Le tourisme de santé et de bien-être : un potentiel de rebond progressif
Autres articles
Fermeture en haute saison
• Les établissements thermaux, de thalassothérapie et les spas ont fermé leurs portes au 17 mars 2020. Pour certains établissements thermaux, la saison ne devait démarrer que début avril ;
• La période courant de mars à juin correspond au début de la saison pour les établissements et représente :
• 35% de l’activité annuelle pour les établissements thermaux (200 000 curistes) ;
• 48% du volume de soins pour les centres de thalassothérapie ;
• 45% de l’activité pour les spas.
Les établissements thermaux :
• Les curistes thermaux sont des personnes âgées atteintes de maladies chroniques, qui seront incitées rester chez elles après le déconfinement, et seront réticentes à la perspective d’un séjour de 3 semaines hors de leur domicile ;
• Les établissements thermaux seront soumis, plus encore qu’aujourd’hui, à des contraintes réglementaires très fortes sur le plan sanitaire, qui amèneront à condamner les soins collectifs en les remplaçant par des soins individuels, plus coûteux à administrer. Une contamination se traduirait par un risque de fermeture administrative ;
• La profession envisage une ouverture possible au 15 juillet ou en septembre (les mois de septembre à novembre représentant 33% de l’activité annuelle). Mais il est probable que certains établissements n’ouvriront pas en 2020. In fine, la saison thermale devrait se traduire par une perte d’activité d’au moins 70%.
Les centres de thalassothérapie :
• Ils ne devraient pas ouvrir avant début juillet minimum ;
• Leur activité est traditionnellement moins forte en juillet et en août que sur les mois de septembre à novembre, d’où une opportunité de fin de saison correcte en bénéficiant à la fois de la clientèle de proximité et de la clientèle touristique d’arrière-saison.
Les centres de balnéothérapie et les spas :
• Malgré les fortes contraintes à respecter en matière d’hygiène, la promiscuité et le contact pourront éloigner certains clients encore quelques temps ;
• Les opérateurs étudient un scénario de reprise de l’activité progressive avec un niveau d’activité de 50% en juillet et un retour à des niveaux d’activité « normaux » après septembre. Suite à la crise sanitaire, les offres de bien-être et wellness seront de plus en plus importantes dans le paysage du tourisme. Les habitants du monde entier, qui sont aujourd’hui confinés pour les 2/3, réaliseront qu’ils ont besoin de s’accorder du temps pour eux-mêmes et pour leur bien-être ;
• Les établissements à vocation préventive et thérapeutique auront intérêt, comme ils ont commencé à le faire depuis plusieurs années, à poursuivre leur diversification médicale, favorisée par la crainte sanitaire généralisée.
• Les établissements thermaux, de thalassothérapie et les spas ont fermé leurs portes au 17 mars 2020. Pour certains établissements thermaux, la saison ne devait démarrer que début avril ;
• La période courant de mars à juin correspond au début de la saison pour les établissements et représente :
• 35% de l’activité annuelle pour les établissements thermaux (200 000 curistes) ;
• 48% du volume de soins pour les centres de thalassothérapie ;
• 45% de l’activité pour les spas.
Les établissements thermaux :
• Les curistes thermaux sont des personnes âgées atteintes de maladies chroniques, qui seront incitées rester chez elles après le déconfinement, et seront réticentes à la perspective d’un séjour de 3 semaines hors de leur domicile ;
• Les établissements thermaux seront soumis, plus encore qu’aujourd’hui, à des contraintes réglementaires très fortes sur le plan sanitaire, qui amèneront à condamner les soins collectifs en les remplaçant par des soins individuels, plus coûteux à administrer. Une contamination se traduirait par un risque de fermeture administrative ;
• La profession envisage une ouverture possible au 15 juillet ou en septembre (les mois de septembre à novembre représentant 33% de l’activité annuelle). Mais il est probable que certains établissements n’ouvriront pas en 2020. In fine, la saison thermale devrait se traduire par une perte d’activité d’au moins 70%.
Les centres de thalassothérapie :
• Ils ne devraient pas ouvrir avant début juillet minimum ;
• Leur activité est traditionnellement moins forte en juillet et en août que sur les mois de septembre à novembre, d’où une opportunité de fin de saison correcte en bénéficiant à la fois de la clientèle de proximité et de la clientèle touristique d’arrière-saison.
Les centres de balnéothérapie et les spas :
• Malgré les fortes contraintes à respecter en matière d’hygiène, la promiscuité et le contact pourront éloigner certains clients encore quelques temps ;
• Les opérateurs étudient un scénario de reprise de l’activité progressive avec un niveau d’activité de 50% en juillet et un retour à des niveaux d’activité « normaux » après septembre. Suite à la crise sanitaire, les offres de bien-être et wellness seront de plus en plus importantes dans le paysage du tourisme. Les habitants du monde entier, qui sont aujourd’hui confinés pour les 2/3, réaliseront qu’ils ont besoin de s’accorder du temps pour eux-mêmes et pour leur bien-être ;
• Les établissements à vocation préventive et thérapeutique auront intérêt, comme ils ont commencé à le faire depuis plusieurs années, à poursuivre leur diversification médicale, favorisée par la crainte sanitaire généralisée.