L'Assemblée Générale des EDV se tenait ce mercredi 4 octobre 2023, où Valérie Boned a été élue présidente - CE
Ce mercredi 4 octobre 2023 se tenait l'assemblée générale des Entreprises du Voyage.
Opposée à Valery Muggeo, la secrétaire générale des EDV, Valérie Boned a été élue à 17 voix contre 1.
"Je suis très émue et touchée," a commenté Valérie Boned.
Son histoire au syndicat a commencé, il y a 25 ans. Cette élection marque aussi bien un tournant pour les EDV que pour celle qui était encore ce matin la secrétaire générale.
Elle sera épaulée par Patrick Pourbaix, en tant que vice-président. Michelle Laget Herbaut a été reconduite de son côté au poste de trésorière.
"Nous vivons une époque très importante et porteuse pour le secteur du tourisme, votre métier est d'accompagner l'envie de voyager, plus de pays vont s'ouvrir et plus de gens vont avoir envie de voyager.
Rares sont les secteurs aussi porteurs, la question est de savoir comment on le fait ? Nous devons avoir une croissance vertueuse, la prise en compte des enjeux, nous allons devoir être attentif pour s'accommoder aux envies des clients, anticiper les enjeux climatiques.
Le tourisme est un vectueur positif de développement vertueux, si on le fait correctement, comme a pu le dire François Gemenne. Anticiper et accompagner et donner des outils, c'est notre objectif.
Nous ne voulons pas développer le nombre de cotisation, mais la représentativité." La nouvelle Présidente a également remercié Jean-Pierre Mas pour tout ce qu'il lui a apporté sur le plan professionnel et aussi "quelques ficelles politiques".
Cette AG n'était tout à fait comme les autres, puisque celle-ci vient clore un long chapitre du syndicat avec la fin de la présidence de Jean-Pierre Mas.
A lire : Pourquoi Valérie Boned brigue t-elle le poste de Présidente des EDV ?
Imaginez un peu qu'aussi lointain que la mémoire du moteur de recherche du site de TourMaG.com se souvienne, le Toulousain a toujours fait partie de l'univers du tourisme, en étant pas seulement un visage sur les photos, mais surtout un acteur structurant de l'industrie.
Opposée à Valery Muggeo, la secrétaire générale des EDV, Valérie Boned a été élue à 17 voix contre 1.
"Je suis très émue et touchée," a commenté Valérie Boned.
Son histoire au syndicat a commencé, il y a 25 ans. Cette élection marque aussi bien un tournant pour les EDV que pour celle qui était encore ce matin la secrétaire générale.
Elle sera épaulée par Patrick Pourbaix, en tant que vice-président. Michelle Laget Herbaut a été reconduite de son côté au poste de trésorière.
"Nous vivons une époque très importante et porteuse pour le secteur du tourisme, votre métier est d'accompagner l'envie de voyager, plus de pays vont s'ouvrir et plus de gens vont avoir envie de voyager.
Rares sont les secteurs aussi porteurs, la question est de savoir comment on le fait ? Nous devons avoir une croissance vertueuse, la prise en compte des enjeux, nous allons devoir être attentif pour s'accommoder aux envies des clients, anticiper les enjeux climatiques.
Le tourisme est un vectueur positif de développement vertueux, si on le fait correctement, comme a pu le dire François Gemenne. Anticiper et accompagner et donner des outils, c'est notre objectif.
Nous ne voulons pas développer le nombre de cotisation, mais la représentativité." La nouvelle Présidente a également remercié Jean-Pierre Mas pour tout ce qu'il lui a apporté sur le plan professionnel et aussi "quelques ficelles politiques".
Cette AG n'était tout à fait comme les autres, puisque celle-ci vient clore un long chapitre du syndicat avec la fin de la présidence de Jean-Pierre Mas.
A lire : Pourquoi Valérie Boned brigue t-elle le poste de Présidente des EDV ?
Imaginez un peu qu'aussi lointain que la mémoire du moteur de recherche du site de TourMaG.com se souvienne, le Toulousain a toujours fait partie de l'univers du tourisme, en étant pas seulement un visage sur les photos, mais surtout un acteur structurant de l'industrie.
Les EDV sont assimilés aux mots "comme favoritisme et cooptation"
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Avant cette élection, l'Assemblée Générale des Entreprises du Voyage s'est tenue.
Si l'ambiance était plutôt sereine, au moment de livrer le bilan comptable, et un peu mélancolique, lors des prises de parole de Jean-Pierre Mas, Christine Crispin a quelque peu refroidi l'ambiance.
La fondatrice de Climats du Monde a porté une voix de moins en moins basse dans la profession.
"Depuis quelques semaines, il y a des bruits de couloirs, des SMS, des posts sur LinkedIn sur les élections des EDV font état du collège électoral, des élections des prochaines élections du président des EDV.
Les EDV sont un syndicat, je crois que s'il y a des termes totalement anachroniques avec un syndicat ce sont ceux : entre-soi, favoritisme et de cooptation.
Au contraire, un syndicat représente un collège, le plus large possible et du terrain. C'est pourquoi, aujourd'hui, je prends la parole, il serait bon d'élargir le collège électoral aux présidents de région et aux administrateurs régionaux, de façon à ce que vraiment ces élections représentent la profession, ça éviterait aussi l'impression de concentration du pouvoir. Tout est voté à Paris, par les administrateurs," a proposé Christine Crispin.
Des propos rejoignant, la lettre ouverte de Jean-Antoine Texier publiée sur TourMaG.com.
Pour rappel, le président des EDV est élu par de grands électeurs, membres du Conseil d'administration, au nombre de 18. Jean-Pierre Mas a tout d'abord remercié à Christine Crispin de briser la glace, avant de donner sa vision des choses, une vision très éloignée de celle de la dirigeante marseillaise.
Si l'ambiance était plutôt sereine, au moment de livrer le bilan comptable, et un peu mélancolique, lors des prises de parole de Jean-Pierre Mas, Christine Crispin a quelque peu refroidi l'ambiance.
La fondatrice de Climats du Monde a porté une voix de moins en moins basse dans la profession.
"Depuis quelques semaines, il y a des bruits de couloirs, des SMS, des posts sur LinkedIn sur les élections des EDV font état du collège électoral, des élections des prochaines élections du président des EDV.
Les EDV sont un syndicat, je crois que s'il y a des termes totalement anachroniques avec un syndicat ce sont ceux : entre-soi, favoritisme et de cooptation.
Au contraire, un syndicat représente un collège, le plus large possible et du terrain. C'est pourquoi, aujourd'hui, je prends la parole, il serait bon d'élargir le collège électoral aux présidents de région et aux administrateurs régionaux, de façon à ce que vraiment ces élections représentent la profession, ça éviterait aussi l'impression de concentration du pouvoir. Tout est voté à Paris, par les administrateurs," a proposé Christine Crispin.
Des propos rejoignant, la lettre ouverte de Jean-Antoine Texier publiée sur TourMaG.com.
Pour rappel, le président des EDV est élu par de grands électeurs, membres du Conseil d'administration, au nombre de 18. Jean-Pierre Mas a tout d'abord remercié à Christine Crispin de briser la glace, avant de donner sa vision des choses, une vision très éloignée de celle de la dirigeante marseillaise.
EDV : "Être président c'est beaucoup d'humilité"
"Si nous disions un adhérent = une voix, ce pourrait être le cas, nous pourrions imaginer une bonne représentativité, mais le risque serait que seuls les distributeurs soient trop largement représentés.
Nous voulons une représentation de toutes les composantes de la profession, c'est pourquoi nous avons les voyages d'affaires, les TO, les voyages de jeunes, la croisière, les groupistes...
Les statuts peuvent échanger et évoluer, nous sommes dans un système démocratique, représentant toutes les sensibilités de la profession," clot en quelque sorte le débat, celui qui était jusqu'à mercredi matin encore le président des EDV.
Un président qui a aussi dressé le bilan de ses mandats, l'ayant poussé à tenir le poste durant 9 ans et 5 mois.
"Je ne dis pas que j'ai été très bon, mais c'est un long mandat. Hier j'ai rencontré, une jeune agent de voyages, elle m'a demandé depuis combien de temps j'étais en place, elle m'a demandé si avant il y avait quelqu'un. Être président c'est beaucoup d'humilité, il faut savoir rester à sa place.
Il n'y a pas de limite d'âge, mais à 75 ans, nous avons moins de vitalité, de vivacité de réflexion. Dans mon bilan, il y a des choses négatives, je ne suis pas satisfait de la transposition de la directive des voyages à forfait notamment sur la responsabilité de plein droit. Nous n'avons pas su trouver les bons arguments, et nous avon un régime de responsabilité plus fort que nos collègues européens.
Je ne suis pas pas satisfait de ne pas avoir convaincu la DGCCRF, des relations contractuelles déséquilibrées avec IATA. Nous avons saisi la DGCCRF, il y a 3 ans, sauf qu'elle n'instruit pas le dossier.
Il y a aussi des nuances, un dialogue social avec le syndicat des salariés qui existe, nous avons trouvé des accords, des avancées, mais je regrette que nous n'ayons pas pu convaincre les syndicats de moderniser notre métier.
Les syndicats regardent le monde avec les yeux du siècle dernier, un jeune s'en moque de la prime d'ancienneté qu'il touchera dans 20 ans."
Nous voulons une représentation de toutes les composantes de la profession, c'est pourquoi nous avons les voyages d'affaires, les TO, les voyages de jeunes, la croisière, les groupistes...
Les statuts peuvent échanger et évoluer, nous sommes dans un système démocratique, représentant toutes les sensibilités de la profession," clot en quelque sorte le débat, celui qui était jusqu'à mercredi matin encore le président des EDV.
Un président qui a aussi dressé le bilan de ses mandats, l'ayant poussé à tenir le poste durant 9 ans et 5 mois.
"Je ne dis pas que j'ai été très bon, mais c'est un long mandat. Hier j'ai rencontré, une jeune agent de voyages, elle m'a demandé depuis combien de temps j'étais en place, elle m'a demandé si avant il y avait quelqu'un. Être président c'est beaucoup d'humilité, il faut savoir rester à sa place.
Il n'y a pas de limite d'âge, mais à 75 ans, nous avons moins de vitalité, de vivacité de réflexion. Dans mon bilan, il y a des choses négatives, je ne suis pas satisfait de la transposition de la directive des voyages à forfait notamment sur la responsabilité de plein droit. Nous n'avons pas su trouver les bons arguments, et nous avon un régime de responsabilité plus fort que nos collègues européens.
Je ne suis pas pas satisfait de ne pas avoir convaincu la DGCCRF, des relations contractuelles déséquilibrées avec IATA. Nous avons saisi la DGCCRF, il y a 3 ans, sauf qu'elle n'instruit pas le dossier.
Il y a aussi des nuances, un dialogue social avec le syndicat des salariés qui existe, nous avons trouvé des accords, des avancées, mais je regrette que nous n'ayons pas pu convaincre les syndicats de moderniser notre métier.
Les syndicats regardent le monde avec les yeux du siècle dernier, un jeune s'en moque de la prime d'ancienneté qu'il touchera dans 20 ans."