Le bureau et les administrateurs des Entreprises du Voyage Centre-Est qui ont organisé la première Confluence du Tourisme à Lyon ce 25 mars à bord d'un navire de CroisiEurope - Photo CE
Après l'accord sur les salaires minima conventionnel de la branche, les Entreprises du Voyage continuent de travailler sur plusieurs "sujets structurants" pour 2024.
A l'occasion de la première Confluence du tourisme organisée par les EDV Centre-Est sous l'impulsion de son président Yannick Faucon, Guillaume Beurdeley, Secrétaire général adjoint du syndicat a fait le point sur les chantiers en cours.
Parmi eux : le système de prévoyance. Obligatoire pour les cadres quelle que soit la branche, il est également obligatoire dans la branche des agences et des voyagistes avec un régime spécifique pour les non cadres.
"Tout l'enjeu des négociations avec les partenaires sociaux, est d'arriver à une évolution de ce système pour faire mieux demain, tout en faisant en sorte que cela reste à un niveau de cotisation qui soit raisonnable et pas écrasant pour les entreprises" explique Guillaume Beurdeley.
A l'occasion de la première Confluence du tourisme organisée par les EDV Centre-Est sous l'impulsion de son président Yannick Faucon, Guillaume Beurdeley, Secrétaire général adjoint du syndicat a fait le point sur les chantiers en cours.
Parmi eux : le système de prévoyance. Obligatoire pour les cadres quelle que soit la branche, il est également obligatoire dans la branche des agences et des voyagistes avec un régime spécifique pour les non cadres.
"Tout l'enjeu des négociations avec les partenaires sociaux, est d'arriver à une évolution de ce système pour faire mieux demain, tout en faisant en sorte que cela reste à un niveau de cotisation qui soit raisonnable et pas écrasant pour les entreprises" explique Guillaume Beurdeley.
Les chantiers des EDV : prévoyance, mutuelle, participation...
Autres articles
-
ETA Royaume-Uni : c'est encore le voyage scolaire qui trinque ?
-
Taxe Chirac : EDV et SETO plaident pour une application sur les résas à partir du 1er janvier et non sur les départs
-
EXCLUSIF - Air France a déjà anticipé la hausse de la taxe Chirac ! 🔑
-
Emirates et son store sont-ils en dehors des clous ? 🔑
-
Comment les EDV vont valoriser l’offre France des agences de voyages 🔑
Les EDV qui travaillent depuis plusieurs mois, sur le sujet, souhaitent proposer un régime de prévoyance des non cadres entièrement revu pour les risques lourds (rente éducation pour les enfants des salariés en cas de décès, capital décès...) à partir du 1er janvier 2025.
Autre sujet sur lequel les EDV planchent : celui de la mutuelle. "Nous avons un régime de mutuelle qui est utilisé par 10% des salariés de la branche. Nous avons une vraie marge de progression" précise le secrétaire général adjoint des EDV.
"Le régime proposé par la branche se situe à un tarif imbattable pour les garanties proposées. Malgré tout cela, il ne répond pas au besoin de tous les salariés. Pour les plus petites structures, il n'est pas évident de négocier une mutuelle d'entreprise."
Objectif là aussi : proposer pour le 1er janvier 2025, une mutuelle à 3 niveaux qui restera optionnelle pour les entreprises.
"Les appels d'offres concernant ces deux sujets sont en cours de rédaction et partiront à la fin de la semaine" ajoute Guillaume Beurdeley.
Autre sujet sur lequel les EDV planchent : celui de la mutuelle. "Nous avons un régime de mutuelle qui est utilisé par 10% des salariés de la branche. Nous avons une vraie marge de progression" précise le secrétaire général adjoint des EDV.
"Le régime proposé par la branche se situe à un tarif imbattable pour les garanties proposées. Malgré tout cela, il ne répond pas au besoin de tous les salariés. Pour les plus petites structures, il n'est pas évident de négocier une mutuelle d'entreprise."
Objectif là aussi : proposer pour le 1er janvier 2025, une mutuelle à 3 niveaux qui restera optionnelle pour les entreprises.
"Les appels d'offres concernant ces deux sujets sont en cours de rédaction et partiront à la fin de la semaine" ajoute Guillaume Beurdeley.
Guillaume Beurdeley, Valérie Boned et Yannick Faucon, lors de la première Confluence du Tourisme à Lyon - Photo CE
Toujours sur le volet social, les EDV continuent aussi de travailler sur l'égalité hommes - femmes. "Ce chantier va être relancé au niveau de la branche" annonce le secrétaire général adjoint
Sur le partage de la valeur, après avoir travaillé sur l'intéressement, les EDV poursuivent avec la participation.
"Dans les entreprises de moins de 50 salariés, l'intéressement peut être facilement déployé. Nous allons améliorer cette boite à outils. Dans les prochaines semaines, nous allons avoir un accord sur la participation. Les entreprises de moins de 50 salariés pourront mettre facilement en place ce mécanisme" assure Guillaume Beurdeley.
"Sur ces sujets un peu techniques, nous réfléchissons à organiser des ateliers pour aider les chefs d'entreprises à mettre en place concrètement ce type d'accord" ajoute Valérie Boned, Présidente des Entreprises du Voyage.
Sur le partage de la valeur, après avoir travaillé sur l'intéressement, les EDV poursuivent avec la participation.
"Dans les entreprises de moins de 50 salariés, l'intéressement peut être facilement déployé. Nous allons améliorer cette boite à outils. Dans les prochaines semaines, nous allons avoir un accord sur la participation. Les entreprises de moins de 50 salariés pourront mettre facilement en place ce mécanisme" assure Guillaume Beurdeley.
"Sur ces sujets un peu techniques, nous réfléchissons à organiser des ateliers pour aider les chefs d'entreprises à mettre en place concrètement ce type d'accord" ajoute Valérie Boned, Présidente des Entreprises du Voyage.
La facturation électronique : "un vrai gros sujet"
En dehors du social, le syndicat travaille également sur des sujets plus techniques. Parmi eux, la facturation électronique. Dès septembre 2026, les entreprises seront contraintes de l'utiliser en B2B.
"C'est un vrai gros sujet" affirme Valérie Boned. "C'est très important, il y a un rapport de force avec les grands fournisseurs qui veulent imposer leur modèle. Cela implique un investissement en temps et un investissement financier pour ne pas se faire imposer les règles."
"En amont de ces questions, il y a des questions purement fiscales pour savoir qui transmet la facture à qui, dans quel sens et quel est le circuit de cette facture... Pour le déterminer cela nécessite des échanges avec vos grands fournisseurs pour être surs d'avoir quelque chose qui nous convient en bout en de course" résume Guillaume Beurdeley.
Enfin, les Entreprises du Voyage continue de suivre de près les grands sujets européens : la révision de la directive des voyages à forfaits et la révision des règlements relatifs aux droits des passagers.
"Ces textes ne sortiront pas tout de suite,et il ne se passera pas grand chose d'ici les élections européennes. Pour autant, les échanges se poursuivent. Nous avons nos interlocuteurs et nous continuons ce travail d'explication permanent pour faire comprendre nos métiers"
"C'est un vrai gros sujet" affirme Valérie Boned. "C'est très important, il y a un rapport de force avec les grands fournisseurs qui veulent imposer leur modèle. Cela implique un investissement en temps et un investissement financier pour ne pas se faire imposer les règles."
"En amont de ces questions, il y a des questions purement fiscales pour savoir qui transmet la facture à qui, dans quel sens et quel est le circuit de cette facture... Pour le déterminer cela nécessite des échanges avec vos grands fournisseurs pour être surs d'avoir quelque chose qui nous convient en bout en de course" résume Guillaume Beurdeley.
Enfin, les Entreprises du Voyage continue de suivre de près les grands sujets européens : la révision de la directive des voyages à forfaits et la révision des règlements relatifs aux droits des passagers.
"Ces textes ne sortiront pas tout de suite,et il ne se passera pas grand chose d'ici les élections européennes. Pour autant, les échanges se poursuivent. Nous avons nos interlocuteurs et nous continuons ce travail d'explication permanent pour faire comprendre nos métiers"