Le coronavirus est seul aujourd'hui à pouvoir franchir les frontières comme bon lui semble... /crédit DepositPhoto
Triste semaine qui vient de s’écouler, avec le décès du regretté Olivier Besnard, directeur général d’Air Caraïbes. L’homme s’était forgé un solide réseau d’amis dans le secteur aérien (et pas que), où sa bonhomie, son empathie et ses qualités humaines et professionnelles, forçaient l’admiration et l’estime de ses collaborateurs et amis.
Il n’y a pas beaucoup de patrons regrettés après leur départ, mais Olivier était manifestement de ceux-là, si l’on en croit les nombreux témoignages recueillis.
Le DG d'Air Caraïbes était aussi un bon vivant. Nous avions eu l’occasion de déjeuner quelquefois, à Marseille notamment, du temps de son passage chez Exotismes, avec l’autre Olivier (Moracchini), fan inconditionnel de l’OM.
Triste semaine aussi, avec une pandémie dont on ne voit plus la fin et qui oblige nos gouvernants à faire de la procrastination, avec des annonces de réouverture systématiquement remises à demain. Même si pour ce qui est de raser gratis on repassera... même chez les coiffeurs, ouverts, eux.
Les chiffres font peur et de plus en plus de nos concitoyens ont un enfant, un parent ou un ami victime du coronavirus.
Oui, ce maudit virus a fauché plus de 100 000 de nos compatriotes et la France fait désormais partie des pays européens ayant payé le plus lourd tribut à l’infection.
Charité bien ordonnée… nous ne pouvons nous désintéresser de notre propre sort, même si nous sommes béats d’admiration face à toutes ces professions de santé à l’incroyable dévouement et qui, au risque de leur vie, officient chaque jour dans des conditions de plus en plus précaires, avec des lits d’hôpitaux qui ne désemplissent pas.
Oui, notre profession se meurt, elle aussi, à petit feu, asphyxiée par la fermeture des frontières, le rideau tiré de nos agences, la démotivation des nos personnels et le sac à terre de ceux qui ne voient devant eux que le mur de la dette, et des lendemains qui déchantent.
Et le désarroi est d’autant plus palpable que depuis plus de 12 mois l’industrie du voyage fait face à un véritable stop and go, alors que septembre 2021 marque un point de non retour : c’est la date à laquelle les consommateurs n’ayant pu voyager depuis mars 2020 sont en droit de réclamer les acomptes (avoirs) laissés dans les agences.
Il n’y a pas beaucoup de patrons regrettés après leur départ, mais Olivier était manifestement de ceux-là, si l’on en croit les nombreux témoignages recueillis.
Le DG d'Air Caraïbes était aussi un bon vivant. Nous avions eu l’occasion de déjeuner quelquefois, à Marseille notamment, du temps de son passage chez Exotismes, avec l’autre Olivier (Moracchini), fan inconditionnel de l’OM.
Triste semaine aussi, avec une pandémie dont on ne voit plus la fin et qui oblige nos gouvernants à faire de la procrastination, avec des annonces de réouverture systématiquement remises à demain. Même si pour ce qui est de raser gratis on repassera... même chez les coiffeurs, ouverts, eux.
Les chiffres font peur et de plus en plus de nos concitoyens ont un enfant, un parent ou un ami victime du coronavirus.
Oui, ce maudit virus a fauché plus de 100 000 de nos compatriotes et la France fait désormais partie des pays européens ayant payé le plus lourd tribut à l’infection.
Charité bien ordonnée… nous ne pouvons nous désintéresser de notre propre sort, même si nous sommes béats d’admiration face à toutes ces professions de santé à l’incroyable dévouement et qui, au risque de leur vie, officient chaque jour dans des conditions de plus en plus précaires, avec des lits d’hôpitaux qui ne désemplissent pas.
Oui, notre profession se meurt, elle aussi, à petit feu, asphyxiée par la fermeture des frontières, le rideau tiré de nos agences, la démotivation des nos personnels et le sac à terre de ceux qui ne voient devant eux que le mur de la dette, et des lendemains qui déchantent.
Et le désarroi est d’autant plus palpable que depuis plus de 12 mois l’industrie du voyage fait face à un véritable stop and go, alors que septembre 2021 marque un point de non retour : c’est la date à laquelle les consommateurs n’ayant pu voyager depuis mars 2020 sont en droit de réclamer les acomptes (avoirs) laissés dans les agences.
Sauver l’APST ne suffira pas à sauver la profession
Autres articles
-
Les recettes d’Air Caraïbes et de French Bee pour rester compétitives 🔑
-
République Dominicaine : Air Caraïbes et Sky High Dominicana en code share
-
Voyage en Indonésie : fin des exigences sanitaires Covid
-
Quelles destinations viennent de lever leurs restrictions covid ?
-
Convention Cediv : « Bonnes pratiques et adaptation aux changements »
Si le Gouvernement a (plutôt bien) pris la mesure des difficultés de l’industrie du tourisme, il semble que du côté des garanties il fasse la sourde oreille.
Alors que nos voisins hollandais et Italiens ont d’ores et déjà pris le problème à bras le corps, la France semble se reposer (?) sur l’APST dont le redressement lui-même pourrait être compromis par la trésorerie exsangue de la Distribution, qui peine à régler les appels à cotisation.
Une chose est certaine : si l’Association de garantie parvenait à s’en sortir, cela ne règlerait en rien le problème des avoirs qui, a ce jour, totalisent la coquette somme de... plus d’un milliard d’euros !
Certes, tous les consommateurs ne se précipiteront pas en septembre pour réclamer leur dû. Mais, il y a fort à parier que certains attendent avec impatience cette échéance, et que cela risque de se passer moyen dans un contexte tendu par la crise et la désespérance.
Alors que nos voisins hollandais et Italiens ont d’ores et déjà pris le problème à bras le corps, la France semble se reposer (?) sur l’APST dont le redressement lui-même pourrait être compromis par la trésorerie exsangue de la Distribution, qui peine à régler les appels à cotisation.
Une chose est certaine : si l’Association de garantie parvenait à s’en sortir, cela ne règlerait en rien le problème des avoirs qui, a ce jour, totalisent la coquette somme de... plus d’un milliard d’euros !
Certes, tous les consommateurs ne se précipiteront pas en septembre pour réclamer leur dû. Mais, il y a fort à parier que certains attendent avec impatience cette échéance, et que cela risque de se passer moyen dans un contexte tendu par la crise et la désespérance.
Les pouvoirs publics ne doivent pas mésestimer la situation des "avoirs"
Les pouvoirs publics ne doivent en aucun pas mésestimer la situation, ni la passer par pertes et profits.
Sauver l’APST ne suffira pas à sauver la profession, dont l’image de marque a été écornée sérieusement par quelques médias grand public en manque de sensationnel.
Nous avons besoin d’un coup de rein final de la part de l’Etat pour ne pas nous écrouler au moment de franchir la ligne d'arrivée, sachant que l’automne ne sonnera pas forcément le glas du virus, au train où va la campagne de vaccination et la démultiplication des souches…
Et c’est là que le bât blesse, car chaque fois qu’une lueur d’espoir s’agite au bout du tunnel, un “variant” anglais, brésilien ou sud-africain, brandit immédiatement un éteignoir.
D’où la grande question : l’année 2021 pourrait-elle être pire que la précédente ? Ce premier trimestre ne donne guère de raisons de se réjouir. Après des vacances gâchées à Pâques, l’été qui approche à grands pas ne laisse guère augurer de jours meilleurs.
Les territoires ultramarins semblent de plus en plus perméables à la pandémie et la vaccination en métropole n’arrive toujours pas à battre de vitesse la propagation.
Décidément, triste semaine...
Sauver l’APST ne suffira pas à sauver la profession, dont l’image de marque a été écornée sérieusement par quelques médias grand public en manque de sensationnel.
Nous avons besoin d’un coup de rein final de la part de l’Etat pour ne pas nous écrouler au moment de franchir la ligne d'arrivée, sachant que l’automne ne sonnera pas forcément le glas du virus, au train où va la campagne de vaccination et la démultiplication des souches…
Et c’est là que le bât blesse, car chaque fois qu’une lueur d’espoir s’agite au bout du tunnel, un “variant” anglais, brésilien ou sud-africain, brandit immédiatement un éteignoir.
D’où la grande question : l’année 2021 pourrait-elle être pire que la précédente ? Ce premier trimestre ne donne guère de raisons de se réjouir. Après des vacances gâchées à Pâques, l’été qui approche à grands pas ne laisse guère augurer de jours meilleurs.
Les territoires ultramarins semblent de plus en plus perméables à la pandémie et la vaccination en métropole n’arrive toujours pas à battre de vitesse la propagation.
Décidément, triste semaine...
VOUS N'AVEZ PAS LE TEMPS DE LIRE ? PODCAST DISPO ICI
edito5.mp3 (12.73 Mo)
Quel est votre avis sur les avoirs et pensez-vous que le Gouvernement y veillera ?
Votre avis nous intéresse. Pensez-vous que le Gouvernement devrait d'ores et déjà se saisir de la problématique des avoirs ?
Exprimez-vous ci-dessous et laissez-nous vos commentaires.
Exprimez-vous ci-dessous et laissez-nous vos commentaires.
L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
Voir tous les articles de Jean Da Luz
Voir tous les articles de Jean Da Luz