Ca ne rigole plus pour l'empire du milieu...de gamme. Car quand on est au milieu, on est partout et nulle part. Désormais il faut être sur les bords.
Internet et la vente de tourisme en ligne chamboulent le milieu du voyage. Le Réseau des réseaux, ses moteurs de recherche et ses comparateurs de prix ont remis à plat la production. L'internaute détient désormais au bout de sa souris "le juste prix" (où ce qu'il croît l'être) et il n'en déboursera davantage que s'il y trouve une valeur ajoutée.
Résultat : les producteurs se repositionnent à toute allure sur l'échiquier de la gamme. De préférence plutôt au sommet. Les récents exemples (et réussites) de Jet tours et du Club Med ont montré la voie.
Du premier constat il en résulte un autre : à moins d'avoir une taille critique sur des destinations de masse, les "petits" producteurs n'ont plus voix au chapitre et pour aller jouer dans la cour des "grands", mieux vaut avoir des billes. Autrement, les acrobaties risquent de tourner vite à la haute voltige...
En effet, les consommateurs zappeurs, davantage à la recherche d'un tarif que d'une marque, ont vite fait d'y remettre de l'ordre. J'en veux pour preuve le Hit parade des sites de vente en ligne et de leurs parts respectives de marché. S'il y a à peine 4 ans ils étaient une vingtaine, aujourd'hui ils ne sont plus qu'une dizaine.
Les consommateurs zappeurs, recherchent davantage un tarif qu'une marque
Sur ce dernier carré, Sncf.com se taille toujours la part du lion (*), mais les acteurs majeurs de l'etourisme se comptent désormais sur les doigts d'une main, depuis l'entrée en scène des GDS. Ces derniers, en danger sur leur marché traditionnel et à la recherche de diversifications juteuses, ont investi en masse le secteur de la vente en ligne.
Bien entendu, cette nouvelle donne a également des conséquences pour la distribution. Si l'industrialisation du voyage passe de plus en plus par la Toile, cela signifie que, après la billetterie, les agences vont devoir aussi se poser des questions à propos des produits qu'elles revendent... et de leur "plus value" aux yeux de la clientèle.
Un phénomène qui pourrait s'accélérer avec la présence croissante des TO qui font ou veulent faire (à tort ou à raison), de la vente directe sur le Net.
(*) 15,3% de part d'audience en 04 selon l'enquête Nielsen//NetRatings. Le site en 2e position (Opodo) ne représentait que 4,6 %
Résultat : les producteurs se repositionnent à toute allure sur l'échiquier de la gamme. De préférence plutôt au sommet. Les récents exemples (et réussites) de Jet tours et du Club Med ont montré la voie.
Du premier constat il en résulte un autre : à moins d'avoir une taille critique sur des destinations de masse, les "petits" producteurs n'ont plus voix au chapitre et pour aller jouer dans la cour des "grands", mieux vaut avoir des billes. Autrement, les acrobaties risquent de tourner vite à la haute voltige...
En effet, les consommateurs zappeurs, davantage à la recherche d'un tarif que d'une marque, ont vite fait d'y remettre de l'ordre. J'en veux pour preuve le Hit parade des sites de vente en ligne et de leurs parts respectives de marché. S'il y a à peine 4 ans ils étaient une vingtaine, aujourd'hui ils ne sont plus qu'une dizaine.
Les consommateurs zappeurs, recherchent davantage un tarif qu'une marque
Sur ce dernier carré, Sncf.com se taille toujours la part du lion (*), mais les acteurs majeurs de l'etourisme se comptent désormais sur les doigts d'une main, depuis l'entrée en scène des GDS. Ces derniers, en danger sur leur marché traditionnel et à la recherche de diversifications juteuses, ont investi en masse le secteur de la vente en ligne.
Bien entendu, cette nouvelle donne a également des conséquences pour la distribution. Si l'industrialisation du voyage passe de plus en plus par la Toile, cela signifie que, après la billetterie, les agences vont devoir aussi se poser des questions à propos des produits qu'elles revendent... et de leur "plus value" aux yeux de la clientèle.
Un phénomène qui pourrait s'accélérer avec la présence croissante des TO qui font ou veulent faire (à tort ou à raison), de la vente directe sur le Net.
(*) 15,3% de part d'audience en 04 selon l'enquête Nielsen//NetRatings. Le site en 2e position (Opodo) ne représentait que 4,6 %