La saison hiver est entamée, mais les offres d'emploi sont encore nombreuses.
On recrute 70 animateurs dans différents secteurs : spectacle, sport, club enfants chez Siblu, spécialiste de l’hôtellerie de plein air ; 60 postes sont à pourvoir dans les hôtels clubs à l'étranger de Fram ; 1 200 animateurs recrutés et formés à devenir de futurs professionnels de l’animation au sein des clubs Marmara et Lookéa du groupe TUI, sans oublier Club Med, Jet tours, etc.
Chaque année, les tour-opérateurs et l’hôtellerie de plein air recrutent massivement du personnel pour assurer l’accueil et l’animation touristique de leurs clubs.
Des expériences certes saisonnières et parfois dévalorisées, mais qui offrent des perspectives d’évolution.
En effet, les métiers de l’animation constituent, pour ceux qui les ont exercés, une véritable immersion dans le monde du tourisme où l’on peut prétendre rapidement occuper des postes à responsabilités.
On recrute 70 animateurs dans différents secteurs : spectacle, sport, club enfants chez Siblu, spécialiste de l’hôtellerie de plein air ; 60 postes sont à pourvoir dans les hôtels clubs à l'étranger de Fram ; 1 200 animateurs recrutés et formés à devenir de futurs professionnels de l’animation au sein des clubs Marmara et Lookéa du groupe TUI, sans oublier Club Med, Jet tours, etc.
Chaque année, les tour-opérateurs et l’hôtellerie de plein air recrutent massivement du personnel pour assurer l’accueil et l’animation touristique de leurs clubs.
Des expériences certes saisonnières et parfois dévalorisées, mais qui offrent des perspectives d’évolution.
En effet, les métiers de l’animation constituent, pour ceux qui les ont exercés, une véritable immersion dans le monde du tourisme où l’on peut prétendre rapidement occuper des postes à responsabilités.
Des atouts pour bâtir une carrière
« Je dois énormément à mes débuts en tant que GO au Club Med, se souvient Benoît Chareyre, responsable commercial MSC Croisières depuis onze ans.
Je n’étais pas très scolaire. Cette expérience m’a ouvert des portes, j’ai eu la chance de tomber sur les bonnes personnes. »
Après 5 ans au Club Med, Benoît Chareyre s’est lancé dans une formation pour adultes, pour obtenir une équivalence du BTS Tourisme.
Au bout de quelques jours de stage chez Marmara, dans le cadre de sa formation, on lui propose un contrat. « J’ai ensuite intégré le service réservation, avant de devenir commercial chez Plein Vent », raconte-t-il.
Aujourd’hui responsable des ventes Sud chez MSC Croisières, Benoît Chareyre agite ses premières expériences dans l’animation comme l'étendard d’un parcours construit. « A l’adolescence, à une période où l’on ne sait pas trop quoi faire, devenir GO est une bonne option.
Le métier a vraiment une spécificité, on touche à tout. Travailler en villages vacances, c’est l’école de la vie, on y acquiert le sens du contact, du service et cela signifie aussi travailler dans des coins exceptionnels. »
Même s’il regrette : « aujourd’hui, on accorde trop d’importance au diplôme, en général. »
Je n’étais pas très scolaire. Cette expérience m’a ouvert des portes, j’ai eu la chance de tomber sur les bonnes personnes. »
Après 5 ans au Club Med, Benoît Chareyre s’est lancé dans une formation pour adultes, pour obtenir une équivalence du BTS Tourisme.
Au bout de quelques jours de stage chez Marmara, dans le cadre de sa formation, on lui propose un contrat. « J’ai ensuite intégré le service réservation, avant de devenir commercial chez Plein Vent », raconte-t-il.
Aujourd’hui responsable des ventes Sud chez MSC Croisières, Benoît Chareyre agite ses premières expériences dans l’animation comme l'étendard d’un parcours construit. « A l’adolescence, à une période où l’on ne sait pas trop quoi faire, devenir GO est une bonne option.
Le métier a vraiment une spécificité, on touche à tout. Travailler en villages vacances, c’est l’école de la vie, on y acquiert le sens du contact, du service et cela signifie aussi travailler dans des coins exceptionnels. »
Même s’il regrette : « aujourd’hui, on accorde trop d’importance au diplôme, en général. »
"Avant d’être un bon responsable, il fallait être un bon chef d’équipe"
Benoît Chareyre, responsable commercial Sud MSC Croisières - DR
Autre parcours, celui de Nacer Bouguerra. L’animation, il a toujours baigné dedans.
Avec son Bafa en poche, il a commencé à travailler à 17 ans. Il a fait ses premières armes en centre de loisirs avant de rejoindre Touropa, Airtour, puis Club Med, Costa Croisières…
Au fil des ans, il a fait de l’animation son expertise et développé les concepts Lookéa, Kappa Club et Thalasso n°1.
A 50 ans, Nacer Bouguerra est, depuis septembre 2018, directeur du concept FTI Privilège. « Commencer tout en bas permet d’apprendre les bases du métier », assure-t-il, avec le recul.
« Aujourd’hui, les jeunes se lassent vite, le turn over est énorme dans la profession, regrette-t-il. A mon époque, avant de devenir responsable, il fallait être un bon animateur, avant d’être un bon responsable, il fallait être un bon chef d’équipe… Aujourd’hui, les jeunes n’ont plus la patience d’attendre. Ils veulent aller tout de suite tout en haut. »
Cependant, « c’est l’un des derniers métiers pour lequel on peut obtenir son diplôme sur le terrain. J’ai appris en regardant, j’ai fait des erreurs, on m’a appris mon métier, cela peut encore arriver. »
Avec son Bafa en poche, il a commencé à travailler à 17 ans. Il a fait ses premières armes en centre de loisirs avant de rejoindre Touropa, Airtour, puis Club Med, Costa Croisières…
Au fil des ans, il a fait de l’animation son expertise et développé les concepts Lookéa, Kappa Club et Thalasso n°1.
A 50 ans, Nacer Bouguerra est, depuis septembre 2018, directeur du concept FTI Privilège. « Commencer tout en bas permet d’apprendre les bases du métier », assure-t-il, avec le recul.
« Aujourd’hui, les jeunes se lassent vite, le turn over est énorme dans la profession, regrette-t-il. A mon époque, avant de devenir responsable, il fallait être un bon animateur, avant d’être un bon responsable, il fallait être un bon chef d’équipe… Aujourd’hui, les jeunes n’ont plus la patience d’attendre. Ils veulent aller tout de suite tout en haut. »
Cependant, « c’est l’un des derniers métiers pour lequel on peut obtenir son diplôme sur le terrain. J’ai appris en regardant, j’ai fait des erreurs, on m’a appris mon métier, cela peut encore arriver. »
Repérer des talents
Client du Club Med, Philippe Sangouard a choisi sur un coup de tête de devenir GO.
« Pendant plus de deux ans, j’ai découvert des destinations qui m’étaient inconnues et un état d’esprit d’aventurier.
Être animateur, ça donne le goût du voyage et de la rencontre. C’est aussi un moyen de déceler son appétence pour le monde du tourisme ».
Après cette expérience fructueuse, il devient commercial chez Planète Voyage.
Une suite logique selon Philippe Sangouard : « animateur est un métier au contact du client, devenir commercial auprès des agences de voyages est une bonne option quand arrivé à la trentaine, on a envie d’autre chose », affirme celui qui est aujourd’hui directeur général ventes et marketing de Boomerang Voyages.
Au sein de ses clubs Kappa et Coralia, Philippe Sangouard recrute à l’intersaison une dizaine de responsables des deux marques pour un accompagnement commercial, lors de soirées au contact des distributeurs.
« Si j’ai des opportunités d’embauche, je donnerais la priorité à de très bons animateurs sur des postes de commerciaux de terrain, car ils connaissent le produit parfaitement. Le commercial est un représentant de la marque. Il suffit d’une formation technique, par exemple sur les termes aériens pour devenir commercial », assure Philippe Sangouard.
D’ailleurs, sur les huit commerciaux français que compte le groupe, trois sont d’anciens animateurs. Le métier offre la possibilité d’évoluer et de prendre des passerelles vers d’autres compétences…
« Pendant plus de deux ans, j’ai découvert des destinations qui m’étaient inconnues et un état d’esprit d’aventurier.
Être animateur, ça donne le goût du voyage et de la rencontre. C’est aussi un moyen de déceler son appétence pour le monde du tourisme ».
Après cette expérience fructueuse, il devient commercial chez Planète Voyage.
Une suite logique selon Philippe Sangouard : « animateur est un métier au contact du client, devenir commercial auprès des agences de voyages est une bonne option quand arrivé à la trentaine, on a envie d’autre chose », affirme celui qui est aujourd’hui directeur général ventes et marketing de Boomerang Voyages.
Au sein de ses clubs Kappa et Coralia, Philippe Sangouard recrute à l’intersaison une dizaine de responsables des deux marques pour un accompagnement commercial, lors de soirées au contact des distributeurs.
« Si j’ai des opportunités d’embauche, je donnerais la priorité à de très bons animateurs sur des postes de commerciaux de terrain, car ils connaissent le produit parfaitement. Le commercial est un représentant de la marque. Il suffit d’une formation technique, par exemple sur les termes aériens pour devenir commercial », assure Philippe Sangouard.
D’ailleurs, sur les huit commerciaux français que compte le groupe, trois sont d’anciens animateurs. Le métier offre la possibilité d’évoluer et de prendre des passerelles vers d’autres compétences…