Des manifestations du Mont-Saint-Michel à Nice pour rendre publique la situation critique et précaire de milliers de travailleurs du tourisme - DR
Ils sont les centaines de visages invisibles du tourisme.
Avec une activité totalement à l'arrêt, et dont la reprise n'est que difficilement perceptible, ces femmes et hommes qui font de notre industrie une fierté nationale et l'excellence mondiale ont battu le pavé partout en France pour alerter sur leur situation.
A l'initiative de la Fédération des Métiers Intermittents Tourisme Événementiel Culture (FMITEC), regroupant ces "quasi invisibles" du tourisme, douze actions ont été menées, par groupe de 10, pour que@b b["sortir de l’ombre" selon l'intitulé de la manifestation.
Cette association loi 1901 regroupe guides-conférenciers, accompagnateurs, animateurs, agents d’accueil (hôtesses & hôtes), régisseurs, « extras » de la restauration, etc.
L'objectif de la mobilisation était de rendre visible la précarité et l'urgence de la situation des intermittents du tourisme, pour qui la reprise n'est attendue pas avant le printemps 2021, en raison d'une annulation des salons, événements...
"Tout le monde est à l'arrêt, nous n'avons aucune demande et aucune visibilité" déplore Brigitte Gavila, guide-conférencière basée à Marseille. "Et ici à Marseille les croisières ne reprendront pas avant septembre et ce n'est pas sûr que des visites organisées soient prévues".
Même son de cloche pour Nathalie Pollet, coordinatrice dans l’événementiel et auto-entrepreneur : "Mon activité est totalement au point mort heureusement j'ai pu bénéficier du fonds de solidarité qui va être prolongé jusqu'en décembre 2020. Rien n'est programmé avant novembre prochain. Ensuite c'est le brouillard".
Avec une activité totalement à l'arrêt, et dont la reprise n'est que difficilement perceptible, ces femmes et hommes qui font de notre industrie une fierté nationale et l'excellence mondiale ont battu le pavé partout en France pour alerter sur leur situation.
A l'initiative de la Fédération des Métiers Intermittents Tourisme Événementiel Culture (FMITEC), regroupant ces "quasi invisibles" du tourisme, douze actions ont été menées, par groupe de 10, pour que@b b["sortir de l’ombre" selon l'intitulé de la manifestation.
Cette association loi 1901 regroupe guides-conférenciers, accompagnateurs, animateurs, agents d’accueil (hôtesses & hôtes), régisseurs, « extras » de la restauration, etc.
L'objectif de la mobilisation était de rendre visible la précarité et l'urgence de la situation des intermittents du tourisme, pour qui la reprise n'est attendue pas avant le printemps 2021, en raison d'une annulation des salons, événements...
"Tout le monde est à l'arrêt, nous n'avons aucune demande et aucune visibilité" déplore Brigitte Gavila, guide-conférencière basée à Marseille. "Et ici à Marseille les croisières ne reprendront pas avant septembre et ce n'est pas sûr que des visites organisées soient prévues".
Même son de cloche pour Nathalie Pollet, coordinatrice dans l’événementiel et auto-entrepreneur : "Mon activité est totalement au point mort heureusement j'ai pu bénéficier du fonds de solidarité qui va être prolongé jusqu'en décembre 2020. Rien n'est programmé avant novembre prochain. Ensuite c'est le brouillard".
Les guides conférenciers encore dans l'attente du "fonds spécifique patrimoine"
Brigitte Gavila lit un communiqué devant la presse pour alerter sur les difficultés rencontrées par les guides-conférenciers, accompagnateurs, animateurs, agents d’accueil (hôtesses & hôtes), régisseurs, « extras » de la restauration, etc. pendant la crise du covid-19 - Photo CE
Les guides-conférenciers attendent encore et toujours des nouvelles du « fonds spécifique patrimoine » qui doit être créé par le ministère de la culture : "ce fonds est toujours soumis à débat. On nous dit que les fonds seront débloqués, mais cela fait plus d'un mois et nous n'avons aucune annonce concrète" ajoute Brigitte Gavila.
Vendredi déjà à l'appel de la Fédération Nationale des Guides Interprètes Conférenciers (FNGIC) un autre rassemblement était organisé le 18 juin au pied de la butte Montmartre à Paris et qui a rassemblé 150 guides environ.
Au delà du fonds spécifique patrimoine, les guides conférenciers souhaitent également que le gouvernement abroge la réforme de Pôle-emploi dont le premier volet qui concerne le temps de travail est entré en vigueur le 1er novembre 2019. Le second concernant lui le mode de calcul des indemnisations a été reporté au 1er septembre.
"Ce texte a été voté dans un contexte de reprise économique avec le Covid-19, il n'a plus lieu d'être. Nous n'avons plus d'activité ni de demande" explique Brigitte Gavila.
Ce que souhaite désormais la profession c'est récupérer son statut d'intermittent hors spectacle.
Espérons que les pouvoirs publics ne restent pas sourds très longtemps à ces appels.
Preuve que la précarité du secteur est bien réelle. Sur les 700 guides-conférenciers de la région Sud - Provence, un quart envisage une reconversion professionnelle d’après l’enquête sanitaire régionale conduite au mois d’avril par PGI (Provence Guide Interprète) avec le soutien de trois autres associations (Les Guides-Conférenciers Sud-Provence, Agivar et la FGI Paca)...
Vendredi déjà à l'appel de la Fédération Nationale des Guides Interprètes Conférenciers (FNGIC) un autre rassemblement était organisé le 18 juin au pied de la butte Montmartre à Paris et qui a rassemblé 150 guides environ.
Au delà du fonds spécifique patrimoine, les guides conférenciers souhaitent également que le gouvernement abroge la réforme de Pôle-emploi dont le premier volet qui concerne le temps de travail est entré en vigueur le 1er novembre 2019. Le second concernant lui le mode de calcul des indemnisations a été reporté au 1er septembre.
"Ce texte a été voté dans un contexte de reprise économique avec le Covid-19, il n'a plus lieu d'être. Nous n'avons plus d'activité ni de demande" explique Brigitte Gavila.
Ce que souhaite désormais la profession c'est récupérer son statut d'intermittent hors spectacle.
Espérons que les pouvoirs publics ne restent pas sourds très longtemps à ces appels.
Preuve que la précarité du secteur est bien réelle. Sur les 700 guides-conférenciers de la région Sud - Provence, un quart envisage une reconversion professionnelle d’après l’enquête sanitaire régionale conduite au mois d’avril par PGI (Provence Guide Interprète) avec le soutien de trois autres associations (Les Guides-Conférenciers Sud-Provence, Agivar et la FGI Paca)...
Les demandes :
Dans ces conditions la FMITEC souhaite que le gouvernement prenne 3 mesures rapidement, afin de soulager ces travailleurs et que le tourisme puisse conserver ses compétences.
• Abrogation de la réforme de l’assurance-chômage (décrets du 29.12.18 et du 26.07.19) applicable au 1er septembre prochain qui contraindre un grand nombre d’entre nous à abandonner son métier.
• Prolongation jusqu’en avril 2021 des droits Pôle Emploi.
• Extension du fond de solidarité à tous nos métiers en prenant en compte nos spécificités (jusqu’à 18 codes APE) et ceci jusqu’en avril 2021.
• Abrogation de la réforme de l’assurance-chômage (décrets du 29.12.18 et du 26.07.19) applicable au 1er septembre prochain qui contraindre un grand nombre d’entre nous à abandonner son métier.
• Prolongation jusqu’en avril 2021 des droits Pôle Emploi.
• Extension du fond de solidarité à tous nos métiers en prenant en compte nos spécificités (jusqu’à 18 codes APE) et ceci jusqu’en avril 2021.