Photo publiée sur la page Facebook "Sargazo Quintana Roo" le 14 juin 2019. - DR Sargazo Quintana Roo
Apparu timidement en 2011, le phénomène est aujourd’hui une véritable problématique.
Dans la mer des Caraïbes, le Golfe du Mexique, les algues sargasses arrivent massivement sur les côtes, où elles flottent avant de finir par s’échouer sur les rivages.
Pollution visuelle, en se putréfiant, elles dégagent également une odeur très désagréable d’œuf pourri. Un point négatif pour le tourisme.
Pour autant, leur apparition reste un phénomène naturel. « Les sargasses sont originaires de la mer des Sargasses, près des Bermudes, et depuis peu du nord du Brésil », rappelle le Conseil de promotion touristique de l'état de Quintana Roo (CPTQ) et l'ambassade du Mexique.
« Les courants marins favorisent quant à eux leur arrivée dans les Caraïbes, raison pour laquelle, l'apparition de ces algues marines constitue un phénomène naturel présent dans les pays des Caraïbes »
Dans la mer des Caraïbes, le Golfe du Mexique, les algues sargasses arrivent massivement sur les côtes, où elles flottent avant de finir par s’échouer sur les rivages.
Pollution visuelle, en se putréfiant, elles dégagent également une odeur très désagréable d’œuf pourri. Un point négatif pour le tourisme.
Pour autant, leur apparition reste un phénomène naturel. « Les sargasses sont originaires de la mer des Sargasses, près des Bermudes, et depuis peu du nord du Brésil », rappelle le Conseil de promotion touristique de l'état de Quintana Roo (CPTQ) et l'ambassade du Mexique.
« Les courants marins favorisent quant à eux leur arrivée dans les Caraïbes, raison pour laquelle, l'apparition de ces algues marines constitue un phénomène naturel présent dans les pays des Caraïbes »
995 kilomètres de plages mexicaines touchées
Autres articles
-
Air Caraïbes réceptionne son A350 densifié pour les Antilles et... la Réunion !
-
La Guadeloupe part à la conquête du marché allemand
-
La Guadeloupe forme 16 nouveaux experts
-
Air Antilles : nouvelles ouvertures de ligne en prévision [ABO]
-
Taxe Chirac : prix des billets d'avion en hausse pour les Outre-mer ! 🔑
Les plages paradisiaques mexicaines n’ont pas échappé au phénomène.
« La situation est très aléatoire, en fonction des jours, des courants et des plages. Il y a des endroits où il y en a, notamment au sud de la Riviera Maya, mais certaines y échappent », tient à préciser Nicolas Ivaldi, directeur commercial et marketing du tour-opérateur spécialiste du Mexique, Empreinte.
Quel impact sur l’activité touristique ? « Il y a un impact, c’est indéniable, constate Nicolas Ivaldi. Les gens nous interrogent sur la présence de sargasses, même ceux qui n’y vont pas pour se baigner. »
Difficile cependant de le quantifier. « Nous vendons toujours la destination, les clients peuvent aller visiter des sites Maya, se baigner dans des cénotes, découvrir autre chose que la plage. »
Sur place, la situation s’organise. Les hôteliers se chargent d’enlever les algues quotidiennement.
« La côte "touchée" par les sargasses s'étend sur environ 995 kilomètres. C’est un phénomène qui ne survient pas tous les jours, ni sur toutes les plages. Nous allons nous concerter pour déterminer quelles sont les communes concernées et commencerons à nous y attaquer par la plus touchée », a déclaré le Ministre de la Marine, José Rafael Ojeda Durán, le 24 juin 2019.
Au total, 52 millions de pesos mexicains seront investis dans cette opération de nettoyage.
« La situation est très aléatoire, en fonction des jours, des courants et des plages. Il y a des endroits où il y en a, notamment au sud de la Riviera Maya, mais certaines y échappent », tient à préciser Nicolas Ivaldi, directeur commercial et marketing du tour-opérateur spécialiste du Mexique, Empreinte.
Quel impact sur l’activité touristique ? « Il y a un impact, c’est indéniable, constate Nicolas Ivaldi. Les gens nous interrogent sur la présence de sargasses, même ceux qui n’y vont pas pour se baigner. »
Difficile cependant de le quantifier. « Nous vendons toujours la destination, les clients peuvent aller visiter des sites Maya, se baigner dans des cénotes, découvrir autre chose que la plage. »
Sur place, la situation s’organise. Les hôteliers se chargent d’enlever les algues quotidiennement.
« La côte "touchée" par les sargasses s'étend sur environ 995 kilomètres. C’est un phénomène qui ne survient pas tous les jours, ni sur toutes les plages. Nous allons nous concerter pour déterminer quelles sont les communes concernées et commencerons à nous y attaquer par la plus touchée », a déclaré le Ministre de la Marine, José Rafael Ojeda Durán, le 24 juin 2019.
Au total, 52 millions de pesos mexicains seront investis dans cette opération de nettoyage.
Aux Antilles, un « plan sargasse » efficace ?
« A l’époque où les sargasses sont arrivées, nous avons été surpris. Nous n’étions pas organisés, ce qui a créé des situations embarrassantes pour les populations. Aujourd’hui, je ne dis pas qu’il n’y a pas de problématique liée aux algues, mais elle est moins forte, assure Willy Rosier, directeur général du comité de tourisme des îles de Guadeloupe.
Le problème est pris à bras le corps par l’Etat, la Région, les départements, pour enlever les algues de façon quasi industrielle. »
Un « plan sargasse », activé depuis novembre 2018 prévoit leur enlèvement dans les 48 heures après leur échouage. Trois bateaux « sargator » devraient être livrés dans les îles de Guadeloupe pour optimiser le ramassage.
Sans être en mesure d’endiguer le problème, Bruno Cordonnier fait le constat :« il y a une vraie prise de conscience et des actions en place pour assurer la collecte et la déviation des algues au large. Les échouages sont anticipés. »
Pierre et Vacances participe également à la collecte sur les plages publiques auxquelles ont accès sa clientèle.
La situation semble maîtrisée. « Nous avons des échouages, mais nous n’avons pas connu de pics, comme l’an dernier, précise Willy Rosier. Nous n’avons pas de remontées de touristes liées aux sargasses. »
Lire aussi : Antilles : l’invasion de sargasses (algues) porte un coup au tourisme
Le problème est pris à bras le corps par l’Etat, la Région, les départements, pour enlever les algues de façon quasi industrielle. »
Un « plan sargasse », activé depuis novembre 2018 prévoit leur enlèvement dans les 48 heures après leur échouage. Trois bateaux « sargator » devraient être livrés dans les îles de Guadeloupe pour optimiser le ramassage.
Sans être en mesure d’endiguer le problème, Bruno Cordonnier fait le constat :« il y a une vraie prise de conscience et des actions en place pour assurer la collecte et la déviation des algues au large. Les échouages sont anticipés. »
Pierre et Vacances participe également à la collecte sur les plages publiques auxquelles ont accès sa clientèle.
La situation semble maîtrisée. « Nous avons des échouages, mais nous n’avons pas connu de pics, comme l’an dernier, précise Willy Rosier. Nous n’avons pas de remontées de touristes liées aux sargasses. »
Lire aussi : Antilles : l’invasion de sargasses (algues) porte un coup au tourisme
Les Antilles moins impactées qu’en 2018
« L’implantation de nos établissements, à Sainte-Luce en Martinique et Sainte-Anne en Guadeloupe, fait que nous sommes moins exposés aux nappes, précise Bruno Cordonnier, directeur des exploitations de Pierre et Vacances.
Malgré tout nous notons, cette année, en Guadeloupe une arrivée plus précoce des algues, mais en moins grande quantité. »
« Il y a un impact, la difficulté est de le quantifier. Les amateurs de plage sont affectés par la présence des sargasses, mais le privilège de la Guadeloupe est que son intérêt touristique ne se limite pas au balnéaire », remarque Yves Brossard, directeur général de Primea Hotels Guadeloupe qui compte deux résidences au Gosier et à Saint-François.
La situation évolue au rythme des courants et l’algue continue de proliférer sur les rivages. Une histoire qui semble sans fin.
Malgré tout nous notons, cette année, en Guadeloupe une arrivée plus précoce des algues, mais en moins grande quantité. »
« Il y a un impact, la difficulté est de le quantifier. Les amateurs de plage sont affectés par la présence des sargasses, mais le privilège de la Guadeloupe est que son intérêt touristique ne se limite pas au balnéaire », remarque Yves Brossard, directeur général de Primea Hotels Guadeloupe qui compte deux résidences au Gosier et à Saint-François.
La situation évolue au rythme des courants et l’algue continue de proliférer sur les rivages. Une histoire qui semble sans fin.