Les activités MICE et les déplacements professionnels : de profondes mutations à venir
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Reports et annulations en masse
• Au 1er avril, les adhérents de l’UNIMEV ont d’ores et déjà déclaré le report de 180 événements initialement prévus entre avril et décembre 2020 (et la liste ne fait que s’allonger). De nombreux reports sont encore planifiés avant l’été (105 sur 180), ce qui pose la question du « retour à la normale » de l’activité et de la nature du déconfinement qui sera décidé ;
• Pour les salons reportés, on s’attend à la défection de certains exposants liée aux arbitrages budgétaires de ceux-ci ;
• On assiste aussi à la transformation virtuelle d’événements prévus au printemps : plusieurs gros événements, congrès et salons comme le MIPIM, le MIDEM, le Forum Series Mania... (11 déclarés à l’UNIMEV au 1 er avril) ;
• Quant aux événements corporate et voyages professionnels, les entreprises sont tributaires des mesures de confinement et il est difficile pour elles de se projeter, leur priorité étant d’absorber les effets économiques de la crise. Les déplacements professionnels ne devraient repartir que très timidement à l’issue du confinement pour voir et rassurer clients, fournisseurs, filiales, collaborateurs... et repartir progressivement à la rentrée de septembre, mais sans effet de compensation ;
• Le volume des déplacements dépendra, outre les restrictions officielles, de la santé économique des entreprises, qui seront nombreuses à devoir licencier ou cesser leur activité ; les budgets voyage seront resserrés suite aux pertes dues à la crise ;
• Le nombre de voyages professionnels des Français en 2020 devrait baisser de -34% pour les voyages en France et - 62% pour les voyages à l’étranger, avec une réticence patente des entreprises à envoyer leurs collaborateurs à l’étranger ; de la même façon, les voyages professionnels des étrangers en France diminueront de - 55%. Concernant l’événementiel d’affaires, l’impact est jusqu’à présent plus limité pour les événements prévus au second semestre 2020 mais la liste des annulations peut se poursuivre avec les évolutions de la crise sanitaire ;
• La prévision de baisse de chiffre d’affaires du secteur congrès/salons sur 2020 est estimée à - 50% soit près de 2,2 Md€, avec une période de mars à juillet en inactivité totale et une reprise lente et partielle à partir de septembre ;
• De nombreuses disparitions de TPE intervenant dans la sous-traitance sont à craindre, pouvant nuire à la souplesse de reprise ;
• On prévoit une séquence de 3 ans pour retrouver le rythme de croisière antérieur, avec l’année 2021 comme vecteur de relance et 2022-2023 de consolidation.
• A moyen terme, les pratiques de travail et de communication à distance adoptées pendant la période de confinement pourraient se généraliser au détriment des déplacements professionnels (ex. : déplacements courts, intra-entreprise) ;
• La contrainte sanitaire amène les entreprises à réfléchir aux fondements de leur politique voyages, non plus seulement dans une optique de réduction à la marge des budgets mais plus globalement sur le rapport efficacité/coût des déplacements ;
• La transformation de plusieurs manifestations prévues en 2020 en événements virtuels pourrait constituer un précédent et entraîner une mutation à long terme de certaines manifestations. De cette façon, la conception notamment des salons pourra être amenée à évoluer sur le nombre d’exposants (et de visiteurs physiques), la périodicité, les contenus et les supports ;
• La capacité d’investissement et la confiance des collectivités et des opérateurs pourraient être mises à mal et freiner les investissements prévus en rénovation/ extension/ création d’équipements événementiels.
• Au 1er avril, les adhérents de l’UNIMEV ont d’ores et déjà déclaré le report de 180 événements initialement prévus entre avril et décembre 2020 (et la liste ne fait que s’allonger). De nombreux reports sont encore planifiés avant l’été (105 sur 180), ce qui pose la question du « retour à la normale » de l’activité et de la nature du déconfinement qui sera décidé ;
• Pour les salons reportés, on s’attend à la défection de certains exposants liée aux arbitrages budgétaires de ceux-ci ;
• On assiste aussi à la transformation virtuelle d’événements prévus au printemps : plusieurs gros événements, congrès et salons comme le MIPIM, le MIDEM, le Forum Series Mania... (11 déclarés à l’UNIMEV au 1 er avril) ;
• Quant aux événements corporate et voyages professionnels, les entreprises sont tributaires des mesures de confinement et il est difficile pour elles de se projeter, leur priorité étant d’absorber les effets économiques de la crise. Les déplacements professionnels ne devraient repartir que très timidement à l’issue du confinement pour voir et rassurer clients, fournisseurs, filiales, collaborateurs... et repartir progressivement à la rentrée de septembre, mais sans effet de compensation ;
• Le volume des déplacements dépendra, outre les restrictions officielles, de la santé économique des entreprises, qui seront nombreuses à devoir licencier ou cesser leur activité ; les budgets voyage seront resserrés suite aux pertes dues à la crise ;
• Le nombre de voyages professionnels des Français en 2020 devrait baisser de -34% pour les voyages en France et - 62% pour les voyages à l’étranger, avec une réticence patente des entreprises à envoyer leurs collaborateurs à l’étranger ; de la même façon, les voyages professionnels des étrangers en France diminueront de - 55%. Concernant l’événementiel d’affaires, l’impact est jusqu’à présent plus limité pour les événements prévus au second semestre 2020 mais la liste des annulations peut se poursuivre avec les évolutions de la crise sanitaire ;
• La prévision de baisse de chiffre d’affaires du secteur congrès/salons sur 2020 est estimée à - 50% soit près de 2,2 Md€, avec une période de mars à juillet en inactivité totale et une reprise lente et partielle à partir de septembre ;
• De nombreuses disparitions de TPE intervenant dans la sous-traitance sont à craindre, pouvant nuire à la souplesse de reprise ;
• On prévoit une séquence de 3 ans pour retrouver le rythme de croisière antérieur, avec l’année 2021 comme vecteur de relance et 2022-2023 de consolidation.
• A moyen terme, les pratiques de travail et de communication à distance adoptées pendant la période de confinement pourraient se généraliser au détriment des déplacements professionnels (ex. : déplacements courts, intra-entreprise) ;
• La contrainte sanitaire amène les entreprises à réfléchir aux fondements de leur politique voyages, non plus seulement dans une optique de réduction à la marge des budgets mais plus globalement sur le rapport efficacité/coût des déplacements ;
• La transformation de plusieurs manifestations prévues en 2020 en événements virtuels pourrait constituer un précédent et entraîner une mutation à long terme de certaines manifestations. De cette façon, la conception notamment des salons pourra être amenée à évoluer sur le nombre d’exposants (et de visiteurs physiques), la périodicité, les contenus et les supports ;
• La capacité d’investissement et la confiance des collectivités et des opérateurs pourraient être mises à mal et freiner les investissements prévus en rénovation/ extension/ création d’équipements événementiels.