Les voyagistes et agences de voyages : un avenir incertain
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Impact de la crise
• Dès le début du mois de mars, les voyagistes et agences ont enregistré une baisse des réservations pour les voyages du printemps et de l’été à l’étranger (entre - 40% et - 50% selon le baromètre Orchestra), et ont dû faire face à des demandes d’annulation de la part de clients inquiets de l’évolution de la situation sanitaire dans le monde ;
• Sur le premier trimestre 2020, les ventes cumulées de TO et compagnies de croisières reculent de 19%, en comparaison avec 2019. Sur la seule période du 16 au 31 mars, les ventes de prestations de voyages ont plongé de 97% en glissement annuel, signe d’une activité au point mort ;
• Les OTA telles que Booking.com et Expedia ont également enregistré une chute drastique de leur activité (-85% pour Booking.com à l’échelle mondiale) ;
• Comme l’ensemble des acteurs, les TO et agences de voyagent sont dans l’attente d’une reprise de la demande de voyages et de séjours, en particulier vers l’international.
• Les voyages à l’international, qui représentent généralement 78% du nombre de forfaits et 83% du chiffre d’affaires des voyagistes, seront pratiquement nuls jusqu’à la fin de l’été, soit une perte cumulée de 85% en nombre de forfaits entre le début de l’année et la fin de l’été 2020 ;
• De même, les agences réceptives qui travaillent principalement avec la clientèle des marchés lointains n’auront plus de touristes étrangers à accueillir jusqu’à la fin de l’automne 2020 ;
• Les agences et TO chercheront à orienter leur clientèle vers le marché français, notamment via des prestations formatées (séjour familiaux en résidence de tourisme ou en village de vacances) ou thématiques (randonnée, bien-être, vélo...). Mais ces produits peuvent aussi bien être achetés en direct auprès des prestataires (61% des voyages que les Français réservent en France le sont directement auprès de l’établissement, contre 7,7% auprès des agences de voyages et TO). Cette activité ne compensera donc que très partiellement la perte de volume d’affaires sur l’international ;
• Les réservations devraient redémarrer à partir de septembre pour des voyages prévus sur l’automne/hiver 2020/2021 ;
• L’activité des agences spécialisées dans la billetterie d’affaires est quant à elle tributaire de la reprise des déplacements professionnels, qui n’est pas attendue avant septembre 2020.
• L’avenir des TO et agences de voyages est questionné depuis une vingtaine d’années, avec d’une part l’autonomisation des voyageurs dans la préparation et l’achat de voyages et séjours, et d’autre part la place dominante des grands acteurs du numérique dans le marché de la réservation en ligne. La question est de savoir si les acteurs traditionnels de la production et de la distribution seront à l’avenir mieux ou moins bien placés pour répondre à la demande post-crise, voire pour l’anticiper ;
• Les voyagistes et agences disposent d’arguments qui pourraient réassurer une clientèle désireuse de voyager : leur expertise, supposée et à démontrer, des destinations ; leur responsabilité dans l’exécution de la prestation ; la proximité (notamment géographique) avec le client et la connaissance de ses attentes ;
• Cependant, les TO et agents de voyages risquent de ne pas être prêts pour jouer un rôle dans la bataille du marketing en ligne que vont se livrer les grands acteurs de la distribution à partir du printemps 2021 pour reconquérir leur clientèle.
• Dès le début du mois de mars, les voyagistes et agences ont enregistré une baisse des réservations pour les voyages du printemps et de l’été à l’étranger (entre - 40% et - 50% selon le baromètre Orchestra), et ont dû faire face à des demandes d’annulation de la part de clients inquiets de l’évolution de la situation sanitaire dans le monde ;
• Sur le premier trimestre 2020, les ventes cumulées de TO et compagnies de croisières reculent de 19%, en comparaison avec 2019. Sur la seule période du 16 au 31 mars, les ventes de prestations de voyages ont plongé de 97% en glissement annuel, signe d’une activité au point mort ;
• Les OTA telles que Booking.com et Expedia ont également enregistré une chute drastique de leur activité (-85% pour Booking.com à l’échelle mondiale) ;
• Comme l’ensemble des acteurs, les TO et agences de voyagent sont dans l’attente d’une reprise de la demande de voyages et de séjours, en particulier vers l’international.
• Les voyages à l’international, qui représentent généralement 78% du nombre de forfaits et 83% du chiffre d’affaires des voyagistes, seront pratiquement nuls jusqu’à la fin de l’été, soit une perte cumulée de 85% en nombre de forfaits entre le début de l’année et la fin de l’été 2020 ;
• De même, les agences réceptives qui travaillent principalement avec la clientèle des marchés lointains n’auront plus de touristes étrangers à accueillir jusqu’à la fin de l’automne 2020 ;
• Les agences et TO chercheront à orienter leur clientèle vers le marché français, notamment via des prestations formatées (séjour familiaux en résidence de tourisme ou en village de vacances) ou thématiques (randonnée, bien-être, vélo...). Mais ces produits peuvent aussi bien être achetés en direct auprès des prestataires (61% des voyages que les Français réservent en France le sont directement auprès de l’établissement, contre 7,7% auprès des agences de voyages et TO). Cette activité ne compensera donc que très partiellement la perte de volume d’affaires sur l’international ;
• Les réservations devraient redémarrer à partir de septembre pour des voyages prévus sur l’automne/hiver 2020/2021 ;
• L’activité des agences spécialisées dans la billetterie d’affaires est quant à elle tributaire de la reprise des déplacements professionnels, qui n’est pas attendue avant septembre 2020.
• L’avenir des TO et agences de voyages est questionné depuis une vingtaine d’années, avec d’une part l’autonomisation des voyageurs dans la préparation et l’achat de voyages et séjours, et d’autre part la place dominante des grands acteurs du numérique dans le marché de la réservation en ligne. La question est de savoir si les acteurs traditionnels de la production et de la distribution seront à l’avenir mieux ou moins bien placés pour répondre à la demande post-crise, voire pour l’anticiper ;
• Les voyagistes et agences disposent d’arguments qui pourraient réassurer une clientèle désireuse de voyager : leur expertise, supposée et à démontrer, des destinations ; leur responsabilité dans l’exécution de la prestation ; la proximité (notamment géographique) avec le client et la connaissance de ses attentes ;
• Cependant, les TO et agents de voyages risquent de ne pas être prêts pour jouer un rôle dans la bataille du marketing en ligne que vont se livrer les grands acteurs de la distribution à partir du printemps 2021 pour reconquérir leur clientèle.