Missions
Parmi ses missions l'Analyste Yield Management doit analyser quotidiennement les rythmes et typologies de ventes par axe / produit / canaux de distribution (montée en charge des réservations, comparatif avec N-1, etc.) pour repérer les problèmes éventuels et déclencher au bon moment les actions correctives - Photo Fotolia
Le métier de dispatcher (ou régulateur de vol) est un métier déjà bien identifié aux Etats-Unis où existe une licence. Il consiste à dispenser une assistance technique et une aide à la décision aux pilotes en cours de vol.
Au sein de la Direction des opérations aériennes, il regroupe plusieurs fonctions qui existaient déjà séparément et notamment la préparation des dossiers de vol ; l’analyse et le suivi du contexte général, l’assistance en vol et l’affectation de la flotte.
Ses principales missions sont :
- Définir la stratégie et la préparation opérationnelle des vols de la compagnie : autorisations de trafic, de survol, assistance…
- Superviser et préparer les vols pour les équipages techniques
- Vérifier leur faisabilité règlementaire et technique
- Informer et alerter l’ensemble des acteurs de l’exploitation des spécificités opérationnelles et des évolutions significatives du vol ou de son contexte aéronautique
- Etre l’interlocuteur privilégié de l’équipage technique sur l’ensemble des items relevant des opérations aériennes et relayer les informations aux services concernés
- Assurer le suivi et l’assistance en cours de vol
Au sein de la Direction des opérations aériennes, il regroupe plusieurs fonctions qui existaient déjà séparément et notamment la préparation des dossiers de vol ; l’analyse et le suivi du contexte général, l’assistance en vol et l’affectation de la flotte.
Ses principales missions sont :
- Définir la stratégie et la préparation opérationnelle des vols de la compagnie : autorisations de trafic, de survol, assistance…
- Superviser et préparer les vols pour les équipages techniques
- Vérifier leur faisabilité règlementaire et technique
- Informer et alerter l’ensemble des acteurs de l’exploitation des spécificités opérationnelles et des évolutions significatives du vol ou de son contexte aéronautique
- Etre l’interlocuteur privilégié de l’équipage technique sur l’ensemble des items relevant des opérations aériennes et relayer les informations aux services concernés
- Assurer le suivi et l’assistance en cours de vol
Points forts
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- La responsabilité dans un travail d’équipe
- La diversité des compétences développées
- La diversité des tâches entre le technique et l’exploitation
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- La diversité des tâches entre le technique et l’exploitation
Formation
L’ESMA (Ecole Supérieure des Métiers de l’Aérien) et l’ENAC dispensent dorénavant une formation Dispatcher.
Air France est en train de développer cette fonction et a déjà organisé des sélections en interne ouvertes aux personnes ayant un niveau ingénieur ou ayant les qualifications de pilotes théoriques (ATPL).
C’est un métier à haut niveau de qualification qui peut être une alternative au métier de pilote, pour l’instant un peu « bouché » en France.
Air France est en train de développer cette fonction et a déjà organisé des sélections en interne ouvertes aux personnes ayant un niveau ingénieur ou ayant les qualifications de pilotes théoriques (ATPL).
C’est un métier à haut niveau de qualification qui peut être une alternative au métier de pilote, pour l’instant un peu « bouché » en France.
Rémunération
2000 à 3500 mensuels avec les compléments dus aux horaires décalés et selon le pays employeur
Compétences
- Capacités d’analyser rapidement les informations relatives aux conditions de vol
- Connaissance des implications financières, techniques, commerciales et humaines en cas d’irrégularité d’exploitation
- Connaissance de l’exploitation et des procédures compagnies
- Connaissance de la règlementation et de la documentation propres aux opérations aériennes
- Connaissance de la règlementation des transports de matières dangereuses
- Formation en matière de sûreté
- Pratique courante de l’anglais
- Connaissance de l’outil informatique
- Excellente gestion du stress et des conflits
- Connaissance des implications financières, techniques, commerciales et humaines en cas d’irrégularité d’exploitation
- Connaissance de l’exploitation et des procédures compagnies
- Connaissance de la règlementation et de la documentation propres aux opérations aériennes
- Connaissance de la règlementation des transports de matières dangereuses
- Formation en matière de sûreté
- Pratique courante de l’anglais
- Connaissance de l’outil informatique
- Excellente gestion du stress et des conflits
Qualités bienvenues
Vous êtes rigoureux avant tout. Passionné d’aéronautique, tous les secteurs de l’aérien vous intéressent. Vous aimez le travail d’équipe, vous savez communiquer, vous êtes curieux et très réactif.
Vous êtes aussi féru de :
- Infrastructure aéronautique
- Météorologie
- Navigation aérienne
- Systèmes avion et équipements type et MEL/CDL
- Masses et centrage
Vous êtes aussi féru de :
- Infrastructure aéronautique
- Météorologie
- Navigation aérienne
- Systèmes avion et équipements type et MEL/CDL
- Masses et centrage
Débouchés et évolution professionnelle
Le poste de dispatcher développe des compétences dans beaucoup de domaines et ouvre des débouchés variés.
Dans les compagnies, il peut ouvrir aux métiers de l’encadrement au sein d’un centre de coordination opérationnel, chef d’équipe, duty manager, ou aux métiers de l’exploitation pure…
En transversal, il peut permettre d’intégrer un bureau d’études.
Dans les compagnies, il peut ouvrir aux métiers de l’encadrement au sein d’un centre de coordination opérationnel, chef d’équipe, duty manager, ou aux métiers de l’exploitation pure…
En transversal, il peut permettre d’intégrer un bureau d’études.
Témoignage de pro
XL Airways : Mickael Clermont, Responsable des opérations aériennes du Centre de contrôle opérationnel
Mickael Clermont
Actuellement, chaque compagnie définit les fonctions qu’elle attribue à ce poste selon ses besoins.
« J’ai été dispatcher moi-même avant d’être responsable des opérations, et je suis aujourd’hui souvent chargé de recruter des dispatchers, ou des agents supérieurs d’opérations comme on les appelle aussi.
La difficulté de recrutement de ce profil est le reflet du mauvais cadrage de ce métier par les institutions. Aux Etats-Unis, il existe une licence d’Etat depuis 1949. Comme au Canada, le dispatcher partage alors à 50% la responsabilité du vol avec le personnel technique à bord.
Ce n’est pas encore le cas en France, ni en Europe. Des écoles comme l’ENAC ou l’ESMA ont démarré un cursus mais qui, à mon avis, demande à être approfondi. Il manque une structure de contrôle au niveau de la DGAC comme il en existe pour les pilotes ou les mécaniciens.
Ce sont les événements qui ont poussé les compagnies à donner plus de responsabilité aux dispatchers. Notamment la réduction du temps imparti aux équipages pour la préparation des vols, ou le crash du Rio/Paris, après lequel on s’est dit qu’un monitoring au sol avec plus de recul pourrait améliorer les réactions aux situations de crise.
Parce que les missions du dispatcher ne s’arrêtent pas à la préparation au sol. Il suit aussi l’ensemble du vol, et c’est particulièrement important quand l’appareil s’éloigne des terrains ou traverse l’Atlantique par exemple.
Il n’est pas utile que le dispatcher soit pilote à la base. Au contraire peut-être. La scission des responsabilités quant aux procédures me paraît importante en termes de sécurité. La préparation et l’exécution d’un vol ne suivent pas les mêmes procédures et règlementations.
C’est pourquoi il y a, à mon avis, une vraie urgence à créer la définition et l’encadrement de ce poste. Actuellement, chaque compagnie a des préparateurs de vols mais chacune définit les fonctions qu’elle lui attribue selon ses besoins.
L’absence de licence d’Etat empêche l’uniformité. Les préparations de vols sont des actions trop sensibles pour qu’elles ne soient pas encadrées.
Chez XL Airways, les candidats répondent d’abord à une épreuve théorique éliminatoire, calculs de base, météo, navigation, minima, etc. Ensuite, un entretien d’embauche va juger de leur motivation, primordiale pour nous.
Le dispatcher doit être curieux de tout, être passionné d’aéronautique, aimer les chiffres, être doté d’initiative et de résistance au stress, sans oublier la capacité à gérer des horaires décalés, physiquement comme socialement.
C’est un métier très complet, passionnant, pour des gens passionnés. »
« J’ai été dispatcher moi-même avant d’être responsable des opérations, et je suis aujourd’hui souvent chargé de recruter des dispatchers, ou des agents supérieurs d’opérations comme on les appelle aussi.
La difficulté de recrutement de ce profil est le reflet du mauvais cadrage de ce métier par les institutions. Aux Etats-Unis, il existe une licence d’Etat depuis 1949. Comme au Canada, le dispatcher partage alors à 50% la responsabilité du vol avec le personnel technique à bord.
Ce n’est pas encore le cas en France, ni en Europe. Des écoles comme l’ENAC ou l’ESMA ont démarré un cursus mais qui, à mon avis, demande à être approfondi. Il manque une structure de contrôle au niveau de la DGAC comme il en existe pour les pilotes ou les mécaniciens.
Ce sont les événements qui ont poussé les compagnies à donner plus de responsabilité aux dispatchers. Notamment la réduction du temps imparti aux équipages pour la préparation des vols, ou le crash du Rio/Paris, après lequel on s’est dit qu’un monitoring au sol avec plus de recul pourrait améliorer les réactions aux situations de crise.
Parce que les missions du dispatcher ne s’arrêtent pas à la préparation au sol. Il suit aussi l’ensemble du vol, et c’est particulièrement important quand l’appareil s’éloigne des terrains ou traverse l’Atlantique par exemple.
Il n’est pas utile que le dispatcher soit pilote à la base. Au contraire peut-être. La scission des responsabilités quant aux procédures me paraît importante en termes de sécurité. La préparation et l’exécution d’un vol ne suivent pas les mêmes procédures et règlementations.
C’est pourquoi il y a, à mon avis, une vraie urgence à créer la définition et l’encadrement de ce poste. Actuellement, chaque compagnie a des préparateurs de vols mais chacune définit les fonctions qu’elle lui attribue selon ses besoins.
L’absence de licence d’Etat empêche l’uniformité. Les préparations de vols sont des actions trop sensibles pour qu’elles ne soient pas encadrées.
Chez XL Airways, les candidats répondent d’abord à une épreuve théorique éliminatoire, calculs de base, météo, navigation, minima, etc. Ensuite, un entretien d’embauche va juger de leur motivation, primordiale pour nous.
Le dispatcher doit être curieux de tout, être passionné d’aéronautique, aimer les chiffres, être doté d’initiative et de résistance au stress, sans oublier la capacité à gérer des horaires décalés, physiquement comme socialement.
C’est un métier très complet, passionnant, pour des gens passionnés. »