
Selon une étude de la CCI de Corse, chaque passager dépense en moyenne 70 euros lors d’une escale. Appliqué à Villefranche, cela représente 10 millions d’euros par an. @DepositPhotos.Com - lsantilli
La réponse du berger à la bergère. S’il n’est plus question d’interdire les navires de croisières dans les ports azuréens, reste que Christian Estrosi, président de la Métropole, envisage de limiter les navires à 2 500 passagers à Villefranche-sur-Mer.
L’UM06 pointe un effet pervers : l’arrivée de navires plus anciens et plus polluants, au détriment des unités modernes et plus grandes, souvent plus respectueuses de l’environnement. Plutôt qu’une restriction rigide, l’organisation plaide pour une incitation à la modernisation de la flotte.
Elle appelle également à un renforcement des contrôles des émissions des navires via des drones, en application de la nouvelle réglementation méditerranéenne qui imposera, dès mai 2025, un taux de soufre maximal de 0,1 % dans les carburants maritimes.
L’UM06 pointe un effet pervers : l’arrivée de navires plus anciens et plus polluants, au détriment des unités modernes et plus grandes, souvent plus respectueuses de l’environnement. Plutôt qu’une restriction rigide, l’organisation plaide pour une incitation à la modernisation de la flotte.
Elle appelle également à un renforcement des contrôles des émissions des navires via des drones, en application de la nouvelle réglementation méditerranéenne qui imposera, dès mai 2025, un taux de soufre maximal de 0,1 % dans les carburants maritimes.
Croisière Nice Villefranche-sur-Mer : fixer des standards environnementaux ambitieux
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L’UM06 rappelle que la Métropole a signé la Charte Croisière Durable lors du Blue Maritime Summit en décembre 2024. Elle demande désormais un engagement plus fort pour fixer des standards environnementaux ambitieux, en cours de renégociation avec l’État et les compagnies de croisière.
Un projet de raccordement électrique des navires en rade de Villefranche est notamment mis en avant. Qualifié de prioritaire par la Métropole, il constituerait une avancée majeure dans la transition énergétique du secteur.
Par ailleurs, la limitation à 450 passagers à Nice est jugée inadaptée par l’UM06, qui rappelle que le port, à l’instar de Monaco, est conçu pour accueillir des unités de petite et moyenne taille à forte valeur ajoutée. L’organisation défend une approche sélective, favorisant les navires respectant la Charte Croisière Durable et développant les escales en tête de ligne.
Un projet de raccordement électrique des navires en rade de Villefranche est notamment mis en avant. Qualifié de prioritaire par la Métropole, il constituerait une avancée majeure dans la transition énergétique du secteur.
Par ailleurs, la limitation à 450 passagers à Nice est jugée inadaptée par l’UM06, qui rappelle que le port, à l’instar de Monaco, est conçu pour accueillir des unités de petite et moyenne taille à forte valeur ajoutée. L’organisation défend une approche sélective, favorisant les navires respectant la Charte Croisière Durable et développant les escales en tête de ligne.
L’UM06 rejette toute décision basée sur des seuils "arbitraires"
Depuis 2022, rappelle l’UM06, Villefranche applique déjà une convention limitant les navires à 3.500 passagers. Elle propose d’aller plus loin avec une gestion dynamique des flux, inspirée des modèles de Santorin et Dubrovnik, où la répartition des visiteurs est optimisée grâce à des outils de géolocalisation. L’organisation suggère aussi une régulation différenciée entre haute et basse saison, afin de concilier les intérêts des riverains, du secteur touristique et de l’économie locale.
Enfin, loin du simple "stop and go", les croisiéristes génèrent des retombées économiques locales considérables. Selon une étude de la CCI de Corse, chaque passager dépense en moyenne 70 euros lors d’une escale. Appliqué à Villefranche, cela représente 10 millions d’euros par an, sans compter les 1 million d’euros de taxes portuaires perçues par la régie du port de Nice.
Aucune décision définitive n’ayant été prise lors du conseil portuaire, l’UM06 demande la mise en place d’un moratoire en 2025, afin de réaliser une étude de marché sur les navires fréquentant le littoral métropolitain, évaluer précisément les retombées économiques du secteur et mener une étude environnementale approfondie, confiée à Atmosud, pour analyser les performances des navires conformes à la Charte Croisière Durable.
L’UM06 rejette toute décision basée sur des seuils "arbitraires" et souhaite privilégier une concertation approfondie. L’enjeu est d’éviter une incertitude qui pourrait pousser les compagnies à se détourner durablement du littoral azuréen.
Enfin, loin du simple "stop and go", les croisiéristes génèrent des retombées économiques locales considérables. Selon une étude de la CCI de Corse, chaque passager dépense en moyenne 70 euros lors d’une escale. Appliqué à Villefranche, cela représente 10 millions d’euros par an, sans compter les 1 million d’euros de taxes portuaires perçues par la régie du port de Nice.
Aucune décision définitive n’ayant été prise lors du conseil portuaire, l’UM06 demande la mise en place d’un moratoire en 2025, afin de réaliser une étude de marché sur les navires fréquentant le littoral métropolitain, évaluer précisément les retombées économiques du secteur et mener une étude environnementale approfondie, confiée à Atmosud, pour analyser les performances des navires conformes à la Charte Croisière Durable.
L’UM06 rejette toute décision basée sur des seuils "arbitraires" et souhaite privilégier une concertation approfondie. L’enjeu est d’éviter une incertitude qui pourrait pousser les compagnies à se détourner durablement du littoral azuréen.