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Si les transporteurs ont pu imposer aux distributeurs la Commission zéro, il pourrait en aller autrement avec les forfaits. De fait, alors que les voyagistes poussent aux prix nets et recourent de plus en plus souvent aux sites web B2C pour améliorer leurs marges, la Distribution, elle, s’organise de son côté.
Deux réseaux sur quatre (TourCom et Afat Voyages), ont pris le taureau par les cornes et mis en place une politique de collaboration directe avec des réceptifs étrangers. Ceux-là mêmes qui traitent habituellement avec les voyagistes.
Richard Vainopoulos, patron de TourCom, a été le premier à lancer le mouvement, avec TourCom Group. De son côté, AFAT a annoncé lors de son dernier congrès à Lisbonne qu’il allait en faire de même. De quoi s’agit-il ? De traiter les groupes de manière rationnelle et complètement sécurisée pour les agences, grâce à une structure juridique qui leur assure de travailler avec « un filet ».
Les agences, mal nécessaire pour les TO ?
Il ne faut pas oublier qu’aussi séduisante qu’elle soit, la perspective de travailler en direct, ne comporte pas que des avantages. Au lendemain du 11 septembre 2001, beaucoup d’agences qui travaillaient avec des réceptifs US en ont fait la douloureuse expérience.
Par ailleurs, les mailles du filet des obligations juridiques et réglementaires se resserre autour des francs-tireurs. Plus question d’affréter et de prendre des risques démesurés par rapport à la taille de l’entreprise. L’affaire Elégance est encore dans tous les esprits. Par ailleurs, l’APS est sur le point de voter de nouveaux statuts qui vont restreindre sérieusement et soumettre à « déclaration préalable » et sous peine d’exclusion ce type de démarche.
Désormais il faudra pour affréter montrer patte blanche et avoir les moyens de ses ambitions ou bien passer par la mutualisation que peut offrir un Réseau. Ce faisant ce dernier pourra, demain, aborder aussi les forfaits individuels.
La démarche ne remplacera certes pas le tour opérateur et sa force d’achat qui permet d’obtenir stock et tarifs. Mais en se positionnant en maître de son destin, la Distribution tient la dragée haute aux voyagistes les plus hardis et qui pensent, peut-être un peu vite, qu’ils peuvent se passer des agences de voyages, un mal nécessaire pour beaucoup d’entre eux…
Deux réseaux sur quatre (TourCom et Afat Voyages), ont pris le taureau par les cornes et mis en place une politique de collaboration directe avec des réceptifs étrangers. Ceux-là mêmes qui traitent habituellement avec les voyagistes.
Richard Vainopoulos, patron de TourCom, a été le premier à lancer le mouvement, avec TourCom Group. De son côté, AFAT a annoncé lors de son dernier congrès à Lisbonne qu’il allait en faire de même. De quoi s’agit-il ? De traiter les groupes de manière rationnelle et complètement sécurisée pour les agences, grâce à une structure juridique qui leur assure de travailler avec « un filet ».
Les agences, mal nécessaire pour les TO ?
Il ne faut pas oublier qu’aussi séduisante qu’elle soit, la perspective de travailler en direct, ne comporte pas que des avantages. Au lendemain du 11 septembre 2001, beaucoup d’agences qui travaillaient avec des réceptifs US en ont fait la douloureuse expérience.
Par ailleurs, les mailles du filet des obligations juridiques et réglementaires se resserre autour des francs-tireurs. Plus question d’affréter et de prendre des risques démesurés par rapport à la taille de l’entreprise. L’affaire Elégance est encore dans tous les esprits. Par ailleurs, l’APS est sur le point de voter de nouveaux statuts qui vont restreindre sérieusement et soumettre à « déclaration préalable » et sous peine d’exclusion ce type de démarche.
Désormais il faudra pour affréter montrer patte blanche et avoir les moyens de ses ambitions ou bien passer par la mutualisation que peut offrir un Réseau. Ce faisant ce dernier pourra, demain, aborder aussi les forfaits individuels.
La démarche ne remplacera certes pas le tour opérateur et sa force d’achat qui permet d’obtenir stock et tarifs. Mais en se positionnant en maître de son destin, la Distribution tient la dragée haute aux voyagistes les plus hardis et qui pensent, peut-être un peu vite, qu’ils peuvent se passer des agences de voyages, un mal nécessaire pour beaucoup d’entre eux…