« Je ne crains pas la comparaison avec Costa ou MSC, » explique Antoine Lacarrière, « Avec un concept en tout inclus, francophone et moyen haut de gamme, que je suis le seul à proposer au départ de France, je reste à l’opposé de leur offre. »
Antoine Lacarrière, le directeur général de Croisières de France (CdF) est un homme d’action, et comme tous les hommes de ce genre, il est d’un enthousiasme ardent.
On peut le comprendre : comme ses confrères croisiéristes, il constate que la croisière est un marché en hausse, le seul sans doute, dans cette période économique difficile.
Il constate également que la distribution réagit de mieux en mieux aux produits « croisière », qu’elle doit y enfin voir son intérêt économique, mais qu’elle sait aussi profiter de la palette énorme de produits qui sont mis à sa disposition par les croisiéristes.
Les résultats 2011, avec 32 000 passagers au départ de Marseille, et ceux que le directeur général de CdF devine pour 2012 lui confirment son diagnostic. Si les ventes se poursuivent au même rythme, alors que 42 % des ventes sont déjà enregistrées, il prévoit en effet d’accueillir 60 000 pax environ, avec des prix sans doute en hausse.
C’est donc un succès, qu’Antoine Lacarrière explique par le positionnement très clair et tout à fait exclusif de son produit : « Je ne crains pas la comparaison avec Costa ou MSC, » explique-t-il, « Avec un concept en tout inclus, francophone et moyen haut de gamme, que je suis le seul à proposer au départ de France, je reste à l’opposé de leur offre. »
On peut le comprendre : comme ses confrères croisiéristes, il constate que la croisière est un marché en hausse, le seul sans doute, dans cette période économique difficile.
Il constate également que la distribution réagit de mieux en mieux aux produits « croisière », qu’elle doit y enfin voir son intérêt économique, mais qu’elle sait aussi profiter de la palette énorme de produits qui sont mis à sa disposition par les croisiéristes.
Les résultats 2011, avec 32 000 passagers au départ de Marseille, et ceux que le directeur général de CdF devine pour 2012 lui confirment son diagnostic. Si les ventes se poursuivent au même rythme, alors que 42 % des ventes sont déjà enregistrées, il prévoit en effet d’accueillir 60 000 pax environ, avec des prix sans doute en hausse.
C’est donc un succès, qu’Antoine Lacarrière explique par le positionnement très clair et tout à fait exclusif de son produit : « Je ne crains pas la comparaison avec Costa ou MSC, » explique-t-il, « Avec un concept en tout inclus, francophone et moyen haut de gamme, que je suis le seul à proposer au départ de France, je reste à l’opposé de leur offre. »
L’Horizon sera rénové en mars 2012
Avec l’arrivée de l’Horizon, qui remplacera le Bleu de France le 8 avril prochain, ce positionnement devrait encore être renforcé.
D’abord par les capacités supplémentaires dont CdF disposera en passant de 374 cabines à 721.
Ensuite par la qualité du navire qu’Antoine Lacarrière va désormais vendre. Construit en 1990, l’Horizon naviguait vers le Brésil pour le marché espagnol et sera entièrement relooké au début de l’année prochaine.
Cabines et espaces publics vont faire peau neuve, avec une véritable réception et des écrans plats dans chaque cabine…
Le restaurant principal sera également moins chargé ; on y trouvera des tables pour deux personnes par exemple, une intimité pour laquelle Antoine Lacarrière a dû batailler un peu.
Sur les ponts 10 et 11, à la poupe du bateau, l’Horizon proposera aussi un restaurant extérieur, et donc la possibilité pour les passagers de dîner dans un cadre plus décontracté qu’au restaurant traditionnel.
Et puis le navire disposera d’un espace enfants et d’un spa « vu mer » : de quoi attirer une clientèle jeune, avec ou sans enfant.
D’abord par les capacités supplémentaires dont CdF disposera en passant de 374 cabines à 721.
Ensuite par la qualité du navire qu’Antoine Lacarrière va désormais vendre. Construit en 1990, l’Horizon naviguait vers le Brésil pour le marché espagnol et sera entièrement relooké au début de l’année prochaine.
Cabines et espaces publics vont faire peau neuve, avec une véritable réception et des écrans plats dans chaque cabine…
Le restaurant principal sera également moins chargé ; on y trouvera des tables pour deux personnes par exemple, une intimité pour laquelle Antoine Lacarrière a dû batailler un peu.
Sur les ponts 10 et 11, à la poupe du bateau, l’Horizon proposera aussi un restaurant extérieur, et donc la possibilité pour les passagers de dîner dans un cadre plus décontracté qu’au restaurant traditionnel.
Et puis le navire disposera d’un espace enfants et d’un spa « vu mer » : de quoi attirer une clientèle jeune, avec ou sans enfant.
La clientèle groupe représente 30 % des ventes
Autre atout selon lui, la programmation concentrée sur 4 itinéraires, vers l’Espagne et l’Italie, en 8J/7n, 4J/3N et 5J/4N : « Ce sont des formats qui plaisent aux groupes, soit environ 30% de nos passagers, » explique-t-il, « Surtout que nous n’avons que 7 catégories de cabines et que pouvons leur en proposer 50 dans une seule et même catégorie, en leur évitant ainsi les petites jalousies internes. »
Si Antoine Lacarrière regrette le retrait de Louis Cruises, qui devrait cependant lui apporter quelques clients de plus, le positionnement de CdF lui permet en revanche de rester serein devant l’arrivée de RCCL, malgré les intentions américaines de récupérer 45 000 pax dès la première saison sur le marché français.
« En fait, nous sommes très complémentaires. » précise-t-il, « D’où la signature commune des deux compagnies, un peu cousines par ailleurs, avec Thomas Cook. » Antoine Lacarrière a beau être d’un enthousiasme ardent devant les perspectives de CdF, il n’en est pas moins prévoyant.
Avec le travail qui l’attend, il a déjà prévu d’embaucher du monde. D’ici la fin 2012, son équipe passera de 25 à 30 personnes. Avis aux intéressés.
Si Antoine Lacarrière regrette le retrait de Louis Cruises, qui devrait cependant lui apporter quelques clients de plus, le positionnement de CdF lui permet en revanche de rester serein devant l’arrivée de RCCL, malgré les intentions américaines de récupérer 45 000 pax dès la première saison sur le marché français.
« En fait, nous sommes très complémentaires. » précise-t-il, « D’où la signature commune des deux compagnies, un peu cousines par ailleurs, avec Thomas Cook. » Antoine Lacarrière a beau être d’un enthousiasme ardent devant les perspectives de CdF, il n’en est pas moins prévoyant.
Avec le travail qui l’attend, il a déjà prévu d’embaucher du monde. D’ici la fin 2012, son équipe passera de 25 à 30 personnes. Avis aux intéressés.