Missions
En France, qui est un des pays les plus survolés de la planète, le contrôleur est un fonctionnaire d’Etat. Il dépend de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) - © ilolab - Fotolia.com
Le contrôleur aérien assure la sécurité et la fluidité du trafic aérien tout en tenant compte des aspects environnementaux liés au trafic.
Dans une tour de contrôle, une salle de contrôle d’approche ou depuis l’un des cinq centres de contrôle en route existant en France, il analyse les mouvements et donne les instructions ou indications nécessaires aux pilotes pour mener leur vol en toute sécurité.
Selon les postes de travail tenus et les centres d’affectation, le contrôleur est amené à gérer le contrôle en route (hors des zones aéroportuaires), le contrôle d’approche (au voisinage des aéroports) ou le contrôle d’aérodrome (atterrissage et décollage sur les pistes, mouvements au sol des aéronefs).
En France, qui est un des pays les plus survolés de la planète, le contrôleur est un fonctionnaire d’Etat. Il dépend de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC).
Ses principales tâches sont :
- Guider les pilotes en toute sécurité, quels que soient le trafic et les conditions météo
- Régler la circulation des avions, en altitude comme aux abords des aéroports
- Analyser le trafic pour harmoniser les atterrissages et les décollages avec précision
- Suivre les manœuvres des pilotes en temps réel
- En cas de situation critique (accident, incident de vol, absence de contact radio avec un appareil, etc.), déclencher les procédures d'urgence.
Dans une tour de contrôle, une salle de contrôle d’approche ou depuis l’un des cinq centres de contrôle en route existant en France, il analyse les mouvements et donne les instructions ou indications nécessaires aux pilotes pour mener leur vol en toute sécurité.
Selon les postes de travail tenus et les centres d’affectation, le contrôleur est amené à gérer le contrôle en route (hors des zones aéroportuaires), le contrôle d’approche (au voisinage des aéroports) ou le contrôle d’aérodrome (atterrissage et décollage sur les pistes, mouvements au sol des aéronefs).
En France, qui est un des pays les plus survolés de la planète, le contrôleur est un fonctionnaire d’Etat. Il dépend de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC).
Ses principales tâches sont :
- Guider les pilotes en toute sécurité, quels que soient le trafic et les conditions météo
- Régler la circulation des avions, en altitude comme aux abords des aéroports
- Analyser le trafic pour harmoniser les atterrissages et les décollages avec précision
- Suivre les manœuvres des pilotes en temps réel
- En cas de situation critique (accident, incident de vol, absence de contact radio avec un appareil, etc.), déclencher les procédures d'urgence.
Points forts
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- Travailler dans l’ambiance aérienne, un métier pour passionnés d’avions
- Exercer un métier à fortes responsabilités opérationnelles (sécurité des équipages et des passagers)
- Etre en challenge permanent de la bonne décision à prendre en temps réel
- Exercer un métier à fortes responsabilités opérationnelles (sécurité des équipages et des passagers)
- Etre en challenge permanent de la bonne décision à prendre en temps réel
Formation
Bac+ 2 à dominante scientifique suivi de trois années de formation rémunérée à l’ENAC (Ecole Nationale de l’Aviation Civile) à Toulouse pour obtenir le titre d’ICNA (Ingénieur du Contrôle de la Navigation Aérienne).
L’entrée à l'ENAC se fait sur concours. Les candidats admis subissent ensuite une visite médicale d’admission.
La formation dure 3 ans, dont 18 mois de stages pratiques, un stage de pilotage (qui permet d’obtenir le brevet de pilote privé) et un stage en pays anglophone. Les titulaires du diplôme s'engagent à travailler ensuite au minimum 7 ans pour l'État.
L’entrée à l'ENAC se fait sur concours. Les candidats admis subissent ensuite une visite médicale d’admission.
La formation dure 3 ans, dont 18 mois de stages pratiques, un stage de pilotage (qui permet d’obtenir le brevet de pilote privé) et un stage en pays anglophone. Les titulaires du diplôme s'engagent à travailler ensuite au minimum 7 ans pour l'État.
Rémunération
2 500 € environ pour un débutant.
Compétences
- Capacités d’analyse aiguisées
- Aptitudes multi-tâches
- Compétences scientifiques et techniques nécessaires
- Connaissance parfaite des règles de circulation aérienne (règlements nationaux et internationaux)
- Intérêt pour le pilotage d’avion
- Maîtrise de l’anglais obligatoire
- Sens des responsabilités
- Capacité à gérer son stress
Pour exercer ce métier, une excellente vue est exigée (port de lunettes ou lentilles autorisé). Les contrôleurs aériens sont d'ailleurs soumis à des examens médicaux réguliers.
- Aptitudes multi-tâches
- Compétences scientifiques et techniques nécessaires
- Connaissance parfaite des règles de circulation aérienne (règlements nationaux et internationaux)
- Intérêt pour le pilotage d’avion
- Maîtrise de l’anglais obligatoire
- Sens des responsabilités
- Capacité à gérer son stress
Pour exercer ce métier, une excellente vue est exigée (port de lunettes ou lentilles autorisé). Les contrôleurs aériens sont d'ailleurs soumis à des examens médicaux réguliers.
Qualités bienvenues
Vous avez toujours aimé les avions et travailler dans un aéroport est un rêve d’enfant. Vous êtes doté d’une solide santé physique et mentale, et d’une bonne faculté de concentration.
Vous êtes en outre :
- Curieux des nouveautés techniques du monde aérien
- Disponible et autonome dans votre organisation de vie (travail de nuit et le week-end)
- Aimant travailler en équipe
- Réactif et intuitif
- Capable de vous remettre en cause
Vous êtes en outre :
- Curieux des nouveautés techniques du monde aérien
- Disponible et autonome dans votre organisation de vie (travail de nuit et le week-end)
- Aimant travailler en équipe
- Réactif et intuitif
- Capable de vous remettre en cause
Débouchés et évolution professionnelle
Le contrôleur aérien a une carrière évolutive (chef d’équipe, chef de tour, instructeur) qui lui permet d’avoir accès à des postes d’encadrement au sein de la Navigation Aérienne.
Témoignage de pro
Anne Masson, détachée Subdivision lnstruction / Aéroport de Nice Côte d’Azur
Le contrôleur doit avoir le sens des responsabilités quand il prend ses décisions. Dans les avions, il y a des vies humaines.
« J’ai suivi le parcours classique de l’ENAC après une classe prépa scientifique, mais j’ai surtout un gros atavisme familial, puisque mon père était contrôleur et mon grand-père le devint après avoir été pilote de chasse.
J’ai donc baigné dans l’ambiance aéronautique dès mon enfance.
J’ai débuté à Paris CDG comme contrôleur opérationnel, où je suis restée 7 ans avant de demander ma mutation à Nice. Après quelques années, j’ai été détachée du tour de service opérationnel pour intégrer la Subdivision Instruction.
Nous y formons des contrôleurs stagiaires à la qualification de l’aéroport Nice Côte d’Azur. Ces stagiaires sont aussi bien des jeunes diplômés de l’ENAC que des contrôleurs expérimentés arrivant d’un autre centre.
Comme pour les pilotes qui passent des qualifications de type, en fonction des machines sur lesquelles ils volent, les contrôleurs doivent obtenir une qualification spécifique au centre de contrôle qu’ils intègrent.
Pendant leur formation initiale, les futurs contrôleurs suivent un stage de pilotage. A l’issue, il n’est pas nécessaire d’obtenir le brevet de pilote privé, mais ce stage est suivi par tous afin de comprendre la réalité du cockpit et le métier des pilotes.
Généralement, on ne fait pas ce métier sans aimer les avions ou du moins être à l’aise dans l’environnement aéronautique.
En dehors de cet intérêt pour le monde de l’aérien, je dirais qu’il faut avant tout être réactif et concentré.
Les outils technologiques évoluent en permanence, il faut aimer s’adapter à un monde professionnel en évolution. De plus, il faut avoir de bonnes capacités d’analyse et de décision. Le contrôleur doit avoir le sens des responsabilités. Dans les avions, il y a des vies humaines !
Un détail aussi, il faut avoir une faculté de représentation dans l’espace, pour pouvoir interpréter des images 2D sur l’écran radar et se faire une représentation mentale de la réalité 3D dans le ciel.
Avant de passer le concours, je conseillerais aux candidats de travailler leur anglais, primordial au quotidien dans ce travail. Et ensuite, de faire le bon choix en fonction de leurs envies entre le contrôle En-route et le contrôle d’Approche.
Ce sont deux gymnastiques d’esprit différentes. L’En-route s’exerce uniquement sur écrans radar dans l’un des cinq centres français. Les avions volent à haute altitude, ils sont très rapides. Ce contrôle demande beaucoup d’anticipation.
Le contrôle d’Approche s’exerce sur un aéroport et offre, depuis la tour de contrôle, un contact visuel avec les appareils. Le contrôleur d’Approche travaille également sur écran radar.
Dans les basses couches, les avions sont moins rapides mais plus évolutifs. Au cours d’une carrière, un contrôleur peut, s’il le souhaite, passer de l’un à l’autre.
C’est un des bons côtés du métier, on peut y évoluer facilement et apprendre en permanence de nouvelles choses. Les perspectives sont intéressantes et la routine n’existe pas. »
« J’ai suivi le parcours classique de l’ENAC après une classe prépa scientifique, mais j’ai surtout un gros atavisme familial, puisque mon père était contrôleur et mon grand-père le devint après avoir été pilote de chasse.
J’ai donc baigné dans l’ambiance aéronautique dès mon enfance.
J’ai débuté à Paris CDG comme contrôleur opérationnel, où je suis restée 7 ans avant de demander ma mutation à Nice. Après quelques années, j’ai été détachée du tour de service opérationnel pour intégrer la Subdivision Instruction.
Nous y formons des contrôleurs stagiaires à la qualification de l’aéroport Nice Côte d’Azur. Ces stagiaires sont aussi bien des jeunes diplômés de l’ENAC que des contrôleurs expérimentés arrivant d’un autre centre.
Comme pour les pilotes qui passent des qualifications de type, en fonction des machines sur lesquelles ils volent, les contrôleurs doivent obtenir une qualification spécifique au centre de contrôle qu’ils intègrent.
Pendant leur formation initiale, les futurs contrôleurs suivent un stage de pilotage. A l’issue, il n’est pas nécessaire d’obtenir le brevet de pilote privé, mais ce stage est suivi par tous afin de comprendre la réalité du cockpit et le métier des pilotes.
Généralement, on ne fait pas ce métier sans aimer les avions ou du moins être à l’aise dans l’environnement aéronautique.
En dehors de cet intérêt pour le monde de l’aérien, je dirais qu’il faut avant tout être réactif et concentré.
Les outils technologiques évoluent en permanence, il faut aimer s’adapter à un monde professionnel en évolution. De plus, il faut avoir de bonnes capacités d’analyse et de décision. Le contrôleur doit avoir le sens des responsabilités. Dans les avions, il y a des vies humaines !
Un détail aussi, il faut avoir une faculté de représentation dans l’espace, pour pouvoir interpréter des images 2D sur l’écran radar et se faire une représentation mentale de la réalité 3D dans le ciel.
Avant de passer le concours, je conseillerais aux candidats de travailler leur anglais, primordial au quotidien dans ce travail. Et ensuite, de faire le bon choix en fonction de leurs envies entre le contrôle En-route et le contrôle d’Approche.
Ce sont deux gymnastiques d’esprit différentes. L’En-route s’exerce uniquement sur écrans radar dans l’un des cinq centres français. Les avions volent à haute altitude, ils sont très rapides. Ce contrôle demande beaucoup d’anticipation.
Le contrôle d’Approche s’exerce sur un aéroport et offre, depuis la tour de contrôle, un contact visuel avec les appareils. Le contrôleur d’Approche travaille également sur écran radar.
Dans les basses couches, les avions sont moins rapides mais plus évolutifs. Au cours d’une carrière, un contrôleur peut, s’il le souhaite, passer de l’un à l’autre.
C’est un des bons côtés du métier, on peut y évoluer facilement et apprendre en permanence de nouvelles choses. Les perspectives sont intéressantes et la routine n’existe pas. »