J.-P. Sauvage : "De grâce, arrêtons de prôner des solutions qui n’auront que des effets budgétaires injustement punitifs pour les compagnies aériennes et nuisant grandement à la compétitivité du transport aérien en France" - DR : Depositphotos.com, Aaron_Amat
A l’instar de Clemenceau déclarant que la guerre est une chose trop sérieuse pour la laisser aux militaires, l’écologie en est une autre encore plus sérieuse, car il s’agit du futur de notre planète, pour la laisser aux seuls tenants auto-déclarés de la bonne pensée écologique.
Les deux péchés capitaux en matière de communication sont la désinformation et la mauvaise foi et quand bon nombre d’arguments fallacieux sont utilisés pour ostraciser le transport aérien, cela devient non seulement inacceptable mais relève de la malhonnêteté intellectuelle à laquelle, hélas se prêtent les politiques à des fins bassement électoralistes.
Non, Mesdames et Messieurs, prétendus seuls détenteurs de la bonne conscience environnementale, vous n’avez pas ce monopole !
Nous, professionnels au service d’une activité porteuse d’emplois et de développement économique en offrant à toutes les composantes de la population française la possibilité de se déplacer et de découvrir le monde, réfutons avec la plus grande véhémence toutes les accusations infondées présentant le transport aérien comme le plus grand pollueur de la planète alors qu’il n’en est que le plus petit avec, en France, seulement 1,4% des émissions gazeuses.
Les deux péchés capitaux en matière de communication sont la désinformation et la mauvaise foi et quand bon nombre d’arguments fallacieux sont utilisés pour ostraciser le transport aérien, cela devient non seulement inacceptable mais relève de la malhonnêteté intellectuelle à laquelle, hélas se prêtent les politiques à des fins bassement électoralistes.
Non, Mesdames et Messieurs, prétendus seuls détenteurs de la bonne conscience environnementale, vous n’avez pas ce monopole !
Nous, professionnels au service d’une activité porteuse d’emplois et de développement économique en offrant à toutes les composantes de la population française la possibilité de se déplacer et de découvrir le monde, réfutons avec la plus grande véhémence toutes les accusations infondées présentant le transport aérien comme le plus grand pollueur de la planète alors qu’il n’en est que le plus petit avec, en France, seulement 1,4% des émissions gazeuses.
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Nous pourrions inviter les contempteurs de l’aérien à regarder du côté de l’industrie, de l’agriculture et de l’élevage, de la construction et des applications domestiques, voire de l’utilisation des ordinateurs, écrans plats TV et autres smartphones (3% des GES. !!!!!).
Mais ce serait se cantonner à une seule position défensive quand, tout au contraire, notre secteur est le plus actif pour la réduction des émissions de CO2 et nous vous convions à revoir toutes initiatives prises en la matière : programme mondial OACI visant à la neutralité des émissions carbonées des 2020, et déjà compensées au-delà du niveau 2005 en Europe dans le cadre des ETS, innovation technologique proposant des avions abaissant de 35% la consommation de kérosène et d’autant, celle des GES, pour ne citer que ces deux-là.
Que l’Etat prenne ses responsabilités pour fluidifier le ciel européen où 12% des émissions sont le résultat des anachronismes dérivant du morcellement opérationnel du ciel dit « unique » (sic, sic et resic) et accompagne notre industrie dans un développement raisonné de l’utilisation des biocarburants.
Ajoutons que les autres modes de transport prétendument "plus écologiques" ne le sont que si l’on ne comptabilise que les émissions dues aux seuls déplacements, sans comptabiliser la construction et la maintenance de milliers de kilomètres de routes et de voies de chemin de fer extrêmement polluantes.
C’est en prenant en compte tous ces éléments que l’on peut définir l’exacte empreinte carbone de ces activités.
Alors de grâce, arrêtons de tirer sur le pianiste et de prôner des solutions qui n’auront que des effets budgétaires injustement punitifs pour les compagnies aériennes et nuisant grandement à la compétitivité du transport aérien en France.
N’était-ce pas le thème majeur des récentes Assises ?
Jean-Pierre SAUVAGE
Président
BAR France
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Mais ce serait se cantonner à une seule position défensive quand, tout au contraire, notre secteur est le plus actif pour la réduction des émissions de CO2 et nous vous convions à revoir toutes initiatives prises en la matière : programme mondial OACI visant à la neutralité des émissions carbonées des 2020, et déjà compensées au-delà du niveau 2005 en Europe dans le cadre des ETS, innovation technologique proposant des avions abaissant de 35% la consommation de kérosène et d’autant, celle des GES, pour ne citer que ces deux-là.
Que l’Etat prenne ses responsabilités pour fluidifier le ciel européen où 12% des émissions sont le résultat des anachronismes dérivant du morcellement opérationnel du ciel dit « unique » (sic, sic et resic) et accompagne notre industrie dans un développement raisonné de l’utilisation des biocarburants.
Ajoutons que les autres modes de transport prétendument "plus écologiques" ne le sont que si l’on ne comptabilise que les émissions dues aux seuls déplacements, sans comptabiliser la construction et la maintenance de milliers de kilomètres de routes et de voies de chemin de fer extrêmement polluantes.
C’est en prenant en compte tous ces éléments que l’on peut définir l’exacte empreinte carbone de ces activités.
Alors de grâce, arrêtons de tirer sur le pianiste et de prôner des solutions qui n’auront que des effets budgétaires injustement punitifs pour les compagnies aériennes et nuisant grandement à la compétitivité du transport aérien en France.
N’était-ce pas le thème majeur des récentes Assises ?
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