TourMaG.com - Vous abordez également le thème de la défiscalisation pour l'hôtellerie ?
M.M. : "En effet, le parc hôtelier est obsolète, et pour le modifier, je suis pour une défiscalisation de projet, et non une défiscalisation pour la défiscalisation. Cela touche l'hôtellerie pure, pas seulement le tourisme, et cible surtout la rénovation du patrimoine existant.
Également, je propose de rallonger la période de propriété à 8, 10 ou 15 ans -bien sûr avec un allongement de la défiscalisation- pour éviter les projets à court terme."
TourMaG.com - Vous soulevez d'autres problèmes majeurs...
M.M. : "Oui, notamment celui de la saisonnalité, qui constitue un handicap énorme, puisque la saison haute s'étale entre décembre et fin avril.
Je voudrais en faire un atout en créant 2 saisons : une l'été, avec des prix attractifs. Puis miser sur l'événementiel, comme la Route de Rhum, les festivals, le tourisme d'affaires et de congrès en saison basse.
Cette 2e saison permettrait également d'attirer une clientèle senior, qui n'a pas d'obligation de calendrier.
Cela permettrait de rallonger le temps de travail pour les saisonniers antillais et de créer un équilibre sur un an, à l'exemple de Saint Martin, où les salariés savent très bien qu'en saison haute, ils feront une grande quantité d'heures, et auront du temps pour récupérer en saison basse.
Mais cela nécessite une discussion avec les syndicats."
TourMaG.com - Justement, en parlant des syndicats...
M.M. : "Je ne suis pas contre le droit de grève et il est normal que les salariés se battent pour leurs droits sociaux. Mais les mouvements sociaux représentent un handicap majeur et les touristes ne doivent pas être pris en otage.
Je n'ai pas de solution miracle à apporter, je n'en ai pas la maîtrise."
M.M. : "En effet, le parc hôtelier est obsolète, et pour le modifier, je suis pour une défiscalisation de projet, et non une défiscalisation pour la défiscalisation. Cela touche l'hôtellerie pure, pas seulement le tourisme, et cible surtout la rénovation du patrimoine existant.
Également, je propose de rallonger la période de propriété à 8, 10 ou 15 ans -bien sûr avec un allongement de la défiscalisation- pour éviter les projets à court terme."
TourMaG.com - Vous soulevez d'autres problèmes majeurs...
M.M. : "Oui, notamment celui de la saisonnalité, qui constitue un handicap énorme, puisque la saison haute s'étale entre décembre et fin avril.
Je voudrais en faire un atout en créant 2 saisons : une l'été, avec des prix attractifs. Puis miser sur l'événementiel, comme la Route de Rhum, les festivals, le tourisme d'affaires et de congrès en saison basse.
Cette 2e saison permettrait également d'attirer une clientèle senior, qui n'a pas d'obligation de calendrier.
Cela permettrait de rallonger le temps de travail pour les saisonniers antillais et de créer un équilibre sur un an, à l'exemple de Saint Martin, où les salariés savent très bien qu'en saison haute, ils feront une grande quantité d'heures, et auront du temps pour récupérer en saison basse.
Mais cela nécessite une discussion avec les syndicats."
TourMaG.com - Justement, en parlant des syndicats...
M.M. : "Je ne suis pas contre le droit de grève et il est normal que les salariés se battent pour leurs droits sociaux. Mais les mouvements sociaux représentent un handicap majeur et les touristes ne doivent pas être pris en otage.
Je n'ai pas de solution miracle à apporter, je n'en ai pas la maîtrise."
Autres articles
-
Air Antilles : nouvelles ouvertures de ligne en prévision [ABO]
-
EXCLUSIF - Outre-mer et Corse : exit l'exonération de la taxe Chirac ! [ABO]
-
Taxe Chirac : prix des billets d'avion en hausse pour les Outre-mer ! 🔑
-
Antilles : la faute aux médias ? 🔑
-
Voyage en Martinique : plages, restos, hôtels... tout est accessible ! 🔑
TourMaG.com – Enfin, vous abordez le thème de l'environnement ?
M.M. : "Par environnement, je veux dire cadre de vie, car les touristes y sont sensibles. Or, il y a 2 problèmes en Guadeloupe et en Martinique.
Tout d'abord la question des déchets qui sont abandonnés sur les chemins empruntés par les touristes, et pour laquelle je pense que l'Etat doit donner un coup de main.
Et puis, le problème de l'affichage publicitaire anarchique et les Antillais n'en ont pas conscience.
Surtout qu'une loi existe, qui permet l'élaboration d'un règlement local par les collectivités. Il suffirait juste que chaque île établisse ses règles d'affichage.
Enfin, je souligne l'immense biodiversité des Antilles et la présence de parcs nationaux, qui permettraient d'en faire une destination verte, tout en valorisant le patrimoine naturel."
M.M. : "Par environnement, je veux dire cadre de vie, car les touristes y sont sensibles. Or, il y a 2 problèmes en Guadeloupe et en Martinique.
Tout d'abord la question des déchets qui sont abandonnés sur les chemins empruntés par les touristes, et pour laquelle je pense que l'Etat doit donner un coup de main.
Et puis, le problème de l'affichage publicitaire anarchique et les Antillais n'en ont pas conscience.
Surtout qu'une loi existe, qui permet l'élaboration d'un règlement local par les collectivités. Il suffirait juste que chaque île établisse ses règles d'affichage.
Enfin, je souligne l'immense biodiversité des Antilles et la présence de parcs nationaux, qui permettraient d'en faire une destination verte, tout en valorisant le patrimoine naturel."