Le dumping social n’existe pas
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La Compagnie transporte ses passagers sous pavillon italien selon le règlement européen de 1999 sur la libéralisation du cabotage européen en Méditerranée, ouvert à tous les pavillons de la Communauté européenne, afin d’installer la concurrence dans le domaine maritime comme dans les autres secteurs économiques.
La flotte de la Compagnie a une moyenne d’âge de 22 ans : ce chiffre est à comparer aux 20 ans d’age moyen des navires de la SNCM. Plus important est la nature des navires.
L’Observatoire Régional des Transports de la Corse a maintes fois souligné que l’investissement de la Compagnie dans les ferries de dernière génération que sont les Mega Express (10 ans d’âge moyen) a permis de générer la totalité des passagers supplémentaires vers la Corse depuis 2001.
Les décideurs successifs de la SNCM, dont l’Etat, n’ont pas su ou voulu adapter leurs navires en prévision des échéances pourtant connues de l’ouverture à la concurrence....
Le dumping social n’existe pas : sont souvent évoquées de supposées différences de règles sociales entre les pavillons français et italien alors que les conventions collectives françaises s’appliquent sur toutes les rotations entre le continent français et la Corse, soit plus de la moitié du trafic de la Compagnie.
Les conditions de travail des marins de Corsica Ferries sont régulièrement contrôlées par la Direction des affaires maritimes de Marseille.
Par ailleurs il est vrai que les autorités italiennes réduisent les charges sociales sur les emplois de marins et taxent moins les activités des armateurs afin de maintenir une flotte nationale mais…les autorités françaises font exactement la même chose et bien sûr la SNCM et la CMN en bénéficient….
Ces quelques « vérités bonnes à dire » seront peut-être ( ?) utiles à l’intention de ceux qui s’expriment publiquement surtout en période électorale ainsi qu’à ceux qui seront amenés à prendre des décisions importantes pour l’avenir des transports et de l’économie de la Corse.
Nous pensons qu’aujourd’hui, dire « DSP ou Aide sociale » c’est avoir une conception corporatiste du service public, c’est refuser de constater les résultats performants de l’Aide sociale et cela serait surtout suicidaire pour l’économie touristique de la Corse."
La flotte de la Compagnie a une moyenne d’âge de 22 ans : ce chiffre est à comparer aux 20 ans d’age moyen des navires de la SNCM. Plus important est la nature des navires.
L’Observatoire Régional des Transports de la Corse a maintes fois souligné que l’investissement de la Compagnie dans les ferries de dernière génération que sont les Mega Express (10 ans d’âge moyen) a permis de générer la totalité des passagers supplémentaires vers la Corse depuis 2001.
Les décideurs successifs de la SNCM, dont l’Etat, n’ont pas su ou voulu adapter leurs navires en prévision des échéances pourtant connues de l’ouverture à la concurrence....
Le dumping social n’existe pas : sont souvent évoquées de supposées différences de règles sociales entre les pavillons français et italien alors que les conventions collectives françaises s’appliquent sur toutes les rotations entre le continent français et la Corse, soit plus de la moitié du trafic de la Compagnie.
Les conditions de travail des marins de Corsica Ferries sont régulièrement contrôlées par la Direction des affaires maritimes de Marseille.
Par ailleurs il est vrai que les autorités italiennes réduisent les charges sociales sur les emplois de marins et taxent moins les activités des armateurs afin de maintenir une flotte nationale mais…les autorités françaises font exactement la même chose et bien sûr la SNCM et la CMN en bénéficient….
Ces quelques « vérités bonnes à dire » seront peut-être ( ?) utiles à l’intention de ceux qui s’expriment publiquement surtout en période électorale ainsi qu’à ceux qui seront amenés à prendre des décisions importantes pour l’avenir des transports et de l’économie de la Corse.
Nous pensons qu’aujourd’hui, dire « DSP ou Aide sociale » c’est avoir une conception corporatiste du service public, c’est refuser de constater les résultats performants de l’Aide sociale et cela serait surtout suicidaire pour l’économie touristique de la Corse."