Ce dispositif de détaxe, créé pour une période expérimentale de quatre ans, vise à rendre Guadeloupe et Martinique, plus compétitfs face à la concurrence © Norwegian Cruise Line
Un texte qui revient de loin. Un décret en date du 7 février 2024, paru au Journal Officiel deux jours plus tard, permet aux commerçants antillais, en Guadeloupe et Martinique, de proposer à la vente des produits détaxés.
Il avait été introduit par l’article 78 de loi finances pour 2020 mais n’a jamais été mis en œuvre en raison de la crise sanitaire et de l’arrêt des croisières aux Antilles.
Il avait été introduit par l’article 78 de loi finances pour 2020 mais n’a jamais été mis en œuvre en raison de la crise sanitaire et de l’arrêt des croisières aux Antilles.
Croisières Antilles : une période expérimentale de quatre ans
Les magasins agréés par l’administration pourront vendre leurs marchandises en exonération de TVA, d’octroi de mer et d’accises aux croisiéristes sur présentation d’un titre de transport.
Ce dispositif, créé pour une période expérimentale de 4 ans, vise à rendre ces 2 départements d’outre-mer plus compétitifs face à la forte concurrence exercée par les autres Etats de la Caraïbe dans ce secteur.
Sont concernées par cette expérimentation, Basse-Terre, Deshaies, Pointe-à-Pitre, Saint-Louis et Terre-de-Haut (Guadeloupe) ainsi que Fort-de-France, Les Anses d’Arlet, Le Marin, Les Trois-Ilets et Saint-Pierre (Martinique).
Ce dispositif, créé pour une période expérimentale de 4 ans, vise à rendre ces 2 départements d’outre-mer plus compétitifs face à la forte concurrence exercée par les autres Etats de la Caraïbe dans ce secteur.
Sont concernées par cette expérimentation, Basse-Terre, Deshaies, Pointe-à-Pitre, Saint-Louis et Terre-de-Haut (Guadeloupe) ainsi que Fort-de-France, Les Anses d’Arlet, Le Marin, Les Trois-Ilets et Saint-Pierre (Martinique).
La Fédération des Entreprises des Outre-Mer se réjouit
Pour la Fédération des Entreprises des Outre-Mer (FEDOM), « ce régime vise à développer l’attractivité des ports concernés, à soutenir le développement des croisières maritimes, à renforcer l’attractivité et la compétitivité des commerces des centres-villes concernés par l’expérimentation, et des entreprises de production locale de nos territoires ».
La Fédération, « qui a milité et travaillé activement ces dernières années à la mise en place de cette mesure, se réjouit que les derniers verrous législatifs aient enfin été levés ».
Elle précise « que pour cette expérimentation se mette en place rapidement sur les deux territoires d’expérimentation choisis, les administrations concernées – notamment déconcentrées – vont devoir échanger et dialoguer avec les organisations consulaires (chambre de commerce et d’industrie notamment) et économiques des deux territoires concernés pour en faire la promotion, étudier les éventuelles difficultés opérationnelles, et permettre rapidement une mise en œuvre effective ».
La Fédération, « qui a milité et travaillé activement ces dernières années à la mise en place de cette mesure, se réjouit que les derniers verrous législatifs aient enfin été levés ».
Elle précise « que pour cette expérimentation se mette en place rapidement sur les deux territoires d’expérimentation choisis, les administrations concernées – notamment déconcentrées – vont devoir échanger et dialoguer avec les organisations consulaires (chambre de commerce et d’industrie notamment) et économiques des deux territoires concernés pour en faire la promotion, étudier les éventuelles difficultés opérationnelles, et permettre rapidement une mise en œuvre effective ».
« Attirer la clientèle nord-américaine »
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Alors ministre délégué aux Outre-mer, en 2022, Jean-François Carenco, expliquait aux ultramarins que « cette aide fiscale doit vous permettre à tous de promouvoir pour nos visiteurs étrangers la richesse de vos territoires et de vos productions locales », constatant que « pour les Antilles, l’enjeu est notamment d’attirer la clientèle nord-américaine, en particulier maintenant que leur dollar vaut plus que notre euro ».
Un dispositif qui est d’autant plus pertinent que les chiffres fournis par l’Institut d’émission des départements d’outre-mer témoignent d’une forte reprise en Guadeloupe lors de la saison des croisières (2022-2023).
Depuis la reprise au mois de novembre 2022, 223 escales ont été enregistrées, avec plus de 300 000 passagers. Les chiffres atteignent presque ceux d’avant Covid.
Pour cette saison ( octobre 2023 - juin 2024), avec l’arrivée de quatre nouvelles compagnies, 250 escales sont programmées, avec un accroissement des escales au port de Deshaies (+50 %).
Un attrait s’explique en partie par la visite des lieux de tournage de la série « Meurtre au paradis ».
En Martinique, aussi, la saison 2023-2024 s’annonce prometteuse avec une hausse de 24% du nombre d’escales.
Un dispositif qui est d’autant plus pertinent que les chiffres fournis par l’Institut d’émission des départements d’outre-mer témoignent d’une forte reprise en Guadeloupe lors de la saison des croisières (2022-2023).
Depuis la reprise au mois de novembre 2022, 223 escales ont été enregistrées, avec plus de 300 000 passagers. Les chiffres atteignent presque ceux d’avant Covid.
Pour cette saison ( octobre 2023 - juin 2024), avec l’arrivée de quatre nouvelles compagnies, 250 escales sont programmées, avec un accroissement des escales au port de Deshaies (+50 %).
Un attrait s’explique en partie par la visite des lieux de tournage de la série « Meurtre au paradis ».
En Martinique, aussi, la saison 2023-2024 s’annonce prometteuse avec une hausse de 24% du nombre d’escales.