Transat : « L'aspect sécuritaire du voyage devient essentiel »
Philippe Rouas, directeur commercial, Vacances Transat
Généraliste, spécialiste des long-courriers, Vacances Transat a de bonnes et de mauvaises surprises. Les bonnes concernent l'Amérique du Sud et l'Europe du Nord. Les mauvaises sont asiatiques.
« Il y a clairement eu un avant et après Fukushima, un avant et un après « printemps arabe ». Ces événements ont eu un impact sur le comportement des consommateurs.
Nous avons observé un phénomène de contraction dans les motivations d'achats. Quels que soient les choix des destinations, moyen-courriers ou long-courriers, l'aspect sécuritaire du voyage est devenu essentiel.
Ce devrait être une saison plutôt satisfaisante. C'est la prime du généraliste. C'est aussi la prime de la régularité d'un voyagiste qui s'engage et qui a du stock.
2011 est une année « late booking ». Nous investissons plusieurs dizaines de millions dans les stocks. Cela nous permet de répondre aux demandes tardives. C'est gratifiant mais pas facile à gérer.
Après un hiver 2010/2011 correct, l'Asie est négative. La catastrophe de Fukushima a touché l'ensemble des destinations asiatiques. En revanche nous avons de belles surprises sur l'Amérique du Sud avec une hausse de près de 50 %. Cuba a bénéficié de l'une des meilleures progression de l'année.
L'autre bonne surprise concerne l'Europe du Nord avec la Scandinavie, l'Ecosse, l'Irlande. Notre augmentation de trafic par rapport à 2010 est l'ordre de 35 % .
L'Amérique du Nord sera étale par rapport à 2010 qui était une bonne année. Les circuits individuels aux Etats-Unis se maintiennent bien. Les clients aiment partir en voiture, clés en main. De plus, c'est facile à vendre.
Le Canada au départ de France se maintient en terme de marché mais avec peu de progression en packages et en circuits. Ce sont les vols secs Air Transat qui sont de plus en plus demandés avec une progression à 2 chiffres.
Sur le Canada nous nous battons dans un vide concurrentiel. Il n'y a pratiquement plus d'opérateurs traditionnels sur cette destination et nous manquons de visibilité. »
Généraliste, spécialiste des long-courriers, Vacances Transat a de bonnes et de mauvaises surprises. Les bonnes concernent l'Amérique du Sud et l'Europe du Nord. Les mauvaises sont asiatiques.
« Il y a clairement eu un avant et après Fukushima, un avant et un après « printemps arabe ». Ces événements ont eu un impact sur le comportement des consommateurs.
Nous avons observé un phénomène de contraction dans les motivations d'achats. Quels que soient les choix des destinations, moyen-courriers ou long-courriers, l'aspect sécuritaire du voyage est devenu essentiel.
Ce devrait être une saison plutôt satisfaisante. C'est la prime du généraliste. C'est aussi la prime de la régularité d'un voyagiste qui s'engage et qui a du stock.
2011 est une année « late booking ». Nous investissons plusieurs dizaines de millions dans les stocks. Cela nous permet de répondre aux demandes tardives. C'est gratifiant mais pas facile à gérer.
Après un hiver 2010/2011 correct, l'Asie est négative. La catastrophe de Fukushima a touché l'ensemble des destinations asiatiques. En revanche nous avons de belles surprises sur l'Amérique du Sud avec une hausse de près de 50 %. Cuba a bénéficié de l'une des meilleures progression de l'année.
L'autre bonne surprise concerne l'Europe du Nord avec la Scandinavie, l'Ecosse, l'Irlande. Notre augmentation de trafic par rapport à 2010 est l'ordre de 35 % .
L'Amérique du Nord sera étale par rapport à 2010 qui était une bonne année. Les circuits individuels aux Etats-Unis se maintiennent bien. Les clients aiment partir en voiture, clés en main. De plus, c'est facile à vendre.
Le Canada au départ de France se maintient en terme de marché mais avec peu de progression en packages et en circuits. Ce sont les vols secs Air Transat qui sont de plus en plus demandés avec une progression à 2 chiffres.
Sur le Canada nous nous battons dans un vide concurrentiel. Il n'y a pratiquement plus d'opérateurs traditionnels sur cette destination et nous manquons de visibilité. »