à 2050, mais aussi à atteindre, via la compensation et le captage, la neutralité carbone d’ici à 2030.
L’ensemble des gestionnaires signataires de ce projet baptisé NetZeroCarbon2050 représente 62,5% du trafic aérien européen en 2018.
Parmi ces derniers : le groupe ADP (Roissy et Orly), Vinci Airports (gestionnaire de Lyon, Chambéry, Clermont-Ferrand, Dinard, Grenoble, Nantes, Poitiers, Rennes et Toulon), les aéroports de la Côte d’Azur (Nice, Cannes, Saint-Tropez) et Brest-Bretagne.
Lors du congrès annuel de l’Airports Council International Europe (ACI Europe), 194 aéroports du continent se sont engagés à ne plus émettre de carbone d’ici à 2050, mais aussi à atteindre, via la compensation et le captage, la neutralité carbone d’ici à 2030.
L’ensemble des gestionnaires signataires de ce projet baptisé NetZeroCarbon2050 représente 62,5% du trafic aérien européen en 2018.
Parmi ces derniers : le groupe ADP (Roissy et Orly), Vinci Airports (gestionnaire de Lyon, Chambéry, Clermont-Ferrand, Dinard, Grenoble, Nantes, Poitiers, Rennes et Toulon), les aéroports de la Côte d’Azur (Nice, Cannes, Saint-Tropez) et Brest-Bretagne.
Réduire les émissions, capter le reste
Autres articles
-
Hausse taxes aérien : « L’Etat est dans le rouge et il va nous y conduire ! »
-
Les aéroports français pas encore au niveau de 2019
-
Redevances aéroports : Clément Beaune prône pour une "caisse aménagée"
-
Aéroports français : malgré une reprise en 2021, la crise s'est poursuivie
-
Les aéroports français pourraient perdre 65% de leur trafic en 2021
« Nous nous sommes basés sur le rapport du Giec de 2018 », explique Marina Bylinsky, chef du service développement durable ACI Europe, lors du congrès de l’Union des aéroports français (UAF), institution s’engageant pleinement dans cette résolution, jeudi 7 novembre.
Pour parvenir à cet objectif, le congrès de l’UAF a été une bonne occasion pour les gestionnaires d’aéroports de lister leurs leviers d’actions, côté piste comme côté terminal : bâtiments, équipements, utilisation de sources d’énergies renouvelables, électricité verte, biocarburants pour les véhicules aux sols…
« Les trois mots d’ordre sont, dans l’ordre : éviter, réduire, et compenser », résume Jérémie Almosni, au service transport et mobilité de l’Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).
« Après avoir tenter d’éliminer entièrement leurs émissions, les aéroports peuvent ensuite retirer le CO2 restant de l’atmosphère grâce à des technologies de captage », ajoute Marina Bylinsky.
Pour parvenir à cet objectif, le congrès de l’UAF a été une bonne occasion pour les gestionnaires d’aéroports de lister leurs leviers d’actions, côté piste comme côté terminal : bâtiments, équipements, utilisation de sources d’énergies renouvelables, électricité verte, biocarburants pour les véhicules aux sols…
« Les trois mots d’ordre sont, dans l’ordre : éviter, réduire, et compenser », résume Jérémie Almosni, au service transport et mobilité de l’Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).
« Après avoir tenter d’éliminer entièrement leurs émissions, les aéroports peuvent ensuite retirer le CO2 restant de l’atmosphère grâce à des technologies de captage », ajoute Marina Bylinsky.
Une « petite partie du problème »
Si cet engagement zéro carbone net doit permettre de faire disparaître 3,46 millions de tonnes de CO2 par an, les responsables aéroportuaires restent néanmoins conscients de ne contribuer que peu à l’impact environnemental de l’aérien.
« Avec 2 à 5% de l’empreinte carbone totale de l’aviation, nous ne sommes qu’une petite partie du problème de l’aérien », lance Marina Bylinsky.
Mais, alors qu’en 2019 « s’est installé un climat hostile au transport aérien », de l’avis de Thomas Juin, président de l’UAF, le projet NetZeroCarbon2050 veut aussi contribuer à faire évoluer l’image du secteur auprès du grand public. « Il est crucial de permettre la décarbonisation du secteur dans son ensemble », conclut Gilles Leblanc, président de l’Acnusa (Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires).
A noter que quelques aéroports européens ont déjà atteint le niveau zéro d’émission de CO2. Parmi ceux-ci : Lulea, Ronneby et Visby, tous trois en Suède. En 2009, l’ACI avait déjà lancé son Airport Carbon Accréditation. 127 aéroports y participent, et 43 ont déjà atteint la neutralité carbone.
« Avec 2 à 5% de l’empreinte carbone totale de l’aviation, nous ne sommes qu’une petite partie du problème de l’aérien », lance Marina Bylinsky.
Mais, alors qu’en 2019 « s’est installé un climat hostile au transport aérien », de l’avis de Thomas Juin, président de l’UAF, le projet NetZeroCarbon2050 veut aussi contribuer à faire évoluer l’image du secteur auprès du grand public. « Il est crucial de permettre la décarbonisation du secteur dans son ensemble », conclut Gilles Leblanc, président de l’Acnusa (Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires).
A noter que quelques aéroports européens ont déjà atteint le niveau zéro d’émission de CO2. Parmi ceux-ci : Lulea, Ronneby et Visby, tous trois en Suède. En 2009, l’ACI avait déjà lancé son Airport Carbon Accréditation. 127 aéroports y participent, et 43 ont déjà atteint la neutralité carbone.