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Depuis quelques années, le qualificatif « développement durable » s'accroche partout.
Dans les intitulés des masters de grandes écoles, à l'université, dans les postes de chargé de mission, jusqu'au nom des voyages.
Être certifié durable ne fait pas toujours vendre, mais permet de s'acheter une bonne conscience.
Ainsi, les grandes entreprises touristiques ont désormais des responsables développement durable à la tête de petits département de moins de 10 personnes.
Pour celles cotées en bourse, détailler les conséquences de leurs activités sur l'environnement est une obligation légale.
D'où la création de ces départements au Club Med et Pierre& Vacances et Accor. Ce dernier a été l'un des premiers à lancer une direction environnement en 1994.
« Notre mission est d'élaborer la stratégie développement durable du groupe et de développer des outils pour la mettre en œuvre.
Nous coordonnons les plans d’action dans les différentes branches de l’entreprise en mettant notre expertise à disposition des opérationnels, des marques, des directions technique, achats, ressources humaines » explique Caroline Andrieux, chargée de mission à la direction développement durable.
Diplômée de l'ESCP de Paris, elle s'est spécialisée dans le sujets à l'occasion de stages dans des cabinets de consulting.
Dans les intitulés des masters de grandes écoles, à l'université, dans les postes de chargé de mission, jusqu'au nom des voyages.
Être certifié durable ne fait pas toujours vendre, mais permet de s'acheter une bonne conscience.
Ainsi, les grandes entreprises touristiques ont désormais des responsables développement durable à la tête de petits département de moins de 10 personnes.
Pour celles cotées en bourse, détailler les conséquences de leurs activités sur l'environnement est une obligation légale.
D'où la création de ces départements au Club Med et Pierre& Vacances et Accor. Ce dernier a été l'un des premiers à lancer une direction environnement en 1994.
« Notre mission est d'élaborer la stratégie développement durable du groupe et de développer des outils pour la mettre en œuvre.
Nous coordonnons les plans d’action dans les différentes branches de l’entreprise en mettant notre expertise à disposition des opérationnels, des marques, des directions technique, achats, ressources humaines » explique Caroline Andrieux, chargée de mission à la direction développement durable.
Diplômée de l'ESCP de Paris, elle s'est spécialisée dans le sujets à l'occasion de stages dans des cabinets de consulting.
Certificateurs d'avenir
Lesdits cabinets développent d'ailleurs, à tour de bras, des départements développement durable.
Les consultants peuvent ainsi travailler en tant qu'expert pour apporter des réponses à ces problématiques.
Autre poste possible, celui de certificateur qui accompagne une entreprise touristique à se labelliser.
En effet, l'obtention d'une Clé Verte ou de l'écolabel s'apparente parfois une véritable quête du Graal, tant les formalités peuvent être nombreuses et compliquées.
Le nombre de certificateurs devraient d'ailleurs augmenter avec le durcissement des normes.
« Selon l'office du tourisme de Paris, seuls 3% des établissements sont certifiés. L'objectif est d'atteindre les 30% dans les 20 prochaines années » explique Guillaume Cromer, consultant formateur au cabinet SPE Tourism.
Les consultants peuvent ainsi travailler en tant qu'expert pour apporter des réponses à ces problématiques.
Autre poste possible, celui de certificateur qui accompagne une entreprise touristique à se labelliser.
En effet, l'obtention d'une Clé Verte ou de l'écolabel s'apparente parfois une véritable quête du Graal, tant les formalités peuvent être nombreuses et compliquées.
Le nombre de certificateurs devraient d'ailleurs augmenter avec le durcissement des normes.
« Selon l'office du tourisme de Paris, seuls 3% des établissements sont certifiés. L'objectif est d'atteindre les 30% dans les 20 prochaines années » explique Guillaume Cromer, consultant formateur au cabinet SPE Tourism.
Recrutement interne privilégié
Néanmoins, tous ces métiers ne représentent pas de grosses perspectives d'emploi.
En effet par souci d'économies, les petites entreprises préfèrent souvent se tourner vers leurs salariés et les former à ce thème.
Yohann Robert, directeur des opérations chez François Tourisme Consultants propose des stages de quelques jours pour accompagner les entreprises selon leurs besoins.
Il sensibilise ainsi près de 2500 personnes chaque année aux soucis des hommes et de la planète.
Guillaume Cromer propose aussi des formations pour les professionnels mais aussi pour les professeurs de BTS tourisme. Il intervient également dans les écoles. «Le développement durable s'apprend sur le tas » explique Guillaume Cromer.
Pour lui, les multiples diplômes développement durable sont trop généralistes « Mieux vaut faire un master de tourisme et se spécialiser par la suite dans ces problématiques » assure-t-il. Histoire d'avoir d'autres cordes à son arc si jamais le poste rêvé n'est pas décroché.
En effet par souci d'économies, les petites entreprises préfèrent souvent se tourner vers leurs salariés et les former à ce thème.
Yohann Robert, directeur des opérations chez François Tourisme Consultants propose des stages de quelques jours pour accompagner les entreprises selon leurs besoins.
Il sensibilise ainsi près de 2500 personnes chaque année aux soucis des hommes et de la planète.
Guillaume Cromer propose aussi des formations pour les professionnels mais aussi pour les professeurs de BTS tourisme. Il intervient également dans les écoles. «Le développement durable s'apprend sur le tas » explique Guillaume Cromer.
Pour lui, les multiples diplômes développement durable sont trop généralistes « Mieux vaut faire un master de tourisme et se spécialiser par la suite dans ces problématiques » assure-t-il. Histoire d'avoir d'autres cordes à son arc si jamais le poste rêvé n'est pas décroché.