Voici les conclusions de l'enquête IFOP pour la Fondation Jean Jaures sur l'avion et les vacances en France - Depositphotos @bloomua
L'été sera chaotique, pour les professionnels du tourisme, c'est désormais une certitude.
La raison à cela : l'aérien.
"Il va y avoir des problèmes colossaux avec les annulations des compagnies aériennes ! C’est le gros danger de l’été," nous expliquait dans l'article de "Une" Michel-Yves Labbé, le fondateur de Départ Demain.
Si l'avion reste très important dans l'activité des agents de voyages et des tour-opérateurs, il continue de fasciner nos compatriotes.
Pour se rendre compte de son pouvoir d'attraction, il suffit de voir le carton au boxoffice de Top Gun qui a réussi l'exploit de réunion 3 millions de personnes, alors même que les cinémas français agonisent.
La fondation Jean Jaurès, un think tank pour défendre le progrès et la démocratie dans le monde, a commandé une enquête auprès de l'IFOP sur la relation à l'avion des Français.
Si nous apprenons, que les vacances n'ont que trop peu manqué à nos compatriotes (seulement 59%) durant les deux dernières années, il n'en reste pas moins que l'aérien fascine toujours.
La raison à cela : l'aérien.
"Il va y avoir des problèmes colossaux avec les annulations des compagnies aériennes ! C’est le gros danger de l’été," nous expliquait dans l'article de "Une" Michel-Yves Labbé, le fondateur de Départ Demain.
Si l'avion reste très important dans l'activité des agents de voyages et des tour-opérateurs, il continue de fasciner nos compatriotes.
Pour se rendre compte de son pouvoir d'attraction, il suffit de voir le carton au boxoffice de Top Gun qui a réussi l'exploit de réunion 3 millions de personnes, alors même que les cinémas français agonisent.
La fondation Jean Jaurès, un think tank pour défendre le progrès et la démocratie dans le monde, a commandé une enquête auprès de l'IFOP sur la relation à l'avion des Français.
Si nous apprenons, que les vacances n'ont que trop peu manqué à nos compatriotes (seulement 59%) durant les deux dernières années, il n'en reste pas moins que l'aérien fascine toujours.
Le voyage a-t-il manqué aux Français ?
Pour 41% des Français, les vacances ne leur ont pas manqué, durant le covid.
"Dans le détail, ce sont les plus jeunes et notamment les 18-24 ans qui ont le plus ressenti ce manque (67%) ainsi que les cadres (74%), les diplômés du supérieur (74%) et les habitants de l’agglomération parisienne (64%), témoignant du caractère très inégal des voyages dans l’imaginaire collectif," explique la Fondation.
Les disparités sont bien réelles en France, puisque 72% des personnes gagnant plus de 2 500 euros par mois ont ressenti un manque de voyage durant la pandémie.
Le taux s'effondre à 49% chez les plus modestes (salaire entre 900 et 1 300 euros par mois). C'est surtout chez les Français qui prennent l'avion régulièrement que ce manque est exacerbé (95%).
"Dans le détail, ce sont les plus jeunes et notamment les 18-24 ans qui ont le plus ressenti ce manque (67%) ainsi que les cadres (74%), les diplômés du supérieur (74%) et les habitants de l’agglomération parisienne (64%), témoignant du caractère très inégal des voyages dans l’imaginaire collectif," explique la Fondation.
Les disparités sont bien réelles en France, puisque 72% des personnes gagnant plus de 2 500 euros par mois ont ressenti un manque de voyage durant la pandémie.
Le taux s'effondre à 49% chez les plus modestes (salaire entre 900 et 1 300 euros par mois). C'est surtout chez les Français qui prennent l'avion régulièrement que ce manque est exacerbé (95%).
Qui prend l'avion ?
Et ces Français adeptes réguliers de l'avion ne sont pas si nombreux.
Durant la campagne présidentielle, Eric Piolle a rappelé que les catégories aisées polluaient nettement plus que les plus modestes.
"Les 10% de la population les plus fortunés émettent quatre fois plus de gaz à effet de serre que les 50% les moins fortunés", confiait à nos confrères de TF1, l'élu écologiste.
Si l'aérien est loin d'être l'unique cause, nous apprenons dans l'étude de l'IFOP pour la fondation Jean Jaures que "seulement 11% des Français disent prendre régulièrement l’avion (2% plusieurs fois par mois, 9% plusieurs fois par an)."
Alors que 56% de nos compatriotes déclarent prendre l'avion occasionnellement (21% une à deux fois par an), ils sont tout de même 33% à ne jamais le prendre !
"Ainsi, considérant que le moment des vacances participe de cette prise « exceptionnelle » de l’avion, ce n’est pas moins des deux tiers des Françaises et des Français qui pourraient être concernés par ces difficultés dans les aéroports cet été," poursuit la Fondation.
Durant la campagne présidentielle, Eric Piolle a rappelé que les catégories aisées polluaient nettement plus que les plus modestes.
"Les 10% de la population les plus fortunés émettent quatre fois plus de gaz à effet de serre que les 50% les moins fortunés", confiait à nos confrères de TF1, l'élu écologiste.
Si l'aérien est loin d'être l'unique cause, nous apprenons dans l'étude de l'IFOP pour la fondation Jean Jaures que "seulement 11% des Français disent prendre régulièrement l’avion (2% plusieurs fois par mois, 9% plusieurs fois par an)."
Alors que 56% de nos compatriotes déclarent prendre l'avion occasionnellement (21% une à deux fois par an), ils sont tout de même 33% à ne jamais le prendre !
"Ainsi, considérant que le moment des vacances participe de cette prise « exceptionnelle » de l’avion, ce n’est pas moins des deux tiers des Françaises et des Français qui pourraient être concernés par ces difficultés dans les aéroports cet été," poursuit la Fondation.
Quels sont les principaux freins à l'aérien ?
Et sans surprise, le 1er frein au développement de l'aérien et au moment de réserver un billet d'avion n'est autre que le prix du billet.
Cet obstacle est cité par 56% des Français interrogés et 68% des 35-49 ans, catégorie des actifs avec enfants. En deuxième nous retrouvons des problématiques quant à la mobilité, donc l'accès aux aéroports, pour 14% des sondés (seulement 7% en Île-de-France, contre 20% dans le Nord Ouest).
Pour finir, l'impact de l’avion sur l’environnement arrive en 3e et ne cesse de grimper.
"S’il n’est cité en première raison que par 12% des sondés, 27% des 18-24 ans font de cette raison une raison prioritaire, preuve en est que cet élément rentre désormais en compte lors de leurs choix de déplacement,i" affirme le communiqué de presse.
Et si le tourisme doit devenir plus durable, d'après l'enquête, cela passera nécessairement par... la technologie et l'avion vert.
78% des sondés croient en la possibilité qu’il existe un jour un avion plus écologique et moins émetteur de CO2.
A lire : Aérien décarboné : "nous devrions oublier la vitesse" selon Gérard Feldzer 🔑
Et la fondation Jean Jaures de conclure i["force est de constater que la croyance des Français en l’existence dans le futur d’un avion écologique laisse à penser que ces derniers sont attachés à ce moyen de déplacement."
Cet obstacle est cité par 56% des Français interrogés et 68% des 35-49 ans, catégorie des actifs avec enfants. En deuxième nous retrouvons des problématiques quant à la mobilité, donc l'accès aux aéroports, pour 14% des sondés (seulement 7% en Île-de-France, contre 20% dans le Nord Ouest).
Pour finir, l'impact de l’avion sur l’environnement arrive en 3e et ne cesse de grimper.
"S’il n’est cité en première raison que par 12% des sondés, 27% des 18-24 ans font de cette raison une raison prioritaire, preuve en est que cet élément rentre désormais en compte lors de leurs choix de déplacement,i" affirme le communiqué de presse.
Et si le tourisme doit devenir plus durable, d'après l'enquête, cela passera nécessairement par... la technologie et l'avion vert.
78% des sondés croient en la possibilité qu’il existe un jour un avion plus écologique et moins émetteur de CO2.
A lire : Aérien décarboné : "nous devrions oublier la vitesse" selon Gérard Feldzer 🔑
Et la fondation Jean Jaures de conclure i["force est de constater que la croyance des Français en l’existence dans le futur d’un avion écologique laisse à penser que ces derniers sont attachés à ce moyen de déplacement."