Les parcs d'attractions rencontrent, eux-aussi, des difficultés à recruter dans le domaine de la restauration. - Disneyland Paris
Les vacances sont synonyme de loisirs. Les parcs d’attractions font le plein de visiteurs. Et font appel à des travailleurs saisonniers.
Chez Disneyland Paris, entre mi-mai et fin septembre, 3 000 saisonniers sont appelés en renfort. « Nous sommes ouverts toute l’année, mais avons besoin d’un renfort accru sur cette période », précise Christine Mabilat, directrice emploi, marque employeur et politique de rémunération chez Disneyland Paris.
Le parc de Mickey et ses amis recrute, sur des contrats entre deux et six mois. Actuellement 300 postes restent à pourvoir dans tous les métiers et notamment dans ceux de la restauration, de la vente et de l’accueil.
Au total, au sein de la Compagnie des Alpes (Futuroscope, Parc Astérix, France Miniature, Walibi Rhône-Alpes, musée Grevin), environ 1 500 postes sont proposés en juillet et août, dont près de 1 000 postes pour le seul parc Astérix.
Principalement sur le pôle restauration et le pôle accueil qui comprend les attractions, mais aussi la vente et les métiers artistiques (habilleurs, cascadeurs, comédiens, régisseurs).
Sur le Parc Astérix, les recrutements concernent également les métiers de l’hôtellerie, à tous les niveaux hiérarchiques.
« La masse salariale augmente de 20% en volume sur la haute saison », note François Fassier, directeur des opérations des destinations de loisir de la Compagnie des Alpes. L’amplitude horaire qui augmente nécessite plus de personnel. »
Chez Disneyland Paris, entre mi-mai et fin septembre, 3 000 saisonniers sont appelés en renfort. « Nous sommes ouverts toute l’année, mais avons besoin d’un renfort accru sur cette période », précise Christine Mabilat, directrice emploi, marque employeur et politique de rémunération chez Disneyland Paris.
Le parc de Mickey et ses amis recrute, sur des contrats entre deux et six mois. Actuellement 300 postes restent à pourvoir dans tous les métiers et notamment dans ceux de la restauration, de la vente et de l’accueil.
Au total, au sein de la Compagnie des Alpes (Futuroscope, Parc Astérix, France Miniature, Walibi Rhône-Alpes, musée Grevin), environ 1 500 postes sont proposés en juillet et août, dont près de 1 000 postes pour le seul parc Astérix.
Principalement sur le pôle restauration et le pôle accueil qui comprend les attractions, mais aussi la vente et les métiers artistiques (habilleurs, cascadeurs, comédiens, régisseurs).
Sur le Parc Astérix, les recrutements concernent également les métiers de l’hôtellerie, à tous les niveaux hiérarchiques.
« La masse salariale augmente de 20% en volume sur la haute saison », note François Fassier, directeur des opérations des destinations de loisir de la Compagnie des Alpes. L’amplitude horaire qui augmente nécessite plus de personnel. »
Une notoriété qui attire les candidats
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Au Puy du Fou, l’ensemble des recrutements pour la saison estivale, y compris pour la haute saison, est bouclé depuis mi-avril.
Le parc est ouvert du 7 avril au 4 novembre. « Nous effectuons désormais des recrutements ponctuels pour répondre à un arrêt maladie, par exemple », explique Arnould Bethery, directeur des ressources humaines.
Au plus haut de l’activité, près de 1 400 saisonniers rejoindront le parc, dont plus de 700 CDD sur la partie spectacle, mais aussi à des postes liés à la sécurité, l’accueil, la vente, la plateforme de réservation, etc.
« Nous avons une bonne visibilité et recevons énormément de CV. Sur les métiers plus rares, comme cavaliers/voltigeurs, comédiens, danseurs, chanteurs, etc., le recrutement est plus long, explique le DRH du Puy du Fou. Cependant, nous avons un taux de retour des intermittents compris entre 70 et 75%, sur une période de trois à quatre ans. Nous commençons dès novembre nos recrutements. »
Chez Mickey et Minnie, les saisonniers sont aidés dans leurs démarches. « Nos professionnels ont l’opportunité de pouvoir travailler dans un contexte unique de travail.
Au-delà de ça, nous offrons au candidat un certain nombre de prestations et de services, par exemple, des conditions de logement à ceux qui ne viennent pas d’Ile-de-France. De plus, l’entreprise rembourse à hauteur de 80% les pass de transport », souligne Christine Mabilat de Disneyland Paris.
Le parc est ouvert du 7 avril au 4 novembre. « Nous effectuons désormais des recrutements ponctuels pour répondre à un arrêt maladie, par exemple », explique Arnould Bethery, directeur des ressources humaines.
Au plus haut de l’activité, près de 1 400 saisonniers rejoindront le parc, dont plus de 700 CDD sur la partie spectacle, mais aussi à des postes liés à la sécurité, l’accueil, la vente, la plateforme de réservation, etc.
« Nous avons une bonne visibilité et recevons énormément de CV. Sur les métiers plus rares, comme cavaliers/voltigeurs, comédiens, danseurs, chanteurs, etc., le recrutement est plus long, explique le DRH du Puy du Fou. Cependant, nous avons un taux de retour des intermittents compris entre 70 et 75%, sur une période de trois à quatre ans. Nous commençons dès novembre nos recrutements. »
Chez Mickey et Minnie, les saisonniers sont aidés dans leurs démarches. « Nos professionnels ont l’opportunité de pouvoir travailler dans un contexte unique de travail.
Au-delà de ça, nous offrons au candidat un certain nombre de prestations et de services, par exemple, des conditions de logement à ceux qui ne viennent pas d’Ile-de-France. De plus, l’entreprise rembourse à hauteur de 80% les pass de transport », souligne Christine Mabilat de Disneyland Paris.
Des difficultés à recruter dans le secteur de l’hôtellerie-restauration
A Disneyland Paris, 3000 postes sont à pourvoir sur la haute saison cette année. - Disneyland Paris.
Trouver du personnel dans l’hôtellerie et la restauration semble être plus difficile. « Nous avons plus de candidats sur la partie animation », remarque-t-on au sein du service communication du Parc Astérix. Même constat chez Disneyland Paris.
« Sur certains métiers qui sont réputés en tension, notamment dans la restauration, il est vrai que, comme tous les professionnels de ce secteur, nous avons des contraintes », confirme Christine Mabilat.
Au Puy du Fou, on a choisi de sous-traiter la restauration. Mais « sur des fonctions supports : maintenance, bâtiment, on se heurte aux métiers en tension dans la région », note le DRH du Puy du Fou.
« La difficulté n’est pas liée à la période, mais plutôt à certains métiers en tension, comme les métiers techniques : technicien de maintenance, en mécanique, électricité, hydraulique, les métiers de l’ingénierie également. Et bien sûr, d’un point de vue plus général, les métiers de la restauration, constate François Fassier. D’ailleurs sur ces postes, nous proposons des CDI. »
« Il y a un turn over important dans ces métiers, en raison de l’exigence de l’activité, avec un planning 7 jours sur 7 et en un ou deux huit. Ce sont des contraintes », poursuit François Fassier.
« Sur certains métiers qui sont réputés en tension, notamment dans la restauration, il est vrai que, comme tous les professionnels de ce secteur, nous avons des contraintes », confirme Christine Mabilat.
Au Puy du Fou, on a choisi de sous-traiter la restauration. Mais « sur des fonctions supports : maintenance, bâtiment, on se heurte aux métiers en tension dans la région », note le DRH du Puy du Fou.
« La difficulté n’est pas liée à la période, mais plutôt à certains métiers en tension, comme les métiers techniques : technicien de maintenance, en mécanique, électricité, hydraulique, les métiers de l’ingénierie également. Et bien sûr, d’un point de vue plus général, les métiers de la restauration, constate François Fassier. D’ailleurs sur ces postes, nous proposons des CDI. »
« Il y a un turn over important dans ces métiers, en raison de l’exigence de l’activité, avec un planning 7 jours sur 7 et en un ou deux huit. Ce sont des contraintes », poursuit François Fassier.
La maîtrise des langues indispensable
Plus que l’expérience, ce sont des qualités de savoir-être que recherchent les recruteurs. On parle de « bonne attitude » au Parc Astérix.
« Selon la catégorie de métiers, nous recrutons soit des personnes qui n’ont aucune qualification particulière, mais un enthousiasme, un sens du service et de l’accueil. Il faut par ailleurs qu’ils parlent des langues européennes, deux à trois. Nos visiteurs viennent de toute l’Europe. On souhaite les accueillir dans leur langue », précise Christine Mabilat.
Même ambition au Puy-du-Fou. « Nous sommes de plus en plus exigeants, à mesure que nous nous professionnalisons. Aujourd’hui, nous organisons des castings pour les arts du spectacle que l’on pratique : la danse, le combat, l’équitation, par exemple.
Nous recherchons de vraies compétences. Idem pour l’accueil, où il est indispensable de maîtriser plusieurs langues, complète le DRH du Puy du Fou. C’est de moins en moins simple pour les jeunes d’obtenir un job étudiant. »
Contrairement au parc vendéen, Disneyland Paris propose des CDI de 16h aux étudiants. Le géant du divertissement a également noué des partenariats avec des établissements pour pouvoir compléter ses recrutements : « des écoles en support de nos métiers opérationnels, (restauration, logistique, ingénierie, etc.) et des écoles sur nos fonctions support, marketing, revenue management, commercial, etc. »
Disney organise des journées événementielles de recrutement à Marne-la-Vallée, en France ou en itinérance. Après réception d’une candidature spontanée, le candidat sera invité à l’événement où on lui présentera l’entreprise, avant d’être reçu un entretien.
Pour recruter, la Compagnie des Alpes sollicite les services de Pôle Emploi et les réseaux sociaux.
« Selon la catégorie de métiers, nous recrutons soit des personnes qui n’ont aucune qualification particulière, mais un enthousiasme, un sens du service et de l’accueil. Il faut par ailleurs qu’ils parlent des langues européennes, deux à trois. Nos visiteurs viennent de toute l’Europe. On souhaite les accueillir dans leur langue », précise Christine Mabilat.
Même ambition au Puy-du-Fou. « Nous sommes de plus en plus exigeants, à mesure que nous nous professionnalisons. Aujourd’hui, nous organisons des castings pour les arts du spectacle que l’on pratique : la danse, le combat, l’équitation, par exemple.
Nous recherchons de vraies compétences. Idem pour l’accueil, où il est indispensable de maîtriser plusieurs langues, complète le DRH du Puy du Fou. C’est de moins en moins simple pour les jeunes d’obtenir un job étudiant. »
Contrairement au parc vendéen, Disneyland Paris propose des CDI de 16h aux étudiants. Le géant du divertissement a également noué des partenariats avec des établissements pour pouvoir compléter ses recrutements : « des écoles en support de nos métiers opérationnels, (restauration, logistique, ingénierie, etc.) et des écoles sur nos fonctions support, marketing, revenue management, commercial, etc. »
Disney organise des journées événementielles de recrutement à Marne-la-Vallée, en France ou en itinérance. Après réception d’une candidature spontanée, le candidat sera invité à l’événement où on lui présentera l’entreprise, avant d’être reçu un entretien.
Pour recruter, la Compagnie des Alpes sollicite les services de Pôle Emploi et les réseaux sociaux.